Résultats de recherche pour “Soro” 871 à 900 (948)

Lecture : Une symphonie Or

Il s'agit de deux variantes inédites de Philippe Cantraine pour Une symphonie Or, mises en regard du roman publié par les éditions Luce Wilquin, p. 218-220…

Editorial

L’ennui est le principal agent d’érosion des paysages pauvres Maurice Pialat, L’amour existe, 1961 C'est un hasard , une coïncidence. Mais, pendant plusieurs jours, je ne suis pas parvenu à…

... les bagants et mi

Bagance : les sins-cour, les sins-vergougne, les rovyisses eyet... Dj’ a fwait m’ prezintaedje e deus côps_; li deujhinme respond l’ prumî. Li cmince, ça vos pout…

La poésie de Verhaeren aujourd’hui

Voilà les Villages illusoires d’Émile Verhaeren réédités dans la collection Espace Nord. Où l’on se prend à penser que la poésie est vivante ! Voilà les…

Edmée ou la genèse du désir

Étais-je alors plus proche de mes treize ans que des douze ? Ce soir-là, j'avais cherché parmi les « Maigret » de mon père une enquête que…

Maigret et l’ prezidint

Eternåcionå : Oucrinne Maigret et l' prezidint Ni codjåzez nén tant li « Fesse-bok ». On trove pacô des scrîts foirt ahessåves, so cisse waibe vola. Come…

L'adaptation en théâtre wallon et en français

L’écriture du théâtre dialectal mérite que l’on réfléchisse à ses enjeux, à ses contraintes,…

Li Rantoele - 75 - Li Rantoele / ivier 2015-2016

Sommaire • K’-est-rond disconte Franc-Cwårt par Jean Cayron  • Resconte avou Lucyin Mahin par Pauline Degroot • Li Bouroundi « democratike…

C’ est vos k’ el dit:

Jean Cayron: Les disfindeus d’ l’ acoird acsegnnut ki les payis d’ Azeye, Inde et Chine e leu tiesse, fwaiynut des demonés acoirds di comiece. Ki, si on n’ si…

Le rayonnement de Mudra - Afrique. Entretien avec Germaine Acogny, «la fille noire de Béjart»

À l’inauguration de Mudra-Afrique à Dakar , Béjart déclarait à un journaliste : « Ce n’est pas moi le directeur, c’est Germaine Acogny. Elle va réaliser mes rêves, mais elle va le faire différemment. » XX Comment avez-vous réalisé ses rêves ? Germaine Acogny : Mudra-Afrique a duré cinq ans (l’école a dû fermer en 1982 faute de soutiens financiers, ndlr). Puis, j’ai rencontré Helmut Vogt et pendant dix ans nous avons essayé de réaliser nos rêves en France, mais cela a échoué. Je lui ai donc dit : « Quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens. »  Puis je suis revenue dans mon pays, au Sénégal, en compagnie de Helmut et nous nous sommes installés dans un village de pêcheurs près de Dakar. Nous avons choisi ce lieu merveilleux pour y fonder une école. Comme disait Béjart, « un bon maçon se voit, comme un bon danseur » ; la formation est essentielle pour exercer un métier. Le président Senghor et Maurice Béjart m’ont aidée à faire asseoir la danse africaine et à lui donner la place qui lui revient de droit. L’École des sables, que j’ai fondée en 1998 avec Helmut Vogt, est un lieu d’échange et de formation professionnelle pour des danseurs africains et du monde entier dans les meilleures conditions, pour continuer de transformer les traditions dans la modernité. Ma rencontre avec Béjart a produit Mudra-Afrique, puis s’est incarnée dans l’École des sables… deux rêves qui se sont rejoints. Quels rapports entreteniez-vous avec Béjart ? Sentez-vous une filiation ? G. A.: Nous étions très proches. J’avais une totale liberté d’action, Béjart me faisait confiance, il m’appelait la « patronne ». Ma ressemblance avec lui est troublante, j’avais les mêmes pensées que lui et notre rencontre a produit Mudra-Afrique. Béjart disait que, s’il avait eu des enfants, ils auraient pu être noirs. Il avait un quart de sang sénégalais… Il me considérait comme sa fille noire, je l’appelais souvent papa. À travers le miroir de ses yeux, j’ai retrouvé mes racines. Je suis sa fille spirituelle. Quelle influence Mudra-Afrique a-t-elle eue sur le développement de la danse au Sénégal et en Afrique ? A-t-elle favorisé l’émergence d’une danse contemporaine africaine ? G. A.: La formation pluridisciplinaire de Mudra-Afrique a eu une grande l’influence sur les danseurs de toute l’Afrique qui ont suivi la formation. Par exemple, Irène Tassembedo, au Burkina Faso, a fondé une école et a développé une carrière internationale. Laurent Longafo, de la République démocratique du Congo RDC, a introduit ma technique de danse à l’Université. Le rayonnement va au-delà du Sénégal. Après Mudra-Afrique, j’ai été pendant cinq ans directrice artistique de la section Danse d’Afrique en Créations (fondation puis association qui a œuvré dans le domaine des arts contemporains, danse, photo, cinéma, théâtre…), où je me suis investie dans le développement de la danse contemporaine. Malheureusement, nos gouvernants ne mettent pas assez de moyens pour la formation de nos danseurs et dans les arts en général. Vous êtes directrice de l’École des sables, fondée en 1998 et inaugurée en 2004. Avez-vous gardé « l’esprit Mudra » dans l’enseignement qui y est dispensé aujourd’hui ? G. A.: Bien sûr, l’aspect pluridisciplinaire est très présent, un danseur doit avoir plusieurs cordes à son arc… Nous n’avons pas les moyens de dispenser des cours sur une année mais la formation se répartit sur trois mois intensifs et les danseurs les plus doués reviennent trois à quatre fois pour compléter leur formation (c’est une formation continue suivant les thèmes abordés, par exemple :outillage chorégraphique, interprétation ou pédagogie). La formation est dispensée par des enseignants internationaux qui ne sont pas là pour imposer mais faire découvrir, échanger. Eux-mêmes apprennent beaucoup en venant ici, il s’agit d’un dialogue entre le maître et l’élève.  Vous venez de signer une nouvelle création, À un endroit du début… Vous revenez où tout a commencé. Quelles sont vos sources d’inspiration ? G. A.: Je m’inspire de mes racines et de ce qui m’entoure. Quand Mudra-Afrique existait, Béjart voulait créer Le Sacre avec des danseurs africains et il m’a dit, « ce sera toi l’élue ». J’avais 35 ans. Mais l’école a fermé, ce projet n’a pas abouti. 35 ans après, Olivier Dubois m’a proposé d’être son Élue noire XX, je n’ai pas hésité une seconde ; j’ai donc dansé Le Sacre en solo ! Dans mes prières ou mes méditations, Maurice Béjart est toujours présent.       Cité dans Mudra.103 rue Bara de D. Genevois. Pour sa reprise du Sacre du Printemps de Stravinsky, le chorégraphe français Olivier Dubois a choisi Germaine Acogny. Mon élue noire d’Olivier Dubois, du 7 au 9 avril 2016, festival Séquence Danse, au CentQuatre, à Paris…

Mi pôve vî coûr

Dj’ a-st-alouwé a cori d’ on hâr d’ on hote, a-z-inmer chal, a hanter la. A-z-ovrer come on bètch-fièr, a haper dès vètes èt dès bleûvès sognes, a tchoûler d’…

Bon anivèrsêre mi binamèye

Vola co ène ânèye d’ èvôye ; Èlle ènn-îront turtotes insi. Nos-alans rtrover, so nos vôyes Dès-ôtès djôyes, dès-ôtes soucis. Dispôy ki vos…

Liliane Wouters, la voix la plus vraie

Grand poète , traductrice fervente, anthologiste passionnée, dramaturge originale, Liliane Wouters incarne, dans chacun de ces…

Le livre de la jungle

L’histoire du « livre de la jungle » n’est plus à présenter. Ce ne sont pas les versions et adaptations qui manquent. Adopté par une famille de loups, Mowgli, un…

Istwere di l’ Afrike

So mes nouv ans å Bouroundi C’ est on payis eyou dj’ a dmoré 9 ans di 1971 disk’ al fén d’ 1980. Metou å coron d’ n’ onk l’ ôte, dj’ a dmoré e…

L’autre guerre, Étikhove

Rose-Marie François (Jemappes, 1939) Poète, philologue, romancière, rhapsode, auteure d'une trentaine de livres – poèmes, récits, romans,…

Eternåcionå : Berlôrer d’ ene guere a l’ ôte…

Po on cérudjin k' ovréve, trankile come Batisse, a l' ospitå d' Libråmont, n' est ç' nén…

Edito

« Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde », écrivait Brecht en 1941. On ne se doute jamais qu’on puisse s’attabler un soir en terrasse ou assister à un concert et ne plus revoir…

Poissons volants

C’est le bout du bout du sud d’une Andalousie qui n’a que peu de rapports avec le «  divin paradis que l’on dit frivole  » chanté par Luis Mariano. C’est un ruban…

Resconte avou Lucyin Mahin

Po nost ovraedje pol cours di « Belès Letes del Walonreye » , on doet aler trover on scrijheu e walon do djoû d’ ouy. Dj’ a tchoezi Lucyin Mahin ki…

S’effondrer sans

À quoi sert d’écrire encore et encore, de noter ces tranches de mémoires, ces tendres tensions que le souvenir nous pousse à consigner dans un carnet ? À quoi rime…

Marcel Thiry, une poétique dans la guerre? (in Vues d'ailleurs)

En mars 2016, l’Ambassade de Belgique à Kiev a commémoré le centième…

Le silence ne répond jamais

Nelson Ferrer, un photographe de plus de 70 ans, revient dans la capitale de sa jeunesse après 40 ans d’absence. Le récit se déroule en 3 jours, entrecoupé…

Clara - n° 4 - février 2017 - Modernisme(s) approprié(s) ?

Sommaire • Editorial: Vers un "bas-modernisme"? par Axel Fisher • Résumé des contributions à ce numéro…

Franz Hellens : Œil-de-Dieu

En février 1923, le manuscrit est confié aux éditions Gallimard. Il ne paraîtra finalement qu'en 1925 chez l'éditeur Emile-Paul pour être réédité en 1959 chez Albin Michel, après…

Il reste toujours quelque chose des amours

Il reste toujours quelque chose des amours mortes ou perdues, un regard sur les prés, sur une fleur qui penche vers le soir,…