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Journal d’une année de mer ultime
Michel JOIRET , Journal d’une année de mer ultime, préface de Renaud Denuit, Samsa, 2024, 132 p., 20 €, ISBN : 978-2-87593-540-3 Pour…

La nuit du fils suivi de Porca Strada
Giuseppe Santoliquido a commencé sa carrière en Belgique ( Renaissance du livre , Ker , Genèse ), mais il a été…

Déclarée morte, la jeune Evelyn Grovedale revient miraculeusement à la vie. Autrefois enjouée, elle s'est muée en une créature pâle et distante. Ses proches s'affaiblissent…

Les deux récits (celui du Vieil homme et la mère et celui de Boschwitz, Le Voyageur ), se répondent dans l’urgence imposée par les faits. À 80 ans…

« À mi-hauteur dans l’escalier du Palais Contarini, je croise Carlo assis sur une marche ; il dessine l’enroulement merveilleux…

Une tour arrogante gérée par la Compagnie Babil-One, un climat qui se dérègle et le niveau des eaux qui monte, une troupe de comédiens ambulants qui embarque dans une arche……

Thierry-Pierre CLÉMENT , Poésie fenêtre ouverte : essai , Préface de Myriam Watthee-Delmotte, Samsa, 2024, 178 p., 22 € , ISBN : 9 782875…

Philippe Remy-Wilkin orne la signature de ses courriels et les notices bibliographiques le concernant de la mention « auteur littéraire » qu’il semble affectionner. Sans doute…

Rions, il pleut : Lisons le belge (Anthologie)
Rions, il pleut , constitue la deuxième anthologie composée par l’autrice Pascale Toussaint après celle…

Que l’on ne s’y trompe pas, comme tout texte de Jean Muno, cette narration n’est pas aussi inoffensive qu’il y paraît et que son sous-titre, Conte de Noël, le laisserait présager.…

Aujourd’hui, chez SAMSA, Pascale Toussaint nous fait la surprise d’un recueil de poèmes paru sous le titre Des lilas et des orages , titre qui est aussi un vers…

Un jeune homme et une femme sortent d’une maison par la porte-fenêtre donnant sur une cour pavée, qui elle-même donne sur un jardin qui se fond dans l’obscurité.…

La nuit tombe. Dans la maison près de la forêt, voilà quelque temps déjà qu’une femme est revenue s’occuper de son père. Quand elle découvre l’inconnu tapi…

Première Audrey du livre de Pascale Toussaint, Audrey H. : la narratrice, bibliothécaire, spécialiste des biographies de femmes (George Sand, Colette…), aimée de Jean, son compagnon…

Charles de Coster : Style et archaïsme dans la Légende d’Ulenspiegel
Le livre que l’on s’apprête à…

Gossec : Le maitre des chœurs (1734 - 1829)
Voici un ouvrage consacré à un musicien fort oublié aujourd’hui, à la riche discographie pourtant, qui a mené sa carrière…

Poète, essayiste, académicien, Roger Bodart est l’auteur de nombreuses monographies sur l’art. Préfacé par Florence Richter, L’art, c’est…

Comment un homme peut-il se libérer, quitter la routine, les valeurs de réussite, de travail qu’on lui a inculquées ? Par quel cheminement intérieur, quelle révolution…

Maxime Benoît-Jeannin , né dans les Vosges, a connu un beau début de carrière parisien avant de s’installer il y a une trentaine d’années…

Blaise Cendrars, : Philosophe postmoderne
On ne range pas Blaise Cendrars parmi les penseurs. Il n’a pas la gueule de l’emploi. On ne voit guère de philosophie…

Herwarth Walden, l’homme des avant-gardes (1878-1941)
Musicien talentueux, compositeur audacieux, dramaturge, critique d’art, éditeur, mécène,…

Une rose, une ratte, une grand-mère : voilà les trois héroïnes, farfelues et braves, de cette histoire, où l’on croise aussi un lierre, un…

Qui est Georgette : 2046 - 2054
Il s’agit ici d’un « roman-pamphlet » dénonçant les excès de l’humanité. Il mêle thriller, étrange et poésie…

L’actualité éditoriale et littéraire de ce printemps fait bien les choses : la pièce de théâtre de Marie-Thérèse Bodart Le monde éclatera…

Les éditions Samsa, dans la collection « Des lettres bruxelloises », viennent d’inscrire à leur catalogue une pièce de théâtre, La demoiselle de magasin…

Onze Bruxelles : La capitale belge dans la tourmente de novembre 1918
Après avoir situé son avant-dernier roman, Les…

La Dame au balancier de neige : bréviaire d’amour ; suivi de Heaume de l’Être
Il est des titres qui font l’envie tant on aurait aimé qu’ils soient encore disponibles pour, à partir d’eux, inventer des contes, des fables, des poèmes. Il en est ainsi de La dame au balancier de neige , déposé sur la couverture du dernier recueil de Sébastien Lise (pseudonyme de Joël Goffin), illustrée du tableau de Vermeer van Delft, La dame à la balance. Un « Avertissement » décrit au lecteur la genèse de ce volume composé de deux ensembles : « un long poème linéaire et cohérent jailli d’un trait », La dame au balancier de neige, prolongé du Heaume de l’Être, « un titre sous forme de jeu de mots révélateur d’une période expérimentale ». Chroniqueur littéraire, poète et spécialiste de littérature symboliste, Sébastien Lise s’est fait connaître sous son vrai nom, Joël Goffin, par de nombreux livres et publications sur la vie littéraire, se spécialisant notamment sur la vie et l’œuvre de Fernand Khnoppf et Georges Rodenbach. À ce dernier il consacre un site de référence . Le sous-titre du recueil nous invite lui aussi à éclairer notre lecture d’une lumière spécifique : Bréviaire d’amour semble indiquer qu’une liturgie rythmera notre cheminement dans le livre dont le premier poème, « La justice », évoque cette lumière diaphane, ce décor d’antan, ce regard voilé de La dame à la balance .L’« Avertissement » nous invitait à lire l’ « Œuvre » dans l’ordre proposé , comme si de l’enchaînement des textes naîtrait un sens qui échappe à chacune des pages, lues séparément. Pourtant, chaque poème se déploie comme autant d’explorations d’une souffrance, d’une déchirure, d’une inconsolation. Les titres en disent long : « Geôle » , « L’âme hors » , « La démantelée » , « Déluge » … Et le poète nous serre à la gorge en évoquant ce mobile ossuaire qu’est l’échiquier du monde. À chaque poème, on imagine des séquences qu’aurait filmées un Ingmar Bergman, des pièces de théâtre qu’aurait mises en scène un Ghelderode. Sébastien Lise partage avec ceux-là l’exploration et l’exaltation des imaginaires que débrident la liberté du style et l’inspiration trépidante. Il n’est pas une image, pas un phrasé, pas un jeu sur les mots qui ne nous transporte dans une imagerie onirique tempétueuse.On retrouve cette ferveur ténébreuse dans Heaume de l’Être. Ces textes, sélectionnés parmi les « poèmes anciens 1981 – 1988 » s’inscrivent dans ce sillage tellurique auquel nous entraînait la première partie du livre. La Flandre y est présente à travers les tableaux évoqués ( La chute d’Icare ), mais aussi dans les lieux que la plume acerbe du poète explore et semble vouloir déchirer comme ce « Mer du mort-Moortzee » dont l’ironie du titre tente – en vain – de voiler le chagrin qu’inspire la mort d’un père. Promenade dans Bruxelles aussi (dont on reconnaîtra les lieux qui inspirent l’écrivain), Heaume de l’Être s’achève par ces « Derniers vers » qui sonnent comme un glas poignant : J’entre dans le désert de mon dernier hiver Dans l’eau je veux dormir la mer suffira-t-elle Je me sens dériver je n’ai plus besoin d’ailes Les morts seraient heureux s’ils savaient qu’ils sont morts… Le livre se referme sur un des Holy Sonnets de John Donne (1573-1631) qui débute par cette injonction Mort, cache ton orgueil… Traduction libre par Sébastien Lise du sonnet : Death, be not proud. Jean Jauniaux La voici qui s’avance Par la nuit sans étoile Son regard dans le vide Et ma voix qui chancelle Et mon chant qui se voile Retournons sur nos pas Ne jouons pas leur jeu Rien n’excède un…
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