Résultats de recherche pour “Jacques Pohl” 151 à 180 (533)

Contes au carré

Auteur, illustrateur, graphiste, Loïc Gaume s’aventure dans les livres pour la jeunesse et laisse présager d’un bel avenir dans le milieu. Son recueil de contes pas comme les autres…

Toujours le vent visite les bannières

Jacques Vandenschrik  est un poète triplement discret. Il publie peu, et seulement des livres longuement, soigneusement…

Poppeup !

Pour fêter les 30 premières années de sa maison d'édition – "des années libres et farfelues" – Benoit Jacques se mue en Ingénieur papier. Sinon comment appeler le créateur qui signe un…

Djan d'Mâdy

Djan d'Mâdy est un personnage historique attesté au VXVIIème siècle, dont la figure est très vite devenue populaire en Gaume, au point d'incarner aujourd'hui encore l'esprit farceur, frondeur,…

Contre tous chacaux*: A Tribute to Bob Morane**

Le ton est donné… que dis-je ?… uppercutté … dès la couverture ! Le titre Contre tous chacaux (écho…

La véritable histoire de Sigmund Freud : une comédie scientifique / Die wahre Geschichte von Sigmund Freud : wissenschaftliche Komödie

Dans cette « comédie scientifique » figurent Sigmund Freud, sa fille Anna – qui a un net penchant pour les filles — , Sandor Ferenczi, élève le plus doué de Freud au point de faire peur au « Professeur » ! La Princesse Marie Bonaparte est hantée par ce qu’elle croit être sa frigidité, Lou Andreas-Salomé est selon Freud, la «  poétesse » de la psychanalyse et une vraie « cocotte », Mélanie Klein est analysante dépressive de Ferenczi. Jacques Lacan, appartenant à une autre génération, se prend pour Freud Le Second; contre toute évidence, il met parfois son grain de sel dans les…

L’institution de la littérature

Jacques Dubois a eu une carrière riche, cohérente et multiple [1] . L’enseignement universitaire (d’assistant en Moyen Âge à professeur…

Le plus important

« Le plus difficile… », chantait Jacques Dutronc aux jours dorés des  sixties , en se marrant lui-même de ses  plans-drague  foireux. Ziska Larouge, elle, nous interprète,…

Stella Maris

Comment saisir la singularité de la Mer du Nord sans s’immerger dans le premier couplet du Plat Pays de Brel ? Comment toucher sa poésie en se gardant de prolonger les lignes de fuite humides…

Littérature belge d’aujourd’hui. La Brosse à relire

Se présenter comme « critique littéraire » peut s’avérer une entreprise…

Le musée

La première édition du  Musée remonte à 1976. À l’époque, le texte parait aux éditions Jacques Antoine. Les éditions Névrosée décident de le rééditer aujourd’hui…

Les ennuagements du cœur

Yves Namur est un homme-orchestre de la poésie : directeur et fondateur des éditions du Taillis pré, nées voici vingt ans, chroniqueur au  Journal des poètes,  éditeur…

L’épreuve et le baptême

Dans la tradition juive, le mikvé est un bain rituel utilisé pour l’ablution, nécessaire aux rites de pureté. Le baptême chrétien y trouve sans doute…

Testostérone

Le mariage peut être une cage dorée. Tel est le constat d’Eva et Iris, les deux protagonistes de Testostérone , de Jean-Luc Renard, roman dont le titre reflète bien la domination,…

Coup de chaud à la Butte-aux-Cailles

Parce qu’il aura fallu attendre ses 56 ans pour que son nom apparaisse sur la couverture d’un roman, les mauvaises langues qualifieront…

Scènes d’amour ; et autres cruautés

Scènes d’amour et autres cruautés est une expérience littéraire unique. Jacques Richard, à la manière d’un peintre sur…

Le carré des Allemands, journal d’un autre

Il y a différents types de cimetières. Loin des Vallées des Rois et des Reines, des croix blanches militairement…

Histoires singulières

Ah qu’il doit être bon de n’avoir jamais lu Muno, pour pouvoir enfin le découvrir. Avec Histoires singulières , «Espace Nord» ouvre cette porte au jeune lecteur, ou rend…

Donc c’est non

Alors que d’aucuns devraient se faire inoculer quelque vaccin pour guérir de la rage d’apparaître qui semble les tenir, Henri Michaux incarne un contre-exemple absolu dans le refus…

La forêt-mémoire

Comment imbrique-t-on dans sa mémoire les souvenirs, doux ou douloureux ? Comment faire pour qu’ils se transfigurent, se floutent et ne nous digèrent pas tout cru ? Dans…

Riquet à la houppe

Un nouveau roman d’Amélie Nothomb en ce mois d’août ? D’aucuns haussent déjà les épaules : évidemment, l’auteure n’a pas manqué une rentrée littéraire…

L’écriture et la foudre. Jacques Izoard et François Jacqmin. Deux poètes entre les choses et les mots

La collection d’essais tirés des conférences prononcées lors de ces rencontres privilégiées que sont les Midis de la poésie comptait déjà, parmi les grands noms qui l’émaillent, Pasolini, Brecht, Bauchau, Duras, Aragon… Grâce à l’étude que livre Gérald Purnelle, professeur à l’Université de Liège, deux Liégeois viennent rejoindre cette cohorte d’éminences : Jacques Izoard et François Jacqmin. Comparer deux poètes, ou plutôt deux voix poétiques, est un exercice plus complexe qu’il n’y paraît. Il ne s’agit pas de superposer des citations ni de computer des corrélations lexicales ; encore faut-il sonder au cœur et aux reins leur œuvre respective, via les récurrences thématiques, les fantasmes, le ton, la vision dont elle est porteuse. Une naissance et une mort en région liégeoise augmentées d’une contemporanéité d’écriture ne suffisent en effet pas à fonder une connivence entre poètes, même si elles permettent d’entrevoir quelques traits de parenté.Gérald Purnelle a très bien mis en exergue les différences de tempérament des deux hommes, et ce sans entrer dans le détail de leur intimité vécue, mais en se plaçant d’emblée sur le terrain de leur ethos social comme littéraire.Quelles silhouettes, et quelles carrures que celles de ces frères séparés. D’un côté, Jacques Delmotte au pseudonyme de col alpin, « militant » de la cause poétique, qui s’y dépense sans compter, s’y brûlera ;  homme de réseaux (il n’a jamais cessé de publier concomitamment aux plus grandes enseignes et dans des revues éphémères, confidentielles) et de rencontres (pas un seul « écrivant » à Liège pour ignorer le passeur magnifique qu’il fut) ; professeur, qui savait susciter l’éveil à la fécondité de la langue française parmi ses classes de techniques / professionnelles, par exemple en leur livrant en pâture un « poème du jour » à discuter, dépecer, noter sur dix ; diseur enfin à la sensualité directe, poète tactile, rebelle jusqu’au bout au(x) cloisonnement(s). De l’autre, François Jacqmin, homme d’un seul nom de famille, avouant volontiers que la découverte de la poésie marqua une « fracture » dans son existence, manifestée par un « manque d’adhésion généralisé », ce qui n’est pas sans évoquer un certain Henri Michaux ; compagnon de route – y avait-il une autre manière d’en être ? – du surréalisme d’après-guerre, s’auto-désignant comme « le membre le plus tranquille de la Belgique sauvage » ; homme du retrait, du confinement de sa parole, de la divulgation au compte-goutte, qui publie son premier recueil d’importance, Les Saisons , à l’orée de la cinquantaine en se tenant loin des coteries, des logiques de conquête du champ. Jacqmin, silentiaire d’un empire intérieur à dimension de jardin.Gérald Purnelle a parfaitement saisi à quel point « l’écriture poétique d’Izoard et de Jacqmin se fonde également sur une permanente perception du monde comme origine et, comme enjeu, sur l’inscription du sujet dans ce monde et dans le langage ». Ce postulat explique la réticence – le refus ? – manifestée par Izoard à intellectualiser le réel, et à l’inverse les ressorts émotionnels, frisant l’extase, qui sont présents dans l’expression de Jacqmin ? Et là où Izoard entre en contact avec des matières, des étoffes, usant sans vergogne de l’œil, du doigt, de la langue, du sexe, Jacqmin approche par cercles concentriques, franchissant par paliers les couches invisibles qui ceignent l’essence des choses. Une essence qui, évidemment, se révèle évanescence.Le verbe est alors ressenti tout différemment de part et d’autre. Pour Jacqmin, il y a une inaptitude à exprimer les profondeurs du sensible : ainsi explique-t-il dans un entretien accordé à Revue et corrigée au mitan des années 80 : Je considère que c’est une injure vis-à-vis du monde que de le désigner, que de lui coller un verbe sur le dos et de dire à cet objet « voilà ce que tu es ». Et je ne fais pas plus confiance à ma pensée qu’au langage, ce qui veut dire que la situation est tout à fait bloquée. On retrouve la contradiction dans le fait que je continue d’écrire. Pour Izoard, par contre, qui exerce son écriture comme un décloisonnement, le langage est vecteur de projection vers l’autre. Ne pas se retrancher derrière les vocables, mais faire en sorte qu’ils soient le salutaire fil conducteur allant de l’un à l’autre. Briser ainsi le halo de vide autour des êtres, les aimer. ( extrait de Ce manteau de pauvreté , 1962 )Le mérite d’une telle étude, au-delà de l’outil d’analyse qu’elle fournit, est de constituer un irrésistible incitant à se ressourcer, d’un mouvement parallèle, chez Jacqmin et Izoard, recto et verso d’une même lecture réenchanteresse du monde, avers et revers d’une même…

Les hommes préfèrent les grottes

«Je m’appelle Hubert. On m’a déjà dit que c’était un drôle de prénom, mais personnellement, je ne trouve pas. Pour moi, Jean-Jacques…

Les Mots et les Images

On ne s’en souvient pas toujours : parallèlement à sa production picturale, René Magritte a beaucoup écrit. Aux articles, tracts, manifestes, aphorismes, scénarios…

Le silence de Belle-Ile

Cédric, un assureur qui a choisi son métier sans conviction, revient dans sa Bretagne natale pour accompagner les derniers moments de vie de son grand-père. On…

Ripple-Marks

S’il y a bien un événement dont on peut se réjouir en cette année littéraire, c’est la réédition de Ripple-marks de Jean Muno. Bien sûr, c’est à l’Académie royale de langue et de littérature…

Livrés aux géographes

Comme il l’a déjà fait plus d’une fois, Jacques Vandenschrick n’hésite pas à reprendre dans Livrés aux géographes une thématique qu’on aurait…

L’enfant des ravines

Dans l’œuvre d’Antoine Wauters, l’enfance s’avance comme un pays que l’on retrouve par l’écriture. Terreau magique, univers qu’on porte en soi, entre…

La maison des veilles

La réédition d’une œuvre de Stanislas-André Steeman est toujours bienvenue. Elle rend aussi justice à un pionnier du roman policier moderne…