Le vrai Christophe Colomb

RÉSUMÉ

Cuba, une bourgade de l’Alentejo portugais, au bout de l’Europe. Ici, une légende circule, selon laquelle Christophe Colomb serait né en cette terre brûlée par le soleil. Max, fraîchement retraité de l’enseignement, décide de s’y établir, le temps de mener l’enquête à sa manière, iconoclaste. Il est convaincu que, si la vérité existe, elle se trouvera à hauteur d’hommes, dans les tavernes, entre vins, chansons et fresques des églises locales. Mais voilà que Max, à partir d’un défi sous forme de plaisanterie, se prend au jeu. Il revisite les archives sous un angle inédit. Il tente de capter l’âme fraternelle de la région de Cuba, dont il arpente chaque village. Ainsi, de fil en aiguille, grâce à l’ancien professeur, surgit une tout autre histoire que celle racontée, sans recul critique, dans les manuels scolaires. Depuis des siècles nous aurait-on menti sur la véritable nature et l’origine de Christophe Colomb ?

À PROPOS DE L'AUTEUR
Jean Lemaître

Auteur de Le vrai Christophe Colomb

Tour à tour reporter social, responsable associatif, consultant européen, journaliste international et professeur de journalisme dans l’enseignement supérieur. Wallon d’origine, vivant alternativement aujourd’hui à Bruxelles et au Portugal, je me considère comme citoyen du monde, faisant miennes les valeurs de « liberté, égalité, fraternité ». Naissance en 1954. Université Libre de Bruxelles, master en journalisme et communication sociale. Dès 1978, premières années de journaliste dans la presse quotidienne. Rédacteur en chef d’un magazine de jeunes. Directeur de la fédération Wallonie-Bruxelles des centres d’information jeunesse (Infor Jeunes). Puis, consultant en information et communication pour différentes directions générales de la Commission européenne (emploi, éducation-culture, politiques régionales…). Je reviens alors au journalisme, sous statut « free lance ». Mes domaines de prédilection : le social, l’Europe, l’international. J’obtiens en 1994 le « prix spécial du journalisme social », décerné par le Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, et la Fondation Roi Baudouin. Enfin, je suis engagé, dès 2002, comme professeur à l’IHECS-Bruxelles, l’Institut d’études supérieures en communications sociales. Outre mes charges d’enseignement, j’y serai nommé directeur des Relations internationales et du département de Formation continue de l’Institut. Préretraité en 2016, je peux enfin m’adonner à temps plein à ma passion : les enquêtes de terrain au long cours, et la littérature sous différentes formes : biographies, essais, romans.  Dans mes livres, j’aime aborder les questions d’engagement et de liberté, en conjuguant le passé au présent. De langue maternelle française, je parle couramment le portugais et l’anglais.
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

« Peut-on revendiquer le titre de journaliste en restant dans sa bulle, sans avoir éprouvé sa qualité de citoyen du monde, sans capacité d’empathie avec les populations en souffrance ?» Max, un journaliste à la retraite (un autoportrait de l’auteur ?), a de la suite dans les idées. Ayant développé un lien intime avec l’Alentejo, une région méridionale du Portugal, il décide de réaliser un vieux rêve et de gratter sous le vernis d’une légende croisée des années plus tôt dans l’un de ses villages, Cuba : Christophe Colomb, le Découvreur, y serait né, à l’encontre de tout ce qui se lit dans les livres depuis des siècles.Malgré une écriture simple, parfois naïve ou relâchée (« casser sa pipe », « des…


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Il existe entre un livre et son auteur un espace d’exploration littéraire que Michel Joiret appelle en collaboration avec Noëlle Lans, «  Voyage en pays d’écriture  ». Le principe en est cristallin : partir sur les traces des écrivains, là où ils ont commis leur œuvre et y découvrir ce que les sens de la présence sur place peuvent offrir. C’est-à-dire les non-dits des auteurs et l’esprit des lieux d’écriture. Depuis 1995, la revue Le Non-Dit , entreprise compagnonique , guide ses lecteurs-voyageurs dans l’environnement des écrivains et fait «  parler les pierres qui leur ont servi de refuge  ». Il en est ainsi du premier colloque à Epineuil-Le-Fleuriel où est située l’école d’Alain-Fournier, auteur du Grand-Meaulnes. Plusieurs convives s’y sont réunis pour mesurer le livre aux lieux mais aussi aux grammairiens belges.De même en 1999 au Grand-Hôtel de Cabourg, «  en front de mer, avec piano-bar et musique d’époque !  » pour diverses lectures de l’œuvre-cathédrale de Marcel Proust. À lire toutes les interventions d’alors, le verbe se lève et souffle tant que la plume se montre absolue : on se demande si l’écriture de Proust émane de lui ou bien si c’est Proust qui émane de l’écriture ?En 2000 aux refuges de Pierre de Ronsard et de Pierre Loti, il est question d’un fil rouge reliant les roses sur les lieux des cimes amoureuses du premier à «  la lourde et odorante végétation de Nagasaki  » du second. Soit à l’instar de tout l’ouvrage, un fil de textes courts et autonomes ; érudits sans assommer.Quelle somme justement ! de témoignages, de recherches, de lectures, d’extraits, de citations et d’anecdotes pour fonder ce livre de voyages qui se fondent en une déclaration de passion pour la littérature. Nous glissons la tête derrière des rideaux vers les coulisses de temps perdus, dont seuls l’air et la lettre peuvent encore témoigner.Voyager en pays d’écriture donne faim et soif de tout lire des auteurs visités, tant les frontières entre les livres deviennent aussi précaires voire absurdes qu’entre les pays, une fois que l’on est sur place. Un genre cependant ressort de l’ouvrage, celui du romantisme, destination en 2002 via Chateaubriand et George Sand.Michel Joiret y fait l’aveu de son propre romantisme : «  Drôle de question pour une curieuse époque, la nôtre, où beaucoup se sait, où peu se sent, où tant d’émotions sont en jachères et où le non-dit des échanges gagne le terrain perdu des années… Déçus par les philosophes (anciens et nouveaux), beaucoup se tournent vers des cultures et des religions « éprouvées » et sûres.  »«  En 2003, Le Non-Dit propose une rencontre avec quelques écrivains belges établis dans la capitale française, un projet qui séduit une quarantaine de personnes, principalement des enseignants.  » En effet, le projet en association avec l’Enseignement du Hainaut ne veut pas seulement interroger des frontières géographiques, mais aussi celles des élèves avec la lecture, à l’aide de leurs professeurs. Historique, culturel, romantique, pédagogique, tel est-ce de voyager en pays d’écriture.Et ainsi de suite jusqu’en 2017 avec Aragon et Cocteau entre Milly-la-Forêt et Saint-Arnoult-en-Yvelines. L’index du livre compte 228 auteurs interpellés par une écriture soignée. Michel Joiret est manifestement un grand amoureux, compulsif et pas jaloux, qui aime comme un fou et invite avec ses collaborateurs et intervenants à admirer, adorer la littérature. Tito Dupret Les écrivains du passé n’ont jamais cessé de nous parler. Il nous appartient de les écouter, même si l’écoulement du temps a pu érailler leurs voix, même si les relais de lecture intergénérationnels sont aujourd’hui moins assidus, même si la primauté de l’image a pu dérouter les chemins d’écriture. L’œuvre des Illustres est l’ADN de chacun de nous. Quand l’oreille intérieure et l’œil se font moins vifs et sortent du champ de lecture, il nous reste le trésor des pierres, des lieux signifiants – comme les aubépines de Marcel au Pré Catelan –, l’intimité d’une table, d’une plume et d’un encrier – comme l’écritoire de Jean-Jacques à Montmorency. Comme l’écrit Pierre Mertens dans son avant-dire : « Allons ! Comment se lasserait-on de ces retours aux sources sur les lieux du crime – ce crime fameusement “impuni” : la lecture ? » Ou la relecture ?… Au fil de ses voyages, ses rencontres et ses chemins d’écriture, la revue « Le Non-Dit » nous emmène sur les traces d’Alain-Fournier, Marcel Proust, Pierre de Ronsard, Pierre Loti, François-René de Chateaubriand, George Sand, Maurice Leblanc, Madame de Sévigné, Alexandre Dumas, François Rabelais, Michel de Montaigne, Erasme, Colette, Blaise Cendrars, Pierre Mac Orlan, Francis Carco, Georges Brassens, Jean-Jacques Rousseau, Maurice Maeterlinck, Marguerite Duras, Jean Cocteau,…