Depuis 1992 et la parution d’Hygiène de l’assassin, point de rentrée littéraire sans Amélie Nothomb. Cette année ne fait pas exception à la règle, avec la sortie de Frappe-toi le cœur. De quoi fêter dignement un quart de siècle d’écriture.
Vingt-six rentrées littéraires de rang : Amélie Nothomb est passée au fil du temps d’enfant prodige et rebelle des Lettres belges (et francophones) à marronnier de la grand-messe automnale de la littérature. Elle s’est bâti une place singulière dans le mondes des livres, en France et en Belgique surtout, mais aussi à l’étranger, à la faveur de traductions nombreuses vers les langues les plus parlées (anglais, espagnol, chinois, japonais) comme les moins attendues (danois, esperanto).
Empilant best-seller sur best-seller – elle est la figure de proue du catalogue de son éditeur historique, Albin Michel – elle s’est aussi taillé une visibilité médiatique importante. Télévision, radio, presse écrite, Amélie…
Fernand Neuray, le plus grand journaliste belge de son temps
Cette étude ressuscite le destin et la personnalité de Fernand Neuray. Né à Étalle en mai 1874. Journaliste et critique, il fut l'un des grands noms du journalisme belge de la première moitié du XX ème siècle . En 1914, il fut rédacteur en chef du journal Le Vingtième Siècle , puis au printemps 1915, Neuray lance au Havre une version néerlandophone du Vingtième Siècle intitulée Het Vaderland ( La Patrie ). En mars 1918, il fonde et dirige La Nation belge . Il décède en 1934, lors…
Lettres de Liège. Littérature wallonne, histoire et politique (1630-1870)
Genre : Essais littéraires Editeur : en coédition avec Le Cri Format : 16 X 24 cm Nombre de pages : 253 p. Date de publication : 2012 ISBN : 978-2-8710-6593-7 Prix : 21,00 € À propos du livre L’ouvrage entend saisir une image des lettres dialectales, en région liégeoise, à trois moments privilégiés de leur histoire. Des Dialogues de paysans offrent un tableau des misères de la guerre au XVIIe siècle. Inscrits dans le cadre de conflits internationaux, ils se lisent également sur la toile de fond de la politique communale, où s’affrontent Chiroux et Grignoux. Le « Théâtre liégeois » du XVIIIe siècle renvoie à la guerre de Sept Ans et au choc culturel, notamment linguistique, que représente le contact avec les troupes françaises. Enfin, on met en évidence combien le « renouveau dialectal » du milieu du XIXe siècle, illustré par la création de la Société liégeoise de Littérature wallonne en 1856, est préparé par une importante production politique opposant catholiques et libéraux francs-maçons. Cette littérature militante comporte une évocation de la ville mosane et des bouleversements urbanistiques contemporains à laquelle l’amateur pourra trouver le charme des photographies d’autrefois. La « poésie ouvrière » y promène le lecteur des alentours du vieux pont-des-Arches, avec la « nouvelle » tour de Saint-Pholien, vers l’ancien Collège communal, le Jardin Botanique, le marché aux fromages de la place…