Résultats de recherche pour “Collectif” 211 à 240 (578)
Manuel est à la fois le pseudonyme de ce jeune auteur belge issu du collectif Mycose, et le nom du concept de ce travail de bande dessinée expérimentale cérébral…
Padouk est trop malade pour survivre, il demande à ses amis, dont Jojo de la Jungle, de le laisser mourir. Quelques années plus tard, la vie a repris son cours, mais un jour,…
Entre nous les proies les plus dangereuses
Sébastien FEVRY , Entre nous les proies les plus dangereuses , Cheyne, coll. « Verte », 2023, 89 p., 19 € ,…
Superfaible! : Penser au XXIe siècle
Le goût du paradoxe et de la provocation chers à Laurent De Sutter a-t-il atteint dans ce livre le comble de l’insolence avec…
Que faire, que crier face à un monde qui sombre, qui s’enfonce dans la musique de la fin ? Que faire de ses rêves, de sa rage, des arcs-en-ciel de…
Si les alouettes s’élèvent le plus souvent en solitaire, c’est toutefois à deux qu’elles accomplissent l’interminable ascension, sans cesse reconduite, à la période des amours.…
Dans une caserne d’un autre temps, dans la cantine des cantines, Marcel Schmitz achève son déjeuner. Après cet essentiel moment de pause, il retourne à la mère de ses obsessions : une cité céleste descendue…
Ce qui nous différencie des grands animaux, c’est pas tellement le rire, c’est qu’on triche tout le temps. Premier roman d’ Antoine Jobard , Atelier panique est une histoire…
Amélia Quinquet vit en pilote automatique une vie qui ne lui convient pas. Vendeuse dans une librairie sombre et poussiéreuse, elle sent le mal-vivre et les…
Murmurations est le premier recueil publié par Laura Schlichter , née en 1978 à Besançon. Fixée aujourd’hui à Bruxelles, elle y a rejoint en 2022 le collectif Slameke , développé…
« Très franchement, je ne crois pas qu’on puisse parler d’un monde dans la langue d’un autre monde. Je ne veux pas dire que ce ne serait pas souhaitable, simplement que ce n’est peut-être…
Grégoire Polet consacre à la Belgique deux ouvrages parus simultanément : le premier à l’enseigne de Gallimard, le second dans la collection « Belgiquese.Dans…
La tribu Bodart-Richter : Entre écologie et poésie
Florence RICHTER et François OST (dir.), La tribu Bodart-Richter. Entre écologie et poésie, AML Éditions, coll. « Archives du…
Martine, une aventurière du quotidien
Laurence BOUDART , Martine. Une aventurière du quotidien , Impressions nouvelles, coll. « La fabrique des héros », 2021,…
Avoir le temps : Essai de chronosophie
Si la philosophie, depuis l’étonnement, s’exerce dans la questionnement radical, aucune question, outre celle du « pourquoi y…
Les poètes ne manquent pas, dans ce pays sans étoiles. Mais tous n’ont pas le même pouvoir d’évocation. Il ne suffit pas de mettre en musique une expérience ou un souvenir. Il faut d’abord…
Dans la chambre de ce luxueux hôtel, l’homme nu est ligoté et bâillonné sur le lit. De l’autre côté du gun , le revolver, qui le menace, il y a une adolescente de presque 16…
Nouvelle sur le thème du tsunami, thème collectif du numéro 257 de la revue "Marginales"
Pol Newman est un jeune homme qui n’a rien de remarquable. Pas spécialement beau ou intelligent, il se contente de végéter après avoir obtenu son diplôme de…
L'Ardenne, terre de contes et de légendes, a inspiré maints auteurs. Dans le domaine des lettres wallonnes, elle est toutefois peu représentée, à l'exception de l'oeuvre…
Virginia Woolf, écrire dans la guerre
De Virginia Woolf nous ne connaissons que peu de portraits. À vrai dire, toujours le même, présenté sous différentes…
À l’automne 2013, Jean-Louis Buecher, de la compagnie Smala Bleu-Théâtre, anime des ateliers créatifs à la maison d’arrêt de Pau. Il a proposé…
L’ouvrage propose de découvrir treize œuvres choisies pour la présence de la couleur bleue. Que ce soit une simple touche ou une dominante, cela donne lieu à une observation…
Cinquième ouvrage de la série Les Comptines chez Père Castor Flammarion, avec 26 comptines de Pierre Coran, de Z à A (en sens inverse à l'alphabet), où chaque…
Un ballon dans un pré. Un escargot l'escalade, un chat s'approche. Puis une mouche se mêle de la discussion. Que croyez-vous qu'il arrive ensuite ? C'est le premier…
Ma première histoire de l'architecture
Qu'est-ce qu'une « ziggourat » ? À quoi reconnaît-on l'architecture du Moyen Âge ? Les pyramides ont-elles toutes…
Eve Bonfanti et Yves Hunstad, accueillir l'inattendu : dialogue avec Frédérique Dolphijn
On connaît déjà les différentes collections littéraires et imagées des éditions belges Esperluète , cette maison qui soigne particulièrement les écritures singulières alliées à un art visuel de choix. La rentrée littéraire est pour Esperluète l’occasion de présenter une toute nouvelle collection, « Orbe », qui offre à lire, sous la forme des dialogues, des réflexions d’auteurs à propos de leur pratique d’écriture et de lecture. « Qui suis je ? C’est la question que les autres posent – et elle est sans réponse. Moi ? Je suis ma langue » écrivait si justement le poète palestinien Mahmoud Darwish dans Une rime pour les Mu’allaqât en 1995. C’est par cette question complexe posée à l’auteur que s’entame chacun des dialogues d’« Orbe » . On habite sa langue moins qu’elle nous habite, moins qu’elle nous façonne et qu’elle nous hante. Disons-le : la langue évolue moins avec nous que nous auprès d’elle. Avec « Orbe », il est question de définir ce qui, pour chaque auteur a provoqué un désir lié à l’écrit. Ce désir, individuel et propre à chacun, s’inscrit dans un rapport au monde, à soi et à la lecture. L’enjeu, ici, sera de découvrir différents mécanismes et processus d’écriture et de création.La collection se veut ouverte à tous les genres littéraires, qu’il s’agisse du roman, de poésie, de nouvelles, de traduction, de théâtre, d’un scénario de film, de bande dessinée ou de littérature de jeunesse. Elle s’adresse à ceux qui s’intéressent au processus d’écriture ou aux auteurs interrogés en particulier, ainsi qu’aux enseignants et participants des ateliers d’écriture.Initiée par l’écrivain et cinéaste Frédérique Dolphijn , la collection présente trois premiers ouvrages dont elle signe le dialogue. Pour chacun d’eux, elle a choisi des mots à l’intention des auteurs. Ces derniers ont été piochés de manière aléatoire, les uns après les autres, et ont initié le début d’un nouveau chapitre et d’une ébauche de réflexion.L’emploi de la deuxième personne, tu , lors de chacun des entretiens, souligne le caractère spontané et non artificiel des dires de l’interrogeant comme de l’interrogé. Nul besoin de faire beau, ici, et c’est ce qui émeut dans le propos : d’entendre les rires et les hésitations entre les lignes nous fait nous, lecteurs, prendre part au dialogue à notre tour. Ève Bonfanti et Yves Hunstad, Accueillir l’inattendu Comment écrire pour enfin dire en public ? Dans cette conversation, il sera question de théâtre et d’une certaine écriture de la transmission.Eve Bonfanti et Yves Hunstad, tous deux acteurs et auteurs de théâtre, ont décidé de mêler leur virtuosité pour fonder la compagnie La fabrique imaginaire . Écrire en duo implique le challenge de la symbiose et de l’entente qui force à passer outre les questions d’égo. Deux écritures faites une, en perpétuel mouvement, donc, inattendue ; en allers-retours de l’une à l’autre, où le public est partie prenante de la création et interroge sans cesse l’auteur. Imprévu Yves : On parle bien de l’écriture… Dans l’acte de jouer, il y a zéro imprévu. Sauf s’il y a un accident qui vient de l’extérieur. Mais de notre part, on ne crée pas d’imprévu quand on joue. On espère qu’il arrive pour orienter l’écriture, pour l’enrichir. Eve : Cet imprévu positif, là dans l’écriture et qui est reproduit après de manière illusoire dans le jeu, provoque une tension… presque une supra conscience dans le cerveau du public… Tout se tend vers ce moment : qu’est-ce qui va se passer ? Colette Nys-Mazure, Quelque chose se déploie C’est par ce dialogue avec Colette Nys-Mazure que s’est lancée la collection « Orbe ».Grande lectrice et enseignante inaltérable, l’incontournable poète, nouvelliste, romancière et essayiste dont l’œuvre a été récompensée de nombreux prix incarne plusieurs facettes de l’écriture poétique. Elle pose, dans ses pages comme dans son quotidien, un regard et une attention soutenus aux autres et à leurs écritures. L’autre C’est vraiment exigeant, l’autre… C’est à la fois l’autre en soi… d’étrange, de différent, d’inquiétant ; c’est l’autre, immédiat, avec qui on vit avec qui on tente de composer (…) Dans les livres que je fréquente, il y a une part des auteurs que j’ai appris à connaître. Mais il y a aussi tous ceux que j’ai envie de découvrir, que je ne connais absolument pas, et qui sont à des milliers de kilomètres de mes préoccupations ou de mes façons d’écrire (…) Il y a une rencontre avec un livre… mais une rencontre qui présuppose des deux côtés une disponibilité. Jaco Van Dormael, Écrire le chaos Qui sommes-nous ? Qu’est-ce que le sens, existe-t-il un sens, que faire de ce chaos qui nous traverse ? Cinéaste de l’imaginaire et de ce qu’il peut y avoir de grand dans l’enfance, Jaco Van Dormael pose chacune de ses réponses sous le signe du questionnement. Se définissant, à la suite de Luigi Pirandello, comme « Un, personne et cent mille », il interroge avec nous le processus de création.C’est à l’écriture de scénario que Frédéric Dolphijn s’intéresse avec Jaco Van Dormael. On y découvre comment, écriture à part entière, elle induit également une création multiforme. Incarnation Celui qui incarne le plus, c’est l’acteur. C’est en ça que l’écriture que je fais est une écriture collective ! C’est à dire que je vis avec des fantômes pendant des années, dont je note les conversations par bribes, qui me sont très familiers, pour lesquels parfois j’ai de l’amour, parce que je les connais bien. Ils changent de visage régulièrement. (…) ce sont des « multi personnages. (…) En général on dit qu’il y a trois écritures : l’écriture du scénario, l’écriture sur le plateau et l’écriture au montage. On ne parle jamais de la quatrième écriture, la plus importante : celle du spectateur qui retient certaines choses, en oublie d’autres, inverse les scènes, fait dire à tel personnage des choses qu’il n’a pas dites, et qui se réapproprie le film. Victoire de Changy Dans cette conversation, il sera question de théâtre et de l’écriture de la transmission. Comment dire pour un public ? Le spectateur devient partie prenante de la création dans les interrogations de ces deux auteurs de théâtre. Eve Bonfanti et Yves Hunstad ont décidé de mêler leurs talents ; écrire en duo implique une symbiose et une entente de travail qui dépasse les questions d’ego. La finalité est directement au centre du processus. Il ne s’agit donc pas de double jeu mais de construire cette présence à l’autre, induire la lecture d’un spectacle, l’écoute d’un texte. Accueillir l’inattendu, c’est admettre cette place du jeu, de l’improvisation, de l’accident et de l’imprévu. C’est le faire sien pour mieux avancer dans le processus d’écriture. Écriture qui se place ici clairement dans l’oralité, le son et le sens des mots faisant un, le jeu de l’acteur participant à l’écriture... Partageant avec générosité et enthousiasme ces moments d’écriture, Eve Bonfanti et Yves Hunstad mêlent leurs voix à celle de Frédérique Dolphijn pour une conversation triangulaire qui rebondit sans cesse, formant le kaléidoscope d’une écriture en mouvement.…
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