Résultats de recherche pour “François Delcambre” 1 à 30 (41)

Soleils

Avec ce premier texte, une auto-fiction familiale et personnelle, François Delcambre met en évidence les liens inconscients qui nous unit aux autres et à l’espace autour de nous. Ces liens…

Cahiers du Poème 2 - 12 - De janvier à juin 2016

Sommaire • Un curé de campagne tout à fait ordinaire par Christian Druitte • Un curé contestataire, révolutionnaire, athée dans…

Le Père Noël est malade

Catastrophe ! On est le soir du 24 décembre et le père Noël est malade ! Il est décidé à livrer tous les cadeaux, coûte que coûte. Le 24 décembre,…

Michel de Ghelderode ou la hantise du masque

À propos du livre (extrait de l'Introduction) […] Les premières pages présentent les sources principales que j'ai utilisées.…

Le Plumier de vent

Il en va de certains écrivains comme des espèces d’oiseaux migrateurs : ils s’en vont en fin d’automne, on s’attend à les revoir dans nos jardins aux premiers…

Joyeuse entrée

François LIÉNARD , Joyeuse entrée , CFC, coll. « La ville écrite », 2024, 160 p., 18 € , ISBN : 9782875720993 Il m’aura fallu attendre cinquante et un ans pour me…

Œuvres complètes 1 : L’amour la terre, 1946-1956

Il y a un peu plus de trois décennies, le 13 février 1992, s’éteignait François Jacqmin…

Lotu la tortue

Lotu est une tortue qui adore la vitesse. Pas simple quand on est une tortue ! Lotu est une petite tortue qui adore aller vite. Elle achète alors une moto, une fusée… mais…

Timéon le lion

Timéon est un petit lion beau et fort ! D’ailleurs, il est le chef. Mais pas tout le temps ! Timéon le lion est le plus fort, le plus beau, le plus rapide. Bref, Timéon…

Tili la souris

Tili est une souris pas comme les autres ! Elle adore lire…partout ! Une histoire à lire ou à raconter au creux du fauteuil ou blottis dans un lit. Tili nous apprend que…

La reconstitution

Lundi 18 décembre 2017. Blankenberge. Le vent du nord souffle à cent cinquante-trois kilomètres heure. Le fourgon s’arrête. Pour les besoins de l’enquête sur le…

Lire, voir, penser l'oeuvre de Jean-Philippe Toussaint

Depuis  Les émotions, paru cet automne chez Minuit  jusqu’aux débuts de Jean-Philippe Toussaint (avec  La salle de bain …

Thilde Barboni: Sciences en bandes dessinées

Quelles sont les sciences évoquées par Thilde Barboni * , et quelle est leur place dans les intrigues de ses…

Georges Simenon et Pierre Assouline

Le vrai critique serait un personnage qui se promènerait silencieusement dans l’histoire racontée et en saisirait tout ce que l’auteur…

Cahiers wallons-Rèlîs Namurwès - n° 6 - 2021 (84e année) - Nov-décembre 2021

Sommaire • L'Oûlote di Noyé par Anne-Marie François , …

Méduse comme opérateur de la fiction: Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst, Palazzo Grassi et Punta della Dogana, Venise, 2017

LE SECRET Deux ans après, nous en trouvons encore des traces sur internet, sur Youtube notamment, de cet événement de 2017 qui a pris de court, « estomaqué », parfois scandalisé, le monde de l’art. Les Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst se sont déployés, sur quelque cinq mille mètres carrés, dans les deux sites vénitiens du collectionneur François Pinault : la Punta della Dogana et le Palazzo Grassi au bord du Grand Canal, un peu avant la Biennale d’art contemporain, au point de quasiment l’éclipser. Du 8 avril au 3 décembre 2017, ces « Trésors de l’Épave de l’Incroyable » offrent à la vue des visiteurs l’immense collection hétéroclite d’œuvres trouvées dans l’épave d’un bateau, l’Apistos (« incroyable » en grec), coulé près des anciens ports commerciaux de l’Azanie, sur la côte africaine de l’Océan indien, il y a deux mille ans. L’esclave romain affranchi devenu ce fabuleux collectionneur se nommait Amotan II, autrement dit l’anagramme de « I am a fiction ». Mais cela, on l’apprendra plus tard. Comme le découvriront, avec retard, les très riches invités du vernissage, en lisant sur place les cartels XX . Cette exposition de l’artiste britannique Damien Hirst est donc une fiction. Sauf que la plupart des visiteurs, non informés, croient sans peine que les coraux et concrétions marines qui recouvrent abondamment la centaine d’œuvres, dont une grande part monumentales, témoignent de leur long séjour en mer. Sauf que dans l’entrée de la Punta della Dogana, dans des caissons lumineux, des films documentaires, tournés avec des budgets colossaux, font croire à l’authentique campagne de plongée qui aurait été organisée en 2008 pour remonter ces statues monumentales du fond de l’Océan. Sauf que pas une de ces statues, pas un de ces objets, pas un de ces fragments, n’est issu de la soi-disant épave dont on voit la maquette dans le Palazzo Grassi avec l’emplacement précis où chaque pièce aurait été retrouvée. Sauf, enfin, que Damien Hirst a tout réalisé à grands frais, pendant dix ans, de 2008 à 2017, dans le plus grand secret, soutenu par son collectionneur François Pinault qui, lui aussi sans compter, a fait transporter, a assuré et fait installer l’ensemble à Venise, lieu de tous les commerces maritimes et de tous les défis. Certes, puisque toute cette saga est consultable sur internet, les faits sont bien documentés pour qui veut être parfaitement informé. Pourtant, ces faits, qui interrogent ici le faire de l’artiste, méritent une analyse au-delà de l’événement et des réactions des critiques. On observera comment le concept de fiction dérive directement du faire et du façonnage ; puis comment l’artiste feint le face-à-face avec Méduse, à partir de celle qui est reproduite partout, en malachite, dans le Palazzo Grassi ; enfin comment cette figure de Méduse aurait le pouvoir de faire et défaire l’artiste et serait un opérateur essentiel, en fait le cœur battant de l’exposition et de ses enjeux les plus intimes.   INVENTER, FAIRE ET FEINDRE: COMMENT FAÇONNER UN TRÉSOR Damien Hirst, donc, aurait trouvé au fond de la mer un trésor. Or on le sait, trouver signifie « inventer ». Qui trouve un trésor ou un site archéologique en est, dans le langage juridique, « l’inventeur », du latin invenire, qui signifie trouver, selon tous les dictionnaires. Inventer suppose de trouver le lieu où chercher le trésor, de savoir où fouiller pour qu’apparaisse ce qui existait déjà mais n’était pas encore connu, avait été oublié, avait disparu. Tel le Laocoon au XVIe siècle. Le terme, également présent dans la liturgie, est conservé dans l’expression « l’invention de la Sainte-Croix » (1270) XX . Inventer s’oppose à imiter, copier, certes. Mais on voit que le terme est ambigu : il faut inventer quelque chose pour le trouver. Ou bien le trouver pour en être l’inventeur. Nous tournons en rond. Dans ce cas précis, dans cette invention qui oscille d’un côté ou de l’autre en ruban de Mœbius, qu’est-ce que faire ? Œuvrer avec une matière première déjà là, enfouie dans les abysses de l’Océan Indien jusqu’à ce qu’on l’ait trouvée. Comme le Laocoon, trouvé en 1506, était enfoui dans le sol de Rome. Dans le cas de Hirst, travailler « à façon » un matériau archéologique, lui donner une forme, fait passer ce matériau dans le domaine artistique. De même les photos de Paris par Eugène Atget sont passées, au MOMA de New-York, du département documentaire de la photographie à son département artistique. Il s’agit de remodeler un matériau, de changer radicalement de point de vue, de modifier profondément la façon de voir. Il y a un substantif pour désigner cette opération : le façonnage. Quelle est ici la matière première ? Les « trésors » (ainsi nommés dans le titre de l’exposition de Hirst), la cargaison fabuleuse trouvée dans l’épave, « inventée » par Damien Hirst qui l’expose comme son œuvre propre. C’est ce que nous disent les explications affichées à l’entrée de la Punta della Dogana. On aurait eu affaire à une démarche conceptuelle, à une sorte de trésor « ready-made », Juridiquement, il en aurait eu le droit. Sauf que ce trésor soi-disant trouvé, exhumé, a été entièrement fabriqué sous ses ordres, inventé par l’artiste et réalisé par lui-même et sa centaine d’assistants, sans doute aussi de la main-d’œuvre chinoise. D’ailleurs parfois les cartels indiquent : made in China. En fait, il a dissocié l’usage courant des verbes « trouver » et « inventer », brouillé le sens de l’étymologie. Et c’est cela qui a fait scandale. Témoin quelque part dans la Punta della Dogana, une statue de l’artiste lui-même en vieil homme (The collector with friend), en bronze, couvert de concrétions marines comme s’il avait passé deux mille ans au fond des eaux de l’Océan indien, tenant par la main un Mickey avec lequel il aurait séjourné tout ce temps. Et là, ce qu’il façonne serait la figure de l’artiste en éternel enfant, mais à cette enfance selon Bachelard qui n’appartient à aucun temps historique ni à aucun présent. Hirst invente en faisant semblant de fouiller concrètement, il opère un retournement de point de vue. Le matériau qu’il façonne est virtuel, enfoui, certes, mais en lui, comme le ferait le narrateur proustien de La Recherche ou le héros des Cahiers de Malte Laurids Brigge. En fait, Hirst a l’habitude de procéder par façonnage. En 1991, il avait œuvré en mettant pour la première fois dans du formol cette « matière première » qu’était un Requin, pêché à sa demande par un pêcheur australien, et plus tard une Mother and child divided (1993). Le requin, simplement immergé dans du formol exposé dans un aquarium et nommé The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living [L’impossibilité physique de la mort dans l’esprit d’un vivant], a dû, au bout de quelques années, être presque totalement remplacé, car le formol n’avait pas suffisamment imprégné l’animal dont la chair, s’étant diffusée en lui, l’avait irrémédiablement abîmé. Seule la peau a été conservée pour mouler un corps d’animal artificiellement reconstitué à la manière des taxidermistes. Si nous sommes maintenant attentifs à la double étymologie du façonnage, nous remarquons que facere (faire) le dispute à égalité avec fingere (feindre) et conduit à la fiction, mais encore à « faction », à l’idée d’un acte « factieux », ce dont relèverait cette formidable exposition de Venise, aux dires de certains critiques indignés. Envisagé du côté de « feindre », le travail « à façon » ne suppose aucun effort physique, il ne dérive pas d’un labor (où ce qui serait mis en avant relèverait du laborieux). En revanche, utiliser le travail de la nature et celui du temps, avec…

Cahiers du Poème 2 - 13 - janvier 2017 - De janvier à décembre 2017

Sommaire • « Qu’il eût été fade d’être heureux » par Monique Lenoble • Alexis…

Il-a zûnè sèt´ cint côps ! N° 100 ! [décembre 1957]

Cette livraison de èl bourdon est en effet la 700e, ce qui, pour un…

A quand un monument à la mémoire de Jean Meslier ?

Tous les grands personnages ont leur statuaire et leur toponymie. C’est là le reflet de leur célébrité,…

Ulysse à l’école des héros

Pour Cristal   La guerre de Troie aurait pu ne pas avoir lieu : si l’on suit l’argumentation des personnages de la célèbre pièce de Jean…

Un auteur, une voix... 2023

La fin de l’année arrive avec ses fêtes traditionnelles, mais aussi, pour tous ceux qui apprécient les langues régionales en nos régions,…

Musique et théâtre

On peut dire , sans trop se tromper, que le théâtre wallon connaît ses débuts au 18e siècle, si l’on excepte l’une ou l’autre «moralité» (vers 1630) et quelques…

50 ans, ça se joue !

Un  Cinquantenaire nouveau vient de prendre place dans le paysage culturel : celui du Théâtre Jean Vilar. Étrange et formidable histoire que celle de ce théâtre et de son fondateur,…

L'infinie longueur de l'immortalité

La Pr. Laurence Ris  est biologiste et cheffe du Service de neurosciences à l'Université de Mons (Belgique). Pierre Gillis  est physicien,…

Baptiste Frankinet nouveau membre titulaire de la SLLW

(Réponse du Récipiendaire : Eloge de Jean Brumioul) Monsieur le Président, chères…