Le livre d’Espérensis

RÉSUMÉ

Lorsqu’elle tombe nez à nez avec Le Livre d’Espérensis, la vie insipide d’Amélia Quinquet bascule du jour au lendemain. Qui donc est Chapoka Tee, l’auteur de cet ouvrage singulier ? Comment est-il possible que ces pages, au départ vierges, se couvrent peu à peu d’histoires, contes et poésies ? Textes qui par ailleurs résonnent étrangement avec les situations auxquelles Amélia doit faire face…

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Le Carnet et les Instants

Amélia Quinquet vit en pilote automatique une vie qui ne lui convient pas. Vendeuse dans une librairie sombre et poussiéreuse, elle sent le mal-vivre et les idées noires la gagner. Jusqu’au jour où elle est interpellée par un client âgé et bizarre qui disparaît après avoir acheté un ouvrage ayant pour titre Le livre d’Espérensis, qu’elle n’avait pas remarqué jusque-là. Et alors que, gagnée par le désespoir, elle s’apprête à mettre fin à ses jours en sautant d’un pont dans l’eau glacée, elle trouve l’ouvrage en question et le feuillette. Il est vide, mais une première page se remplit lorsqu’elle rentre chez elle et qu’elle l’examine à tête reposée, piquant sa curiosité. Il en sera ainsi chaque fois qu’elle l’ouvrira et les textes…


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Le livre des possibles

En janvier 1943, Justine, étudiante en physique à Grenoble, rentre pour le weekend chez ses parents. Dans le train qui l’y emmène, les claquements de la porte du cabinet de toilette la poussent à quitter son compartiment et à s’enhardir vers le lieu ; elle y découvre un bébé. Elle cherche une explication dans la cabine, puis à l’intérieur du couffin, soulève prudemment la couverture et trouve une paire de chaussons d’un blanc immaculé, un biberon en verre surmonté d’une tête en caoutchouc de bonne qualité et, dépassant légèrement de sous l’oreiller sur lequel repose la tête de l’enfant, un livre à la couverture en cuir marron clair. Elle écourtera son voyage, débarquant en urgence pour les soins du bambin dans un bar d’Aix-les-Bains et, tout en même temps, dans la vie de Leonardo Minelli. Lui, elle et la petite Blanche, le trio qui permettra le couple quelques années durant et qui volera ensuite avec fracas tant le rôle de figurant paternel ne correspond pas au roman familial idéal du père adoptif. Les lectures se multiplient, le romanesque des vies se saisit, Blanche rencontre Émile, son Gatsby le magnifique mais lui, «  il ne lit pas, est-ce clair ?  ». Les évènements se cumulent, Cécile voit le jour, ensuite Jean. Le livre se transmet, se classe parmi les contes. Jean, le désormais Savoyard à Paris, devient «  la bonne raison  » d’Alice. Les possibles du livre familial se restaurent, prennent des allures nouvelles, une valeur inestimable. Léa et Sasha s’ajoutent à cette fable. Les pages de Blanche d’alors révèleront des possibles romanesques dont chaque lecteur est le détenteur des secrets.Une fresque sur quatre générations, une histoire de transmission, d’horizons, de rôle actif du lecteur, ce « créateur » du texte par son interprétation, ses connaissances propres et la conscience de lui-même. Des histoires évènementielles narrées où le «  livre des possibles  » se fait objet itératif, lui qui n’aura de cesse de s’écrire à mesure que la lecture se poursuit. Ce livre se réserve le droit de changer de contenu, de se contredire, d’être incomplet, de ne pas terminer ses phrases, de se moquer de tout, de changer de titre, d’auteur, de maison d’édition, de nombre de pages, de format, de couverture, d’illustrations et de tout ce qu’il jugera bon de modifier. Il décline toute responsabilité en cas d’inconfort du lecteur, d’inadéquation à ses attentes, de préjudice fait à sa sensibilité ou de malaise cardiaque. Dans ce Livre des possibles , l’autrice use de la personnification, dans le style et le contenu, ses procédés stylistiques donnent vie aux motifs de la famille, des liens, des attendus et des rôles assumés ou non. Avec une plume réaliste teintée d’un fantastique insolite, la romancière Véronique Sels offre, avec sensibilité et pointe d’humour, un récit qui célèbre l’acte créatif qu’est la lecture.…