« Ça commence avec un bateau, le paquebot George Washington, qui emmène le président Wilson en Europe, et ça finira avec le même bateau ramenant le président Wilson aux États-Unis. Entre les deux, je noue des boucles de temps avec passages réguliers au point de Paris 1919, dans l’espoir par-ci par-là de faire apparaître des dieux le long du chemin. »
1919. La grande guerre a laissé de profondes blessures et l’on n’a mis fin au conflit qu’avec l’aide des États-Unis dont le Président Wilson porte le projet de création de la Société des Nations censée notamment garantir le maintien de la paix sur terre. C’est ce momentum de l’histoire de l’humanité que saisit Grégoire Polet dans ce huitième roman qui semble bâti sur un défi littéraire un rien débridé. Il prend soin en prologue de nous mettre au parfum :Tout dans le livre qu’on va lire est soigneusement historique. La seule chose que l’on ait ôtée, peut-être, c’est la mort et l’irrémédiable temps linéaire. Conséquences ? D’abord : de la vie partout. Ça fourmille, ça grouille. Ensuite, le récit n’est…
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