Baptiste Frankinet nouveau membre titulaire de la SLLW

(Réponse du Récipiendaire : Eloge de Jean Brumioul) Monsieur le Président, chères consœurs, chers confrères,

Comme vous le soulignez, voici cinq ans maintenant que j’ai la chance de gérer la Bibliothèque des dialectes de Wallonie et donc de côtoyer quotidiennement les archives et la bibliothèque de la Société de langue et de littérature wallonnes qui y sont conservées.

J’ai pleinement conscience de l’influence positive que la Société a eue sur l’essor et l’épanouissement des langues régionales de Wallonie, depuis sa création et jusqu’à aujourd’hui.

J’ai également pleinement conscience de la valeur des membres de l’assemblée à qui je m’adresse aujourd’hui. C’est pour moi un grand honneur que vous me faites en m’accueillant au sein de cette société ! J’espère pouvoir m’en montrer digne et apporter ma propre pierre à l’édifice.

Cet honneur est double, puisque vous m’offrez le siège que Jean BRUMIOUL occupait…

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À PROPOS DE L'AUTEUR
Baptiste Frankinet

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Depuis plus de 10 ans, Baptiste Frankinet a fait du wallon son quotidien. Attaché culturel au Musée de la Vie wallonne, où il est en charge de la Bibliothèque des Dialectes de Wallonie, c’est surtout dans le cadre de ces fonctions qu’il a multiplié les projets pour valoriser les collections dialectales, sous tous les formats : animations, conférences, publications, vidéos, illustrations, études, sons, web, écriture, etc. En dehors de ses activités professionnelles, Baptiste Frankinet a réalisé l’adaptation en wallon de Liège de plusieurs œuvres littéraires et s’engage, d’autre part, au sein de différentes organisations. Il est notamment membre titulaire de la Société de langue et de littérature wallonnes et siège au Comité de labellisation du projet Ma Commune dit oui aux langues régionales.


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Se présenter comme « critique littéraire » peut s’avérer une entreprise périlleuse. N’est-ce pas un rictus de défiance, voire de mépris, qui se dessine sur le visage de l’interlocuteur ? Quoi, « critique » ? Parasite, oui. Un bonhomme qui, incapable de torcher correctement un livre, épuise sa vie à passer au crible ceux des autres. Il les descend avec rancœur quand ils lui paraissent trop bons, ou les exhausse s’il est sûr qu’ils ne feront point trop d’ombre à son chef-d’œuvre en sempiternelle gestation. Jacques De Decker n’est pas critique littéraire, et pas parce qu’il a fait ses preuves de romancier, d’essayiste, d’homme de théâtre. Jacques De Decker est un passeur de littérature. Écrire un article est bien peu de chose. Résumer une intrigue, décrire les tropes et les inflexions d’un style, évoquer un contexte, décrypter même une symbolique cachée… N’importe quel habile étudiant en rhéto’ peut s’en sortir haut la main. Mais tendre un livre à un inconnu, le convaincre qu’il va, par là, à la rencontre d’une singularité, d’une voix, d’un regard, et que cette expérience le travaillera longtemps au corps, à l’âme, jusqu’à le transformer, immanquablement : voilà le vrai travail de celui que l’on nomme par paresse, par commodité, le « critique littéraire ».De Decker ne se contente donc pas de régurgiter, en un brouet plus aisé à mâcher mais forcément affadi, les nourritures spirituelles qu’il a ingurgitées. Il fonctionne par cercles concentriques, partant du plus large (contexte de l’œuvre, ancrage identitaire et historique), cernant ensuite avec minutie le propos et son auteur (parfois de façon très intimiste), visant enfin au noyau (la langue et sa portée musicale, les symboles, les lignes de force). Et cela fait plus de quarante ans qu’à chaque article, « ça prend ». Pour Amélie Nothomb et William Cliff, Véronique Bergen et Jean Muno, Jacques Sternberg et Jean-Pierre Verheggen, Suzanne Lilar et Conrad Detrez. Et pour les quelque trente autres de qui, dans les pages du journal Le Soir , De Decker s’est attaché à saluer le talent, l’humour, la puissance, la beauté, l’esprit.Ce recueil d’articles ne se lira pas d’une traite, certes, ni toujours en accord parfait avec les engouements et les choix de leur signataire. Il s’extraira du rayon avec en tête la question « Tiens, qu’en a dit De Decker ? » ; et à tous ceux qui débutent dans cette expérience d’authentique partage qu’est la Critique majuscule, il servira, par son élégance et sa finesse, de leçon d’écriture.…

Lettres de Liège. Littérature wallonne, histoire et politique (1630-1870)

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