Peu sûre d’elle, Audrey vit avec Jean et voue une admiration à Audrey Hepburn. Dans le cadre de son travail, une collègue lui demande d’écrire la biographie de son père, un pianiste belge, dont on commémore le décès. Cette expérience va changer la vie de la jeune femme et son regard sur elle-même.
J’habite la maison de Louis Scutenaire - c’est vrai et c’est le titre de mon premier roman. Une maison qui abrite pour la seconde fois un couple d’écrivains, Jacques Richard, peintre et écrivain, et moi. Jadis un haut lieu du surréalisme bruxellois ; aujourd’hui, celui des « rendez-vous de la Luzerne ». Scutenaire n’est pas le premier tendre contestataire que je croise dans ma vie puisque j’ai fait mon mémoire de fin d’études en philologie romane sur Georges Brassens.
Une fois mon diplôme en poche, ma vie d’adulte a commencé dans une école au Maroc (Taza), qui reste mon deuxième pays de cœur.
L’enseignement (une vie passionnée de prof de français), le monde du livre (un heureux intermède en librairie) et la littérature belge (c’est trop beau ! trop !) m’ont donné l’envie de rédiger une anthologie qui donne une plus large diffusion à « Cinquante écrivains belges ».
Si je me suis lancée moi-même dans le roman et la poésie, c’est pour mieux appréhender la littérature. Aller vers le lecteur, vers l’autre. Une autre qui s’interroge comme moi sur le quotidien, sur ses angoisses et ses relations avec autrui, sa mère, sa meilleure amie. Ou cette autre dont le choix d’être religieuse me pose question.
Sans oublier l’écriture. « La littérature, c’est d’abord l’écriture. La preuve par Pascale Toussaint. Au cordeau, à l’os, à l’essentiel. Des phrases courtes serrées dans des chapitres courts. Trances de vie, de sentiments, d’émotions. » (JC Vantroyen, Le Soir 22/12/22)
Première Audrey du livre de Pascale Toussaint, Audrey H.: la narratrice, bibliothécaire, spécialiste des biographies de femmes (George Sand, Colette…), aimée de Jean, son compagnon attentif, tendre et malicieux.Un caractère net, franc, parfois tranchant, sans complaisances (« Aujourd’hui, j’ai cinquante ans. Et je fais mon âge »), volontiers caustique (« Aujourd’hui encore, les femmes « méritantes » m’horripilent »). Doublé d’une nature inquiète, doutant d’elle-même, guettant anxieusement son image dans les miroirs, se liant difficilement (pas d’amies vraies dans son paysage), que sa pudeur retient au creux de silences dont elle garde quelquefois des regrets cuisants :
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