LE SECRET Deux ans après, nous en trouvons encore des traces sur internet, sur Youtube notamment, de cet événement de 2017 qui a pris de court, « estomaqué », parfois scandalisé, le monde de l’art. Les Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst se sont déployés, sur quelque cinq mille mètres carrés, dans les deux sites vénitiens du collectionneur François Pinault : la Punta della Dogana et le Palazzo Grassi au bord du Grand Canal, un peu avant la Biennale d’art contemporain, au point de quasiment l’éclipser.
Du 8 avril au 3 décembre 2017, ces « Trésors de l’Épave de l’Incroyable » offrent à la vue des visiteurs l’immense collection hétéroclite d’œuvres trouvées dans l’épave d’un bateau, l’Apistos (« incroyable » en grec), coulé près des anciens ports commerciaux de l’Azanie, sur la côte africaine de l’Océan indien, il y a deux mille ans. L’esclave romain affranchi devenu ce fabuleux collectionneur se nommait…
Lettres de Liège. Littérature wallonne, histoire et politique (1630-1870)
Genre : Essais littéraires Editeur : en coédition avec Le Cri Format : 16 X 24 cm Nombre de pages : 253 p. Date de publication : 2012 ISBN : 978-2-8710-6593-7 Prix : 21,00 € À propos du livre L’ouvrage entend saisir une image des lettres dialectales, en région liégeoise, à trois moments privilégiés de leur histoire. Des Dialogues de paysans offrent un tableau des misères de la guerre au XVIIe siècle. Inscrits dans le cadre de conflits internationaux, ils se lisent également sur la toile de fond de la politique communale, où s’affrontent Chiroux et Grignoux. Le « Théâtre liégeois » du XVIIIe siècle renvoie à la guerre de Sept Ans et au choc culturel, notamment linguistique, que représente le contact avec les troupes françaises. Enfin, on met en évidence combien le « renouveau dialectal » du milieu du XIXe siècle, illustré par la création de la Société liégeoise de Littérature wallonne en 1856, est préparé par une importante production politique opposant catholiques et libéraux francs-maçons. Cette littérature militante comporte une évocation de la ville mosane et des bouleversements urbanistiques contemporains à laquelle l’amateur pourra trouver le charme des photographies d’autrefois. La « poésie ouvrière » y promène le lecteur des alentours du vieux pont-des-Arches, avec la « nouvelle » tour de Saint-Pholien, vers l’ancien Collège communal, le Jardin Botanique, le marché aux fromages de la place…