Jacques a une vie bien rangée. Sa boîte à tartines dans sa petite mallette, il se rend sans joie au bureau où il vient d’être gratifié du titre de low performer.
Par-dessus tout, l’absence de son fils lui pèse. Pourquoi Bruno a-t-il coupé les ponts avec la famille ?
L’arrivée d’une nouvelle collègue au sein de son entreprise va troubler Jacques et l’amener à tout remettre en question.
Auteur de L’enfer du bocal
Le philosophe Alexandre Jollien, dans son Petit traité de l’abandon, a émis l’idée que, « rencontrer l’autre, c’est se reposer un peu de soi ». Sans nul doute, Jacques Janssens pourrait à présent acquiescer devant cette sage affirmation. Il y a neuf mois infinis, sa vie et son moral avaient lourdement chuté. Dans la société où il performait depuis des années, suite à un remaniement (et de basses manigances), sa place dans l’organigramme avait connu un renversement copernicien : il « avait dégringolé, le Jacques, [et] se rangeait dans la ligne large des employés de base, tout en bas de la page ». Au boulot, coincé derrière les vitres de son espace délimité dans l’open space, ce low performer passait ses interminables…
Tania
06 février 2023
« L’enfer, c’est les autres » écrivait Sartre dans "Huis clos". Dans ce récit dédié par la romancière à ses fils, le bocal est d’abord celui de la sphère familiale, mais pas seulement.
On y reconnaît bien notre époque et la fragilité des rapports humains.
J'ai beaucoup aimé le "gâteau du bonheur" dont Verena Hanf donne la recette.
http://textespretextes.blogspirit.com/tag/l%27enfer+du+bocal