Être, c’est avoir du temps. Et ne jamais avoir le temps, c’est être à moitié, vivre à demi. Le propre de notre civilisation est de vivre simultanément sous quatre régimes temporels qui s’entrechoquent: le Destin, le Progrès, l’Hypertemps et le Délai de la catastrophe écologique. De là viennent autant la fabuleuse complexité de ce que nous vivons que les impasses redoutées. Car notre attitude envers le temps a l’impact le plus profond sur notre vie. Nous naviguons entre nostalgie du passé, addiction au présent et espoir des lendemains qui chantent. Dès lors quelle temporalité privilégier ? Dans l’Hypertemps contemporain, l’heure est partout, le temps nulle part. Comment le retrouver ? Tout le défi est de construire une sagesse du temps à la mesure des enjeux actuels : une chronosophie.
Auteur de Avoir le temps : Essai de chronosophie
Si la philosophie, depuis l’étonnement, s’exerce dans la questionnement radical, aucune question, outre celle du « pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? », n’est plus radicale que celle du temps. Et si la plupart d’entre nous ne se la pose pas, c’est bien sûr que le temps est un problème sans solution, ce qu’on appelle les apories du temps (est-il linéaire ou circulaire, cosmologique ou biologique, collectif ou individuel, immobile ou changeant, etc.). Il en ressort que le temps n’est pas un problème qui appelle une solution, mais une question ouverte qui ne se résout pas, mais se médite.Le livre de Pascal Chabot, Avoir le temps, nous offre une telle façon de philosopher. L’indice…
Fernand Neuray, le plus grand journaliste belge de son temps
Cette étude ressuscite le destin et la personnalité de Fernand Neuray. Né à Étalle en mai 1874. Journaliste et critique, il fut l'un des grands noms du journalisme belge de la première moitié du XX ème siècle . En 1914, il fut rédacteur en chef du journal Le Vingtième Siècle , puis au printemps 1915, Neuray lance au Havre une version néerlandophone du Vingtième Siècle intitulée Het Vaderland ( La Patrie ). En mars 1918, il fonde et dirige La Nation belge . Il décède en 1934, lors…
Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'uvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…