Résultats de recherche pour “M&” 1381 à 1410 (1679)

L'enfant des tempêtes (dossier Marie-Thérèse Bodart)

Je possède chez moi , dans le bureau où je travaille, un petit tableau à l'huile, peint dans les années trente du siècle…

La vie de famille

Après quantité d’essais et de romans, sur l’art sous toutes ses formes et sur les mythologies, grandes et petites histoires du Plat pays, le nouveau roman de Patrick Roegiers,…

Po’aime-moi

La poésie joue un rôle ultime dans la vie des auteurs ; sans doute aussi des lecteurs. S’il existe cent mille raisons de prendre la plume et d’écrire des poèmes, il en est une majeure…

Interview de l’été – Nicolas Guiot

Natif de Charleroi, Nicolas Guiot a fait ses études dans la filière ELICIT à l'Université libre de Bruxelles. Parallèlement à sa collaboration au magazine…

L’usage du faux (2) – Le mensonge

Nicolas Marchal poursuit pour Karoo sa série d’articles intitulée « l’usage du faux », réflexions sur la fiction et ses frontières, ses infinis, ses jeux de…

Fausse route

La frustration est peut-être le sentiment le plus fort que m’a laissé Fausse route de Pierre Mérindol. Le sentiment d’être sur le point de dénicher une pépite méconnue, oubliée…

Résistance sans frontières

Plusieurs milliers de migrants sont bloqués, parfois depuis plusieurs mois sur l’île de Lesbos, où ils attendent que leur demande d’asile soit étudiée…

Assigné à existence - de Roland Devresse - La rage au verbe

Karoo s’intéresse aujourd’hui au jeune poète Roland Devresse. Travaillé par la colère, face à une époque…

Maisons habitées

Il y a tant de maisons en nous : habitées, inhabitées,  hantées, rêvées, aimées, regrettées…. Un homme est fait d’amour et probablement encore plus de maisons. Elles…

Le stupre et la soie

William Cliff vient de publier un nouveau recueil de poésie, Amour perdu . Un texte fort qui revisite les thèmes privilégiés du poète. William Cliff vient de publier un nouveau recueil de poésie, Amour…

Beldjike beldjikinne: dire pardon ås Walons?

Ci sereut çou k’ on (ene) responsåve del « Kiminålté » divreut fé publicmint, po totes les sofrixhances ki l’…

Un road polar – ultra-incarné

Une jeune femme en fuite, un vieillard qui tente de rattraper son passé et un garçon de ferme un peu foutraque : de leurs errances individuelles et de la violence qu’elles…

Alors j’écris

Meredith se réveille dans une chambre d’hôpital à Londres. Une douleur aigüe martèle sa gorge. « Apparemment, tu ne pourras plus parler », lui annonce son frère. La nouvelle…

La chute, cette belle envolée

Dans ce premier roman, l’auteure belge Amélie Dieudonné aborde de façon très intime l’expérience du burn-out. Dans ce premier roman,…

Henri Michaux – « Moi n’est jamais – que provisoire »

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Li nwârôde, par Jean-Luc Fauconnier

Singulière, originale, indépendante, telle apparaît de prime abord l’héroïne de ce livre plaisant et enlevé. Noiraude, elle…

« Qu’il eût été fade d’être heureux »

Nous vivons une époque où la recherche éperdue du bonheur individuel est devenue la seule règle de vie.…

Simone

Il est un air très vieux, languissant et funèbre... Nous avons tous à l'esprit l'un de ces airs, l'une de ces chansons, qu'évoque ici Gérard de Nerval. Pas nécessairement languissant et funèbre : il peut…

In memoriam Henry Matterne (Sart-Bernard1929 – Namur 2015)

Je fis la connaissance de Henry le mardi 5 mai 1992, lors d’une formation au wallon, organisée par le Centre d’information…

Festin rabelaisien de mots et de vélins

Il n’est pas fréquent d’avoir sous les yeux un roman qui soit une vraie surprise. Par le thème et l’écriture,…

Congo Inc. – un continent – mis en coupe déréglée

Le jury du prix des Bibliothèques de la Ville de Bruxelles a récemment couronné Congo Inc. , un roman impétueux de l’écrivain…

Simplet

Écrivain et poète en franco-provençal, Raymond Vautherin est auteur de plusieurs livres dans cette langue ; co-auteur du Nouveau dictionnaire de patois valdôtain et auteur du Dictionnaire illustré…

Frankisté, frairisté, ewalisté ?

Pol Rantoele 73, nos avéns dmandé a des djins d’ hintche çou k’ i pinsént del campagne « dji so Tchårlî ». Ritchåd Joelants…

Al djote

Po èsse bin sûr ki l’ mwê timps èst houte, Choûtez, s’ on crîe, bin hônt : « ôs cabus ! » N’ confondez…

RENCONTRE: La Bellone, un outil de réflexion pour la dramaturgie. Entretien avec Mylène Lauzon

Quand elle débarque en janvier 2004 à Bruxelles, il y a plus de dix ans, Mylène Lauzon ne sait pas qu’elle postulerait un jour à la direction de La Bellone. Formée aux Études littéraires, adjointe à la direction de compagnies de danse à Montréal, elle s’intéresse à la nouvelle narrativité et au rapport texte/image. Lors d’un passage à Copenhague en 2002, où elle conçoit des soirées « Noises in the dark » en lien avec l’architecture, le son et le mouvement, elle fait un saut à Bruxelles et y noue des liens avec le dessinateur Thierry van Hasselt. Celui-ci la met en contact avec Karine Ponties. Les saisons passent, les deux femmes se retrouvent à Montréal. Là, Karine lui propose de travailler un an à Bruxelles sur la dramaturgie et le développement de sa compagnie Dame de Pic. Le sommet de leur collaboration sera Holeulone, en 2006, spectacle pour lequel Mylène écrit aussi des textes. On retrouve ensuite la Québécoise à Mons, au Centre des Écritures contemporaines et numériques 1 . Elle y est adjointe à la direction, « en somme, responsable de tout », c’est-à-dire des formations, des résidences, des festivals et de la gestion d’équipe. « Ma répétition générale avant la Bellone », reconnait-elle dans un rire. Mylène a aussi été danseuse en France en 2007 et 2009 et performeuse pour Sarah Vanhée à Bruxelles. De son aveu « une expérience indispensable pour comprendre de l’intérieur » les métiers de la scène. Au final, elle aura pratiqué presque tous les métiers qui tournent autour de la création : « la moitié de mon corps est dans la création, l’autre, comme opérateur culturel ». Écrire, dit-elle Sa dernière commande littéraire remonte à une collaboration avec Anne Thuot en 2014. « Je n’ai pas écrit depuis », dit-elle, mais cela ne semble pas lui manquer. « Il y a des gens qui se définissent par leur pratique. J’ai toujours fait plein de choses, je ne me fixe pas dans une identité. J’ai d’ailleurs tout autant l’impression d’écrire en faisant de la programmation. En agençant du sens au service de la poésie. Toutes ces pratiques sont interchangeables, même si je ne m’y engage pas de la même façon. Je ne suis pas attachée aux formes. L’important est avec qui je travaille et pour qui. » Sa candidature à la direction de La Bellone marque un tournant dans son parcours, motivée par « l’envie d’avoir des responsabilités, de diriger un lieu, d’avoir un regard transversal. J’étais prête », affirme-t-elle. Elle conçoit sa mission comme un travail autour et avec « de l’humain, de l’intelligence du vivre ensemble », comme la mise à disposition « d’un bel endroit pour accueillir des gens ». Une maison d’artistes ? Quand on la questionne sur le regard qu’elle porte sur sa ville d’adoption, elle pointe avant tout le bilinguisme, moteur de tension créative et artistique. « Bruxelles est une ville où se vivent des fondements identitaires. On se définit par rapport aux autres. Ce qui engendre une vitalité. Comme Montréal, Bruxelles est traversée au quotidien par ces questions. Mais Montréal est isolé tandis que Bruxelles est au cœur de l’Europe. Il y a ici une circulation de population artistique incroyablement riche. » Cette richesse s’inscrit toutefois dans un cadre institutionnel. La Bellone a cette particularité d’avoir des représentants de la Cocof, de la Ville de Bruxelles et de la FWB au sein de son Conseil d’administration 2 . Cela entraine des missions centrées « sur l’ancrage local, sur l’ouverture et l’enregistrement de traces », via le Centre de documentation. « Toutefois, La Bellone se donne ses propres misions, insiste Mylène. Je suis actuellement sur les deux dernières années d’une convention de quatre ans. En 2017, je proposerai un nouveau projet. » En effet, après quatre années de mise en veille et de redressement financier, l’outil devait être réanimé. Sous la tutelle de Laurent Delvaux, chef de cabinet de l’échevine de la Culture de la Ville de Bruxelles, et de la directrice faisant fonction, Barbara Coeckelbergh, la Maison a dû faire un certain nombre de sacrifices afin d’assainir ses comptes. L’équipe, elle, sans projet et au futur incertain, était dans l’attente d’un élan. Et cette attente fut longue. « Même par rapport au secteur, il y reste beaucoup d’attente, voire un peu de pression. » Le projet de Direction, en effet, demande à être réfléchi. Car La Bellone reste « un outil lourd avec un petit budget artistique ». Soutenue presqu’à part égales par les trois instances à hauteur de 380.000 euros, la Maison ne réserve qu’une part minime aux accueils et aux activités artistiques. « Or, tous les artistes qui viennent travailler à La Bellone y déploient leurs efforts, leur temps et leur intelligence. Mais je n’ai ni les moyens de valoriser ce travail ni de le rendre visible. » La Bellone met actuellement à disposition des espaces dans le studio, la cour ou la galerie - le seul endroit où l’on peut diffuser des œuvres finies. L’idéal serait de pouvoir rémunérer tous ceux qui viennent travailler et partager leur savoir. « Pour l’instant je finance de la recherche fondamentale : trois semaines avec une question, sans rencontre avec le public. L’idée à terme est de communiquer sur la recherche comme service à la société. Il ne s’agit pas que d’enjeux esthétiques mais aussi politiques et sociaux. On est citoyen avant d’être artiste. » Remettre le signifiant au centre Le point névralgique de cette politique est le Centre de documentation. Ce dernier recense dans les quotidiens et les revues spécialisées tout ce qui se passe sur les plateaux, ce qui permet des recherches variées en dramaturgie. Actuellement, sa principale clientèle se compose de chercheurs universitaires en politique culturelle. « Le Centre n’est pas un service lié à un besoin de mémoire en tant que telle mais un outil de recherche en théâtre, un outil qui peut nourrir le questionnement actuel », précise Mylène. S’il stocke un volume important de papier, il faut se rappeler qu’il a été créé au moment où Internet n’existait pas. Maintenant que des plateformes multiples existent (telles que les sites des théâtres ou des méta-sites sur la production contemporaine), se pose la question du service offert à la population par le centre de documentation. « Il doit se recentrer sur des services que d’autres ne font pas, interroger son public et produire de l’analyse, des critiques sur les politiques culturelles via le web ». La Bellone deviendrait-elle un centre de discours sur le spectacle ? « Oui, mais qui permet de produire son propre discours. Ma priorité actuelle n’est pas, par exemple, de produire un spectacle d’art numérique mais plutôt d’organiser une conférence sur la culture numérique, pratique qui n’a pas encore interrogé toutes ses ramifications, que ce soit du côté de l’art ou de la neurologie. Il faut créer des états des lieux, poser la question Où en est-on dans sa pratique? afin de prendre le temps de mesurer le geste qu’on pose dans le monde. » Mylène veut remettre l’étude du signifiant au centre des préoccupations : « C’est cela qui manque à la communauté : un outil qui réfléchit à la dramaturgie. Comment fait-on pour avoir un corpus artistique signifiant ? » Des collaborations choisies En marge de ce travail, la Bellone doit-elle remplir des fonctions de défense des professions de la scène? « La Maison n’a pas vocation de représenter un corps de métier. Je suis une généraliste : elle doit rester un outil de ressources transdisciplinaires. On doit s’attacher à créer du lien et à mutualiser. Mais je ne suis pas convaincue par les fusions. Le CIFAS, le Guichet des arts, le Centre de Doc, Contredanse font chacun du bon travail. Ce qui est important, c’est que ces associations résidentes vibrent à La Bellone. Je ne crois pas aux coupoles mais bien à la multiplicité des initiatives et des échanges, aux mutualisations, aux…

Interview de l’été – Isabelle Wery

Quel livre emporterez-vous cet été en vacances ? Le livre de Steven Laureys, Un si brillant cerveau . Steven Laureys est neurologue et chercheur au CHU de Liège.…

èl bourdon - 670 - Novembre 2014

Sommaire • Ène bièsse a sèt´ tièsses par  Louis Marcelle • In djoû ou l’ôte... par  Danielle Trempont • Les langues régionales au dernier salon EDUC à Charleroi…

Dans nos archives : journalisme et littérature

Depuis 2013, l’ONU a institué le 2 novembre comme la journée mondiale pour la protection des journalistes. À cette occasion, nous republions…