Blues Social Club, septième livre de Lorenzo Cecchi, rassemble sept nouvelles aux couleurs de notre temps si paradoxal où le bonheur se joue souvent, l’air de rien, dans une ambiance de kalachnikov !Lorenzo Cecchi est un écrivain qui sait décliner dans ses récits les subtiles variations du noir en littérature. Il ne s’agit pas ici de « littérature noire ou de polar » mais bien de récits où les hommes et leurs affaires tombent en torches enflammées du haut de leurs ambitions ou projets.Quand tout va bien, il faut se méfier et souvent, c’est qu’il y a un problème dans la comédie humaine. Cette affirmation un peu simpliste est par ailleurs, il me semble, une des conditions de la littérature. Le noir lui va si bien.Lorenzo Cecchi livre dans Blues Social Club sept…
Lorenzo Cecchi, dans son dernier roman, Paul, je m’appelle Paul, traite des questions les plus intimes qui soient : la fratrie, l’identité perdue et retrouvée, les secrets de famille, la fiction qui occupe toute vie et la transforme au fil du récit que nous en faisons…Dans ce livre sous forme d’enquête, l’auteur est marqué, comme dans tous ses livres, par le besoin de rencontrer des hommes là où ils sont les plus vrais, dans de fines constellations de situations troubles et lumineuses à la fois.Paul, je m’appelle Paul raconte le récit d’un homme qui en rencontre un autre et cette rencontre improbable va donner lieu à une quête et une enquête qui a la vérité pour objet. Jean-Luc Jeandrain est journaliste, critique d’art. Il…
Lorenzo Cecchi ouvre Protection rapprochée, son dernier recueil de nouvelles, sur une citation d’Ilaria Gremizzi, désignant « la terre entière » comme une « ébauche géante ». Et c’est dans ce monde, « jamais prêt pour y vivre », qu’il va nous guider. Un monde où un déficient mental s’improvise ange gardien d’une « Miss Fête de la Bière » locale, sur fond de misère économique et relationnelle, de népotisme minable. Un monde où les avocats envient les truands depuis l’enfance, quand ils ne risquent pas leur genou pour venir en aide à des comptables véreux. Un monde où il faut empêcher des amis ivres de s’en prendre à leur femme, où des mineurs désœuvrés creusent des trous dans leur jardin pour y trouver de la houille, où les patrons se font…
Né à Charleroi en 1952, Lorenzo Cecchi a commencé à publier tardivement avec un premier roman remarqué, Nature morte aux papillons (Castor Astral éditions, 2012). Il fut ainsi sélectionné pour le Prix Première de la RTBF, ainsi que les prix Alain-Fournier, Saga Café et des lecteurs du magazine Notre Temps. Depuis, l’auteur belge, prolixe, alterne romans et recueils de nouvelles : La solitude des anges gardiens est son neuvième titre.Ce recueil propose quatre nouvelles et, à travers elles, toute une atmosphère à l’italienne. Des hommes sont au cœur de ces récits, Felice et Pierino ; Francesco francisé ou plutôt belgicisé en François ; Fernando di Mauro et Armando ; Tristano et son patron Hugo Marazzi, mais aussi des femmes qui sont loin d’être des faire-valoir :…
« Tous, nous sommes faits de la même façon, vulnérables et tellement prévisibles ». Tous, nous ne pouvons qu’acquiescer à cette sentence de Vincent, le narrateur du premier roman de Lorenzo Cecchi, jeune écrivain de soixante ans, issu de l’immigration italienne, comme Girolamo Santocono et Nicole Malinconi. Tous, mais chacun à notre façon et de manière imprévisible…
Ainsi ce narrateur, fils de mineur, étudiant en sociologie dans les années septante, vit sa jeunesse sur le mode passif, atone et banal. La vie lui réservera tout de même quelques surprises sous les traits d’une étudiante libertaire. Alors qu’il est voué à épouser Carine qu’il n’aime pas, il rencontre Suzanne. Avec elle, ce n’est pas le mariage obligatoire mais le sexe quand, où et comment…
Les auteurs belges francophones issus des familles italiennes qui ont émigré en Belgique à la moitié du 20e siècle ont marqué notre patrimoine littéraire d’une empreinte forte. Ils nous ont donné des œuvres qui font désormais partie de notre bien commun et dont la valeur n’est plus à démontrer. Lorenzo Cecchi est au nombre de ceux-ci et le dixième ouvrage qu’il nous livre aujourd’hui, qui comporte deux parties distinctes, y apporte une note spécifique.Se fondant essentiellement sur son expérience personnelle, il nous relate dans Comme un tango l’histoire sa famille de 1947 à 1974. Celle de ses parents, Osvaldo et Mirella, avant leur départ de leur région natale des Marches pour la Belgique, alors qu’ils vivaient de débrouille sans espoir de sortir de leur condition.…
Lorenzo Cecchi est né à Charleroi en 1952. Agrégé en sociologie, il a été animateur de maison de jeunes, promoteur de spectacles au Théâtre National, administrateur de sociétés, ou encore commissaire d’exposition avant de terminer sa carrière en tant que commercial dans une société de protection contre l’incendie. Pendant dix ans, il a également enseigné la philosophie de l’art à l’académie des Beaux-arts de Mons. « Lorenzo Cecchi a commencé à publier tardivement avec un premier roman remarqué, Nature morte aux papillons (2012), sélectionné pour le Prix Première de la RTBF, ainsi que les prix Alain-Fournier, Saga Café et des lecteurs du magazine Notre Temps. Depuis, l’auteur belge, prolixe, alterne romans et recueils de nouvelles », écrivait à son propos…
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