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Les ptitès måjhons do Comitî

Dins si rlomêye tchanson « Les Sinistrés », riprinjhe pa Julos Beaucarne, Jean Baguet esplike k’ « après l’ guere, on a dit fåt k’ on s'…

Lès djins malôdes du coronavîrusse

Ène minêye avoyêye dul Chine Kîrant lès djins, brokant s’ leûs chines, Su stramlot pa t’t-avô la tère Pou fwêre dès…

Li moude do prince Rwagasore

[ Po les lijheus et les lijheuses k’ ont do lon-ritna, nos vos avéns ddja djåzé do Bouroundi dins les gazetes l° 74 a 76 - 2015. ] Li dierinne codanåcion…

SingulierS - 2 - 2020 - 2e trimestre 2020

Sommaire • Lès djins malôdes du coronavîrusse par Pierre Otjacques • Editorial: Cronike d’ ène minêye • Textes Kï ç’ k’ èst mêsse Félix…

Lu tching

Lu djoû k’ il ariva amon zèls, çu n’ èsteût k’ cîr èt poyèdjes. One putite boule ki djèmihéve tinrûl’mint, ki ala rèfiler totes lès cwènes, ki lèpéve lès deûts k’ on lî…

Mi espedicion dins les scoles

E lijhant li « pake di meyeusté » [ pacte d’excellence ] di Marie-Martine Schyns, dji m’ a-st aporçû ki cisse feme la voléve di tote foice…

Méduse comme opérateur de la fiction: Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst, Palazzo Grassi et Punta della Dogana, Venise, 2017

LE SECRET Deux ans après, nous en trouvons encore des traces sur internet, sur Youtube notamment, de cet événement de 2017 qui a pris de court, « estomaqué », parfois scandalisé, le monde de l’art. Les Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst se sont déployés, sur quelque cinq mille mètres carrés, dans les deux sites vénitiens du collectionneur François Pinault : la Punta della Dogana et le Palazzo Grassi au bord du Grand Canal, un peu avant la Biennale d’art contemporain, au point de quasiment l’éclipser. Du 8 avril au 3 décembre 2017, ces « Trésors de l’Épave de l’Incroyable » offrent à la vue des visiteurs l’immense collection hétéroclite d’œuvres trouvées dans l’épave d’un bateau, l’Apistos (« incroyable » en grec), coulé près des anciens ports commerciaux de l’Azanie, sur la côte africaine de l’Océan indien, il y a deux mille ans. L’esclave romain affranchi devenu ce fabuleux collectionneur se nommait Amotan II, autrement dit l’anagramme de « I am a fiction ». Mais cela, on l’apprendra plus tard. Comme le découvriront, avec retard, les très riches invités du vernissage, en lisant sur place les cartels XX . Cette exposition de l’artiste britannique Damien Hirst est donc une fiction. Sauf que la plupart des visiteurs, non informés, croient sans peine que les coraux et concrétions marines qui recouvrent abondamment la centaine d’œuvres, dont une grande part monumentales, témoignent de leur long séjour en mer. Sauf que dans l’entrée de la Punta della Dogana, dans des caissons lumineux, des films documentaires, tournés avec des budgets colossaux, font croire à l’authentique campagne de plongée qui aurait été organisée en 2008 pour remonter ces statues monumentales du fond de l’Océan. Sauf que pas une de ces statues, pas un de ces objets, pas un de ces fragments, n’est issu de la soi-disant épave dont on voit la maquette dans le Palazzo Grassi avec l’emplacement précis où chaque pièce aurait été retrouvée. Sauf, enfin, que Damien Hirst a tout réalisé à grands frais, pendant dix ans, de 2008 à 2017, dans le plus grand secret, soutenu par son collectionneur François Pinault qui, lui aussi sans compter, a fait transporter, a assuré et fait installer l’ensemble à Venise, lieu de tous les commerces maritimes et de tous les défis. Certes, puisque toute cette saga est consultable sur internet, les faits sont bien documentés pour qui veut être parfaitement informé. Pourtant, ces faits, qui interrogent ici le faire de l’artiste, méritent une analyse au-delà de l’événement et des réactions des critiques. On observera comment le concept de fiction dérive directement du faire et du façonnage ; puis comment l’artiste feint le face-à-face avec Méduse, à partir de celle qui est reproduite partout, en malachite, dans le Palazzo Grassi ; enfin comment cette figure de Méduse aurait le pouvoir de faire et défaire l’artiste et serait un opérateur essentiel, en fait le cœur battant de l’exposition et de ses enjeux les plus intimes.   INVENTER, FAIRE ET FEINDRE: COMMENT FAÇONNER UN TRÉSOR Damien Hirst, donc, aurait trouvé au fond de la mer un trésor. Or on le sait, trouver signifie « inventer ». Qui trouve un trésor ou un site archéologique en est, dans le langage juridique, « l’inventeur », du latin invenire, qui signifie trouver, selon tous les dictionnaires. Inventer suppose de trouver le lieu où chercher le trésor, de savoir où fouiller pour qu’apparaisse ce qui existait déjà mais n’était pas encore connu, avait été oublié, avait disparu. Tel le Laocoon au XVIe siècle. Le terme, également présent dans la liturgie, est conservé dans l’expression « l’invention de la Sainte-Croix » (1270) XX . Inventer s’oppose à imiter, copier, certes. Mais on voit que le terme est ambigu : il faut inventer quelque chose pour le trouver. Ou bien le trouver pour en être l’inventeur. Nous tournons en rond. Dans ce cas précis, dans cette invention qui oscille d’un côté ou de l’autre en ruban de Mœbius, qu’est-ce que faire ? Œuvrer avec une matière première déjà là, enfouie dans les abysses de l’Océan Indien jusqu’à ce qu’on l’ait trouvée. Comme le Laocoon, trouvé en 1506, était enfoui dans le sol de Rome. Dans le cas de Hirst, travailler « à façon » un matériau archéologique, lui donner une forme, fait passer ce matériau dans le domaine artistique. De même les photos de Paris par Eugène Atget sont passées, au MOMA de New-York, du département documentaire de la photographie à son département artistique. Il s’agit de remodeler un matériau, de changer radicalement de point de vue, de modifier profondément la façon de voir. Il y a un substantif pour désigner cette opération : le façonnage. Quelle est ici la matière première ? Les « trésors » (ainsi nommés dans le titre de l’exposition de Hirst), la cargaison fabuleuse trouvée dans l’épave, « inventée » par Damien Hirst qui l’expose comme son œuvre propre. C’est ce que nous disent les explications affichées à l’entrée de la Punta della Dogana. On aurait eu affaire à une démarche conceptuelle, à une sorte de trésor « ready-made », Juridiquement, il en aurait eu le droit. Sauf que ce trésor soi-disant trouvé, exhumé, a été entièrement fabriqué sous ses ordres, inventé par l’artiste et réalisé par lui-même et sa centaine d’assistants, sans doute aussi de la main-d’œuvre chinoise. D’ailleurs parfois les cartels indiquent : made in China. En fait, il a dissocié l’usage courant des verbes « trouver » et « inventer », brouillé le sens de l’étymologie. Et c’est cela qui a fait scandale. Témoin quelque part dans la Punta della Dogana, une statue de l’artiste lui-même en vieil homme (The collector with friend), en bronze, couvert de concrétions marines comme s’il avait passé deux mille ans au fond des eaux de l’Océan indien, tenant par la main un Mickey avec lequel il aurait séjourné tout ce temps. Et là, ce qu’il façonne serait la figure de l’artiste en éternel enfant, mais à cette enfance selon Bachelard qui n’appartient à aucun temps historique ni à aucun présent. Hirst invente en faisant semblant de fouiller concrètement, il opère un retournement de point de vue. Le matériau qu’il façonne est virtuel, enfoui, certes, mais en lui, comme le ferait le narrateur proustien de La Recherche ou le héros des Cahiers de Malte Laurids Brigge. En fait, Hirst a l’habitude de procéder par façonnage. En 1991, il avait œuvré en mettant pour la première fois dans du formol cette « matière première » qu’était un Requin, pêché à sa demande par un pêcheur australien, et plus tard une Mother and child divided (1993). Le requin, simplement immergé dans du formol exposé dans un aquarium et nommé The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living [L’impossibilité physique de la mort dans l’esprit d’un vivant], a dû, au bout de quelques années, être presque totalement remplacé, car le formol n’avait pas suffisamment imprégné l’animal dont la chair, s’étant diffusée en lui, l’avait irrémédiablement abîmé. Seule la peau a été conservée pour mouler un corps d’animal artificiellement reconstitué à la manière des taxidermistes. Si nous sommes maintenant attentifs à la double étymologie du façonnage, nous remarquons que facere (faire) le dispute à égalité avec fingere (feindre) et conduit à la fiction, mais encore à « faction », à l’idée d’un acte « factieux », ce dont relèverait cette formidable exposition de Venise, aux dires de certains critiques indignés. Envisagé du côté de « feindre », le travail « à façon » ne suppose aucun effort physique, il ne dérive pas d’un labor (où ce qui serait mis en avant relèverait du laborieux). En revanche, utiliser le travail de la nature et celui du temps, avec…

Je m’appelle Maryam

Depuis que ses parents ont dû quitter le pays là-bas où elle est née pour s’installer ici, Maryam ne joue pas, ne parle pas, ne mange pas. Les valises étaient trop remplies : pas de place pour…

Krautgarten - 67 - novembre 2015 - KT 67

Sommaire • Tu sais où tu vas par Robert Schaus • Robert Schaus : Comme on s’étudie sans narcissisme dans un miroir par Albert Moxhet • Die Künstlerin…

Li Beldjike dins l’ penin

Deus bombes petnut a Brussele, les metros rôlnut Mårdi l’ 22 d’ måss . Après awè fwait on gros betch al sitåcion a m’ båshele ki va passer s’ djournêye…

Que sont les mastouches?

Dans La Wallonie, le pays et les hommes , section Lettres – Arts – Culture, t. II, Marcel Thiry a rédigé plusieurs articles très intéressants sur divers…

Walonreye. Nosse comene dit « Oyi »

Ene novele labele ki dijh comenes ont siné po l’ awè, li prumî d’ måss, a Nameur, dins les waibes del vice-prezidinte del Walonreye,…

Di davance et d’ ouy. Côps d’ cour, côps d’ betch

Fåt i croere li «  Canard enchainé » do 18 di nôvimbe 2015 ki rapoite on pretchmint…

Çou k’ djåzer walon vout dire ( Istwere / motlî walon )

Ci nute la, endè touma 3 ou 4 do costé d’ Ougrêye et d’ Kincampwès ossu.…

Bons condjîs a vozôtes terto(te)s

Mucyin Mahin Illustré par

Ratacaedje. Sol tins ki l’ dierinne Rantoele esteut el posse, Brussele esteut atakêye. Des Walons et des ôtes, di totes les nåcionålités…

Beldjike beldjikinne: dire pardon ås Walons?

Ci sereut çou k’ on (ene) responsåve del « Kiminålté » divreut fé publicmint, po totes les sofrixhances ki l’…

Gudule, l'écriture en signe de tolérance

En publiant en 1987 chez Syros Prince charmant poil aux dents, Gudule signait son premier opus pour la jeunesse, entamant…

Vos sintoz l’ laume, mi chone-t-i.

L’abbé Pirot, missionnaire au Canada, nous quittait, il y a 60 ans (le 19 septembre, précisément). En 1950 avait paru Contes…

Mins pocwè l’ voeyeut on voltî?

C’ est dandjreus a cåze di s’ coûte durêye come prumî minisse (nén co troes moes), et di si assazinaedje a 35 ans. Kimint nd ariva-t…

Lès Rogâcions d’ la Mèlanîe

Lès fésses du Pôques astièt a pon.ne oute, ku nosse curé, sins pus ratinde, anonce lès Rogâcions : - Come lès-ôtes anées, di-st-i, èles…

Li Rantoele - 74 - Li Rantoele / esté 2015

Sommaire • Istwere di l’ Afrike par André Chauvaux • Al corwêye par Lucyin Mahin • Frankisté, frairisté, ewalisté ? par Richard Joelants…

Ègzistè, po cwè fè ?

─ Tchofile, to pôrès m’ dîre pocwè èst-ç’ k’ on-z-a vnu ô monde ? Dimeûre simpe èt ni vins nin dîre : i fôt fè ci, fè ça, n’ nin vnu prétchè,…

K’-est-rond disconte Franc-Cwårt

L’ avni do walon plaidî so RTL, 19.08.2015  voir web   Cayron disconte Francård ? selon Jean Cayron « Li walon est i mançî d’ disparexhe…

Sondje z-î

A mon fils Come èl pètit pouyan , un djoûr, kite la covrèsse, Twa ossu, un bê djoûr, tè kitrès pére èt mére, Tè lès lêrès tot seû, avu leû grande tristèsse T’ a vèrès dins la vîe…

Li Rantoele - L° 85 - 2-2018 - Ervinowe do (bon) tins 2018

Sommaire • Beldjike beldjikinne: dire pardon ås Walons? par Lucien Mahin • Walonreye. Nosse comene dit « Oyi…

Espert po les dmandeus d’ tcharité

Beldjike : noste apriyesse avou... Mi, dji so Ayicyinne et dj’ aléve voltî ås conferinces po dmander des çanses po Ayiti. Et mi, dj’…

Frankisté, frairisté, ewalisté ?

Pol Rantoele 73, nos avéns dmandé a des djins d’ hintche çou k’ i pinsént del campagne « dji so Tchårlî ». Ritchåd Joelants…