Rien sur Nietzsche


RÉSUMÉ

C’est l’histoire d’un homme qui se charge à en crever, qui veut devenir Maître, comme il a été éduqué pour le devenir et qui, trouvant la force de se libérer du système de valeurs dont il a hérité, devient enfant, le Surhomme. Ici et maintenant, il invente son propre système. C’est l’histoire d’un homme qui part pêcher au fond d’une profonde vallée ardennaise. C’est l’histoire d’un homme qui retrouve le rire haut et cristallin d’un enfant qui est, entièrement, ici et maintenant, qui ne se projette plus. C’est l’histoire d’un homme qui retrouve le plaisir charnel, d’un homme qui se réincarne, l’histoire de cette drôle de construction sentimentale qu’on fait autour d’un corps désiré. Rien sur Nietzsche est une vue de l’esprit qui permet à l’auteur d’interpréter les Trois Métamorphoses dans Zarathoustra, là où l’homme est successivement chameau et lion sous le regard inquisiteur du dragon puis enfant ou surhomme. Il faut lire ce livre, qui ne vous quittera pas…





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Le Carnet et les Instants

Comment un homme peut-il se libérer, quitter la routine, les valeurs de réussite, de travail qu’on lui a inculquées ? Par quel cheminement intérieur, quelle révolution personnelle, en vient-il à changer de vie, à jeter par-dessus bord les charges d’une vie axée sur la famille, l’argent, la performance, le statut social, la promotion immobilière ? Dans son roman Rien sur Nietzsche, Renaud Boucquey campe l’histoire d’un homme, Bruno Tserstevens, qui après avoir été la parfaite incarnation d’un rouage du système, trouve la force de muer, d’entrer dans des devenirs dont les étapes quasi initiatiques réverbèrent les trois métamorphoses qui, dans Ainsi parlait Zarathoustra, composent le premier discours de Zarathoustra.Les…


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FIRST:homme histoire enfant - "Rien sur Nietzsche"
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Un vélo et un puma , premier tome de la trilogie Un endroit d’où partir , racontait les premières années de la vie de Juan Esperanza Mercedes de Santa Maria de los Siete Dolores, recueilli bébé dans un couvent qu’il quitte involontairement, pour arriver dans une hacienda qu’il abandonne aussi pour suivre un cirque. Et il finit par trouver refuge… dans un couvent. Une vierge et une cuillère en bois , le deuxième tome, le montre sculptant une statue de la Vierge avec laquelle il repart sur les traces de son passé, hanté par la question de son origine. Il retrouve certains éléments de son histoire, et une sorte de retour est d’ailleurs accompli. Mais il est amené à repartir (ou fuir !) encore. Il ne s’agit cependant pas d’une simple répétition ; le temps a passé, Juan est devenu un homme, les raisons de son départ se posent en des termes nouveaux. C’est la recherche par un adulte de son identité, au cœur de laquelle se pose la question du genre. Même si ses actions ne suivent pas toujours, Juan prend peu à peu conscience des petites violences qu’il impose aux femmes qu’il rencontre et des injustices commises de bonne foi, aussi bien à l’égard de sa mère adoptive que des femmes avec lesquelles il entretient une liaison amoureuse plus ou moins aboutie. La relation avec Monserrate le fait basculer de l’adolescence à l’âge adulte ; à une des questions de sa compagne, il avance soudainement, « arrivée d’ailleurs et le surprenant lui-même », une réponse lourde de sens (que nous ne dévoilerons pas ici). De départs en séparations, l’interrogation sur ses origines s’approfondit. Il s’agit toujours d’un roman de formation, non plus d’un enfant et d’un adolescent, mais d’un adulte qui pose de façon plus poussée que les autres personnages la question du sens de la vie. Et celle du poids du « destin forcé », des hasards qui décident et orientent. Ou encore de la liberté que l’on peut prendre par rapport à son passé.Aurelia Jane Lee reste dans le ton du premier volume. Les péripéties ont un aspect volontairement rocambolesque. Pourtant la constellation des personnages est subtilement construite ; et les caractéristiques des protagonistes et des situations se répondent, en miroir ou en contraste, surimposant ainsi une structure à l’aspect rocambolesque. L’agencement des chapitres est de ce point de vue significatif.Le ton témoigne d’une ironie caustique à l’égard des personnages, d’autant plus efficace que le style est élégant et joue d’une certaine emphase, instaurant une distance teintée d’humour face aux protagonistes et aux péripéties. Les interventions « moralisantes » du narrateur dans son récit, par des maximes ou des sentences, accentuent cette distanciation. Et comme pour le premier tome, l’auteure témoigne d’un sens aigu de la litote.Le troisième et dernier tome, Une lettre et un cheval , est attendu…