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Julos Beaucarne : La poésie comme royaume (L'Article n°10)

Julos Beaucarne a pris son vélo pour l’arc-en-ciel et ses longs cheveux blancs font…

Lire Tintin : Les bijoux ravis

Et si le prodigieux succès de Tintin était dû à d’autres raisons que les circonstances anecdotiques ? Et si par delà son aspect rassurant cette…

Lire la bande dessinée

L’étude dévoile les mécanismes fondamentaux des différentes lectures possibles, en donnant quelques clés qui permettent de décoder progressivement la case,…

Trois ans avec Derrida

En août 2007, le projet d’écrire la biographie de Jacques Derrida s’est imposé à moi comme une évidence. J’avais eu la chance de le connaître un peu ; je…

Le vrai Christophe Colomb

« Peut-on revendiquer le titre de journaliste en restant dans sa bulle, sans avoir éprouvé sa qualité de citoyen du monde, sans capacité d’empathie avec les…

Je ne suis pas raciste, mais...

En 2006, l'écrivain Malika Madi a parcouru les écoles secondaires de la communauté française de Belgique afin de faire s'exprimer les élèves sur la…

Les entrelus de Philippe Leuckx : Aux hautes marges

Second volume publié dans la jeune collection « à cœur d’écrits » lancée par les éditions…

Les nouveaux ordres

Recueil de textes et de dessins qui tient tant du journal de bord que du pamphlet, le nouveau titre d’ Aurélie William Levaux est éminemment politique.…

Lettres du Goulag : Correspondance de détenus dans les lieux d’incarcération et d’internement du Goulag

Avec Lettres du Goulag , Jean-Louis Rouhart a fait paraître un ouvrage essentiel sur le monde du Goulag en Union soviétique.  Il y a quelques années, ce germaniste professeur émérite à la Haute École de la Ville de Liège avait réalisé une étude consacrée à la correspondance clandestine – déjà – dans les camps nazis, essai qui avait reçu le Prix de la Fondations Auschwitz – Jacques Rozenberg en 2011.  Il s’attaque maintenant à la même problématique dans le monde soviétique. Il s’agit d’un ouvrage scientifique, fort d’une rigueur absolue dans l’approche et le traitement systématique du sujet et pourvu d’un important appareil de notes et d’un grand nombre d’annexes (glossaires, schéma, dates-clés,…) de nature à introduire et à guider le lecteur dans la mécanique du complexe concentrationnaire soviétique vu sous l’angle révélateur de la correspondance entre les détenus et leurs familles.  Ô combien révélateur en effet, puisque «  Dix ans sans droit à la correspondance » était la dénomination officielle de la sentence telle qu’elle était transmise aux familles des déportés, alors qu’en réalité il s’agissait d’une condamnation à mort le plus souvent déjà exécutée au moment de la notification officielle.  Il faudra attendre la Perestroïka et un arrêté du KGB, le 30 septembre 1989, pour que l’indication exacte des dates et des raisons de la mort soit officiellement reconnue.  À ce seul instant, on réalisa enfin pourquoi aucun des condamnés à ‘Dix ans de camp de redressement par le travail avec privation du droit à la correspondance et aux colis’ n’avait jamais donné signe de vie Les lettres des détenus constituent donc le cœur de l’ouvrage mais l’accent est mis sur le contexte historique, sur les différentes catégories de détenus et de centre de rétention (camps, prisons, …).  Cet ouvrage ne mise pas sur l’émotion, même si leur lecture et le décodage historique et contextuel qui en est donné sont poignants quant au sort des prisonniers et terrifiants quant au cynisme et à la cruauté du système concentrationnaire.Il ne manque pas d’exemples où la littérature de fiction fait entrer le lecteur dans une vérité historique. Il n’est que de lire, pour prendre un exemple récent, Mahmoud ou la montée des eaux , d’Antoine Wauters.  Par contre, il est des contextes – politiques, généralement – qui exigent une recherche précise qui identifie les rouages d’une situation de manière à prouver la réalité de l’entreprise décrite.  Ce contexte – de négationnisme, de reconstruction de l’histoire, de reformatage politique, nous y sommes.  Dans son introduction, l’auteur déclare, à propos de son essai, que «  le mérite revient à l’ONG russe de défense des droits de l’homme, la société du Mémorial de Moscou, d’avoir contacté les anciennes victimes du Goulag et leurs descendants afin qu’ils déposent aux archives de la société leurs témoignages oraux et écrits sur les internements et remettent la correspondance qui avait été échangée à ce moment entre les membres de la famille. »  L’un des glossaires nous apprend que cette société du Mémorial a été fondée en 1988 par Andreï Sakharov à Moscou dans le but de rassembler les témoignages oraux et écrits des anciens prisonniers et dissidents.  Mais depuis 2008, l’association est victime de persécutions policières – confiscation de l’ensemble des archives numériques sur le Goulag –, de procès politiques qui donnent lieu à d’importantes amendes, …La parution de cette étude à un moment où l’histoire soviétique est revisitée par le pouvoir russe [1] nous ramène à une époque où un roman comme Vie et Destin de Vassili Grossman, achevé en 1962 et aussitôt confisqué par le KGB, ne fut finalement édité qu’en 1980 par les éditions L’Âge d’Homme en Suisse.  Il est urgent de s’informer et de connaître la vérité historique.  Au livre, citoyen-ne !!  Marguerite Roman [1] Voir notamment « En Russie, l’historien du goulag Iouri Dmitriev condamné à treize ans de camp à régime sévère » , Le monde , 30 septembre 2020 ; « En Russie, l’État s’octroie un monopole sur l’histoire » , La libre Belgique , 10 juin 2021 ; « La persécution de Iouri Dmitriev, ‘un symbole de la politique de l’État russe à l’encontre des historiens indépendants' » , La libre Belgique , 10 juin 2021 ; « Perm-36, la réalité du goulag revisitée »…

Les Amazones de la chanson

Dans le sillage du mouvement #MeToo, un nouveau langage est apparu, porté par des chanteuses et des chanteurs libérés de toute contrainte. Que nous disent ces…

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La bouche des carpes : entretiens avec Michel Robert

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Survivre à la fin des Grandes Histoires

Sans vouloir être déterministe, du fait de mon bilinguisme, mon rapport au néerlandais ou au français est assez distant. Je ne…

J'aime beaucoup ma poésie

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La saveur des Belges

Il était... une fois...La saveur des BelgesC'est quoi appartenir à un peuple, à une culture ?C'est quoi une nation, une identité ?Et finalement c'est quoi être belge…

Va où ton cœur te mène

Convaincu depuis toujours de l’urgence d’un renouveau prophétique pour le christianisme comme pour toute la société, Gabriel Ringlet a été conforté dans…

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