Résultats de recherche pour “Lou” 61 à 90 (91)

Nos violences

Le nouveau roman de Marie Colot débute en pleine manifestation, à travers le regard de Lou, une jeune fille convertie en casseuse. Lou détruit les banques, les multinationales et l’ordre établi…

Boum ! Bam ! Boum !

Parfois, dans la maison de Lou, il n’y a pas de bruit du tout. Mais, d’autres fois, Lou fait des petits bruits : tic-tic-tic, avec le gravier. Alors Papa s’y met aussi : Vrôôôm.…

La maison sur la dune

Lou, son père et sa mère arrivent à la maison sur la dune. Rien n’a changé : la nappe aux petits carreaux rouges, le fauteuil voltaire, même les odeurs. Sauf que sa grand-mère…

Petite Fantôme

Comme chaque mercredi, Gil attend Jo aux Trois Compères, un café sans grand charme. Cette fois, sa comparse de banquette ne se contentera pas d’un léger retard : elle ne viendra pas…

J'ai enlevé mamie

La grand-mère de Lou vit depuis plusieurs années dans une maison de retraite. Malgré ses visites ponctuelles, Lou ne la connaît pas si bien que ça. Tout ce dont elle est…

Bleu glycine

Lou Steiner, 17 ans, débarque au mois de mai dans une classe de troisième. Ce garçon énigmatique, plus âgé qu'elles, fascine Liouba et Juliette, amies inséparables. Au cours…

Pax

1919. La grande guerre a laissé de profondes blessures et l’on n’a mis fin au conflit qu’avec l’aide des États-Unis dont le Président Wilson porte le projet de création de la Société des Nations…

Un verre d’eau glacée

Récompensé en 2018 par le grand prix Albert Mockel de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique pour l’ensemble de son œuvre poétique,…

Plus tard je serai… dans l’univers des contes

Quand la maitresse demande à ses élèves de citer le métier de leurs rêves, ces derniers très motivés expriment…

Demain les ombres

Demain les ombres , le deuxième roman de Noëlle Michel, se situe à la frontière des genres : entre science-fiction et roman historique ou plutôt préhistorique, entre utopie…

Le trou du diable

Attention, attention !! Alerte générale! Le couple de tueurs qui écume la région wallonne depuis plusieurs années a encore frappé ! Les Dumont-Dupuis,…

Bluebird

Geneviève Damas a l’art de donner la parole à ceux, et surtout celles, qui n’ont pas toujours droit de cité dans nos sociétés. Après une migrante et celle qui va lui apporter soutien et…

La véritable histoire de Sigmund Freud : une comédie scientifique / Die wahre Geschichte von Sigmund Freud : wissenschaftliche Komödie

Dans cette « comédie scientifique » figurent Sigmund Freud, sa fille Anna – qui a un net penchant pour les filles — , Sandor Ferenczi, élève le plus doué de Freud au point de faire peur au « Professeur » ! La Princesse Marie Bonaparte est hantée par ce qu’elle croit être sa frigidité, Lou Andreas-Salomé est selon Freud, la «  poétesse » de la psychanalyse et une vraie « cocotte », Mélanie Klein est analysante dépressive de Ferenczi. Jacques Lacan, appartenant à une autre génération, se prend pour Freud Le Second; contre toute évidence, il met parfois son grain de sel dans les…

Nietzsche et les oiseaux (Les petits dieux n°9)

Nietzsche évoque les bêtes de son œuvre, des sangsues du savoir à l’aigle du soleil. Il reconnaît…

Liège en toutes lettres

Dans Liège en toutes lettres , Guy Delhasse  raconte comment les écrivain(e)s ont écrit la ville de Liège depuis 1823. De ses vies ouvrière, politique, religieuse,…

L’incroyable bibliothèque Almayer

Chaque personne renferme une histoire, celle de sa vie. Dès lors, si l’on collectionne les récits d’une galerie de personnages,…

Il manque des chaises

Un bar de luxe florissant. On y prépare une fête d'anniversaire pour Papa, ex-patron, aujourd'hui infirme après un accident qui lui a fait perdre une bonne partie…

TeXTes 1970-2019

Éric Clémens : passion de comprendre, plaisir de l’intelligence et capacité d’abandon à la sensualité érogène de la langue. Puissance de pensée secouée par une puissance…

Bonnes vacances, Lou !

Un livre cartonné de Lou et Mouf qui annonce les vacances, quelle réjouissance ! Voilà Lou et son doudou prêts pour le départ. Les grandes étapes sont présentées…

Témoigner la monstruosité de la Shoah. Le devoir de mémoire et de transmission de Vincent Engel et Françoise Lalande

Introduction [page 37 de la version papier]  Dans son essai Fiction : l’impossible nécessité, Vincent Engel XX signale que « le discours sur la littérature de la Shoah est dominé par une insistance sur l’incapacité de ce discours et plus particulièrement sa déclination artistique » XX . De fait, le judéocide fut une expérience d’une monstruosité telle qu’elle paraît se situer au-delà de tout ce qui est humainement imaginable, dicible et transmissible. Cependant, ces trois concepts, Engel les qualifie comme des mots qui ne trahissent que notre incapacité à imaginer, dire et transmettre, « des mots qui ne disent rien sur ce qu’on entend qualifier à travers eux » XX .  Méditant sur le caractère toujours inédit et unique de l’expression de l’indicible, Engel montre comment le parcours du narrateur imaginé par Jean Mattern dans Les Bains de Kiraly XX (2008) atteste que, s’il est possible de surmonter la détresse en construisant un discours sur un événement apparemment inimaginable, indicible et intransmissible, le dépassement de cet inénarrable passe nécessairement par l’élaboration d’un récit personnel. Dans cette étude, nous nous proposons de nous faire l’écho des témoignages de deux voix majeures des lettres belges actuelles, deux romanciers [page 38 de la version papier] appartenant à des générations différentes mais dont les familles, juives, éprouvèrent dans leur chair et leur âme les atrocités nazies : Vincent Engel (°1963) et Françoise Lalande-Keil (°1941). Vincent Engel: Respecter le silence des survivants – Vous pourriez le laisser en prison, l’envoyer en Allemagne, dans un camp... – Vous ne connaissez pas les camps, monsieur de Vinelles ; sans quoi, je crois que vous me supplieriez de le fusiller sur-le-champ   plutôt que de l’y envoyer XX ... Cette réplique de Jurg Engelmeyer, un officier allemand qui a ordonné l’exécution d’un jeune garçon en représailles aux actes commis par son père résistant, ne montre-t-elle pas que la monstruosité du nazisme hante le parcours romanesque de notre auteur pratiquement depuis son début ? Dans son article intitulé « Oubliez le Dieu d’Adam » XX , Engel relate qu’au cours de ses études de philologie romane à l’Université catholique de Louvain, son père lui offrit Paroles d’étranger d’Élie Wiesel, une lecture qui le bouleversa : Par le silence de mon père, par son indifférence à la chose religieuse, je redécouvre le judaïsme. Dans les livres, d’abord, au CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif) ensuite. Et Dieu se voile d’un drap sombre : celui de la souffrance à la puissance infinie d’Auschwitz. Toutes les souffrances se mêlent : celle de ma mère [décédée d’un cancer quelques années plus tôt], celle de la famille de mon père disparue dans les camps. (Idem, p. 72) Pourquoi parler d’Auschwitz ? Cette question, Engel s’astreindra à y répondre dès que cette réalité s’imposera à lui comme une « expérience marquante » bien que non vécue personnellement. La lecture et l’étude approfondie de l’œuvre de Wiesel imprimeront sur sa vision de la Shoah « un vocabulaire et des évidences : un monde était mort à Auschwitz, une société y avait fait faillite, et plus rien ne pouvait être comme avant » XX . D’où la nécessité, poursuit Engel, de « repenser le monde, refonder la morale, instaurer des conditions nouvelles pour la création artistique – pour autant qu’elle fût encore possible XX –, forger des mots neufs pour prononcer l’imprononçable [page 39 de la version papier] [...] » (idem, p. 18-19). D’autres évidences surgiront progressivement dans l’esprit de celui pour qui Auschwitz deviendra vite « une obsession » : celles de constater que la masse des documents publiés « n’ont guère servi à éduquer les gens » (idem, p. 20-21) et que les descendants des survivants, qui ont pour tâche de reprendre le flambeau du témoignage, doivent « trouver d’autres moyens d’expression, car ils n’ont pas vécu l’épreuve » (idem, p. 19). Si ses travaux scientifiques XX lui permirent d’« épuiser » la question « épuisante » de la responsabilité de Dieu devant le génocide juif ou, en tout cas, de tourner une page (ODA, p. 72), par après, c’est principalement à travers la fiction qu’Engel poursuivra cette interrogation sur la Shoah. Une interrogation qui trouve donc sa source directe dans la tragique histoire familiale et dans une identité juive ashkénaze fort ancienne. Comme il le détaille dans quelques interviews et articles XX , ses ancêtres paternels, polonais, étaient des juifs religieux appartenant à la bourgeoisie aisée. Bien que la situation dût se dégrader après la Première Guerre mondiale au cours de laquelle la famille se réfugia à Budapest où son père naquit en 1916, ils sont une famille juive inscrite dans le processus d’assimilation propre à cette période et à leur classe sociale ; les enfants fréquentent des écoles où ils côtoient la bourgeoisie polonaise catholique. Une intégration donc plutôt réussie mais qui n’empêchera pas leur déportation au début des années quarante. De toute la famille paternelle survivront un seul oncle, communiste avant la guerre et rescapé des camps, qui s’en ira faire sa vie à Los Angeles et y deviendra religieux orthodoxe, ainsi que le père de Vincent Engel, parti poursuivre ses études en Belgique vers 1938 et qui, après avoir passé la guerre dans les forces belges de la R.A.F, décidera de s’y installer définitivement : « Plus tard, il me dirait : “N’oublie pas que, pendant la guerre, des Juifs se sont battus”. » (Idem, p. 70.) Quand, à quarante ans, il rencontre son épouse, celle-ci, bien qu’appartenant à une bourgeoisie catholique bruxelloise imbue de solides préjugés, propose de se convertir au judaïsme. Une proposition qui sera rejetée par l’intéressé pour des raisons sur lesquelles l’écrivain ne peut que conjecturer : [page 40 de la version papier] Son athéisme s’était certainement renforcé à l’épreuve de la guerre et des camps. Ou bien, comme d’autres, refusait-il d’inscrire dans une telle tradition de martyre des enfants à venir. Ou bien, plus pragmatiquement, avait-il jugé que les meilleures écoles, à son avis, étaient catholiques. Hypothèse que conforte non seulement le refus de la conversion de sa femme, mais aussi le fait que ses enfants seraient baptisés, inscrits dans des écoles catholiques et feraient leur profession de foi. (Idem, p. 70-71) Une profession de foi qui, chez l’adolescent Engel, ne va pas de soi ! La découverte de l’œuvre de Wiesel et la relecture de Camus lui permettront de régler progressivement le conflit qu’il entretient avec ce christianisme qui prône la soumission, ferme les yeux sur les injustices les plus flagrantes – « Questionner Dieu sur la souffrance, celle d’Auschwitz ou celle de ma mère, accroît l’obscénité de la souffrance, puisque Dieu n’intervient pas et ne répond pas » (idem, p. 74) – et transmet à tous un goût certain pour la culpabilité. Ce qu’Engel (re)découvre dans Camus, la fausseté de la question de Dieu tout comme le devoir pour tout un chacun de suivre un cheminement éthique exigeant, n’est-ce pas en définitive ce que son père lui a transmis ? Évoquant ailleurs la figure paternelle, Engel insiste d’une part sur la certitude de celui-ci « qu’il n’y a pas de droits de l’homme sans le respect de devoirs, et de liberté sans responsabilité » ; d’autre part, sur « [son] impossibilité de dire à ses proches qu’il les aimait ». Et, ajoute-t-il, « pour ce qui est du judaïsme, un silence réduit à l’essentiel. [...] Mais un silence capable de faire passer le judaïsme, le sien, auquel son cadet au moins adhérera pleinement après ses vingt ans » XX . Car ce qui séduit Engel dans le judaïsme, c’est le fait qu’il représente « un rapport à l’existence particulier, une éthique qui met l’homme au centre de tout »…

Henri Michaux. Dans la ferveur d’une complicité

Octobre 1984 : le corps d’Henri Michaux est mis en bière en présence d’une vingtaine de personnes, désignées…

T' a souvins-tu dou coursû d' ta grand-mére?

L’auteur de ce texte, Bruno TITEUX (1928-2019) , nous a quittés en cette fin d’année 2019. Natif de Sugny, il avait…

Pourquoi je n’écris plus de poésie

Pourquoi je n’écris plus de poésie repose sur un double mouvement, une aspiration romantique à une poésie oraculaire…

Françoise Mallet-Joris, joyeusement polyvalente

« Écrire des deux mains, et que chacune écrivît le contraire de l’autre ». Un constat que Françoise…