Le 17 février 1934 , une vague d’émotion traversa l’Europe: le Roi Chevalier, Albert Ier, était mort dans un accident d’alpinisme à Marches-les-Dames. Les hommages se multiplièrent et, parmi eux, un prix littéraire fut créé à Paris. L’initiative en vint d’une maison d’édition, Grasset.
Celle-ci avait en effet perçu l’intérêt d’exploiter à la fois l’émotion engendrée par ce décès inattendu et la force symbolique de l’image internationale du souverain.
Les journaux belges annoncèrent, dès le mois de mars, que l’éditeur avait commandé une biographie du roi à Louis-Dumont Wilden (Albert Ier, Roi des Belges), biographie qui parut en juillet 1934.
Au mois de mai 1935, Grasset publia un ouvrage de taille plus modeste, Vie et mort d’Albert Ier de Pierre Daye. À l’occasion de cette parution, l’éditeur annonça le lancement d’un « Grand prix annuel de littérature » doté de 14.000 francs belges.
Ce prix Albert Ier serait…