C’est Philippe Leuckx, grand lecteur et critique littéraire, qui a été pressenti pour ce second volume de la collection « À cœur d’écrits » dont Jean-Michel Aubevert signait le premier volume à l’automne 2020.
Campant aux lisières de l’anthologie et de l’essai, cette collection rend hommage aux écrivains qui s’efforcent, par leur plume, de porter un regard sur les ouvrages de leurs confrères et consœurs, connus ou moins connus, de faire écho à leur singularité par une lecture personnelle, nécessairement subjective. Parallèlement, cette collection vise à faire partager l’enthousiasme de la lecture et à susciter l’intérêt d’un plus large public pour les livres évoqués et pour leurs auteurs.
Sont présentés dans ce livre, aux hautes marges, quarante-deux recueils de poésie écrits par trente auteurs, certains bien connus, d’autres injustement méconnus, d’autres encore jeunes dans le métier.
Auteur de Les entrelus de Philippe Leuckx : Aux hautes marges
Second volume publié dans la jeune collection « à cœur d’écrits » lancée par les éditions Le coudrier, ces « entrelus » du critique et écrivain Philippe Leuckx font suite au premier recueil de textes publiés par Jean-Michel Aubevert. Le pari de cette initiative est à souligner puisqu’il s’agit ici de rassembler sous forme d’anthologie, des textes critiques d’auteurs qui rendent hommage à leurs confrères et consœurs en proposant une lecture intime et personnelle de leurs œuvres.Forcément subjectifs, les choix proposés ont néanmoins le mérite de dresser une cartographie de textes d’auteurs belges qui invite le lecteur à suivre les sentes parfois peu connues de notre littérature. Outre la promotion…
Lamartine critique de Chateaubriand dans le Cours familier de littérature
À propos du livre (4e de couverture) Les historiens contemporains des lettres françaises de Belgique tiennent avec raison que La Légende d'Ulenspiegel en est le livre fondateur. Toute fondée qu'elle soit, cette assertion a tardé à prendre forte d'évidence. Lorsque Charles De Coster fait paraître sont livre, en 1867, seuls quelques lecteurs perspicaces y prêtent attention sans parvenir à lui assurer une quelconque reconnaissance. Et c'est aussi pauvre qu'inconnu que l'écrivain meurt en 1879. Il est vrai que «La Jeune Belgique», quinze ans plus tard, reconnaît son rôle, mais le statut de son livre n'en est en rien changé : il a peu de lecteurs, il n'est pas pris au sérieux. Tel n'est pas le cas du jeune Joseph Hanse dont l'Académie royale de langue et de littérature françaises s'empresse, dès 1928, de publier la thèse de doctorat consacrée à Charles De Coster et dont Raymond Trousson écrit aujourd'hui dans sa préface : «Ce coup d'essai était un coup de maître. Soixante-deux ans après sa publication, ce livre demeure fondamental, indispensable à quiconque entreprend d'aborder l'uvre magistrale qu'il mettait en pleine lumière.» Devenu introuvable, enfin réédité aujourd'hui, le Charles De Coster de Joseph Hanse, qui a ouvert la voie à toutes les études ultérieures et internationales sur le sujet, fera figure, pour beaucoup, d'une découverte et d'une…