Résultats de recherche pour “Norge” 31 à 60 (62)

L’Air des lettres

Préface de Jacques De Decker À propos du livre (extrait de la Préface) Jean Tordeur a destiné ces articles à la page littéraire du Soir , journal à la rédaction duquel il…

Stabat Mater

"Dans c'tt'Al-chtimi-e, y a d'abord, et avant tout, la référence à mon chtimi-oualon, à ma langue vernaculaire, à mon Vernaculairheggen de fond et à toute une kyrielle et…

Une chanson bonne à mâcher. Vie et œuvre de Norge

Comme le souligne la quatrième de couverture, la mémoire posthume de Norge souffrait jusqu’à la…

Avoir fleurs

Aux éditions du Cactus inébranlable, le mystère des titres est souvent un jeu de pistes et de cache-cache avec le bon sens. Tristan Alleman et son dernier opus Avoir fleurs n’échappe…

Sonnets de la révolte ordinaire

Laurent ROBERT , Sonnets de la révolte ordinaire , Aethalidès, coll. « Freaks », 2020, 141 p., 16 €, 978-2-491517-04-5Parmi les plaisirs…

Solbosch

La littérature naît dans des lieux, elle s’en inspire, elle les imprègne, elle s’y imprime. Chaque jour, nous croisons, sans le savoir, les routes d’écrivains – anciens ou contemporains…

Poésie (1944-2004)

Préface de Charles Dobzynski À propos du livre Au point culminant de la poésie belge contemporaine, Philippe Jones joue un rôle particulier. Non point…

Pittoresque de la futilité suivi de Parmi moi seul

Préface Paul Morand, dans une étude sur Cendrars et Cocteau, déclare que les grands poètes sont inconnus…

La grande mitraque

Au moment où reparaît, dans la collection patrimoniale Espace Nord, Gisella , le texte sensible et poignant que le poète a consacré à son épouse décédée,…

Élégies paisibles

On aurait pu croire obsolète l’élégie, ce genre poétique d’origine ancienne où s’éploie une mélancolie existentielle, voire un incurable sentiment de manque ou de…

Belgiques

L’œuvre de Colette Nys-Mazure est essentiellement fondée sur la poésie. Tout part d’elle dans son écriture et tout y ramène. Y compris ici, quand elle nous livre ses visions de la…

La poésie pour adultes et pour enfants, le grand écart ?

Qu’est-ce qu’un poème pour enfants ? Existe-t-il deux formes de poésie, l’une pour la…

Patrimoine : Norge le proférateur

Dans les années 1970-1980, une opinion est fort répandue en Belgique francophone : nos trois plus grands poètes vivants sont Marcel Thiry,…

Modernité de Norge

À l’image traditionnelle d’un Norge (Georges Mogin, 1898-1990) poète humaniste, partagé entre la spiritualité et l’épicurisme, Daniel Laroche, dans sa conférence du…

Le regard éclairé. À propos de Philippe Jacottet, Reiner Kunze, Franz Moreau, Norge, Joseph Orban, Marcel Piqueray, Quasimodo et André Schmitz

Le 19 octobre 2019… Une date tout droit sortie du « monde d’avant », celui où il était encore loisible de se réunir devant une scène de concert ou un grand écran, à la tablée d’un restaurant ou, pourquoi pas, pour entendre parler de poésie. C’est ce qui se passait à Bruxelles, ce samedi-là, à l’occasion d’une des rencontres internationales organisées par le Journal des Poètes . Afin de «  célébrer cette émotion appelée poésie  », les participants y évoquaient tour à tour une figure, belge ou non, et par-delà des voix s’exprimant dans des registres très différents. L’émotion, c’est en effet ce qui relie des personnalités aussi diverses que Norge, Joseph Orban, Marcel Piqueray ou Salvatore Quasimodo. Le volume s’ouvre sur une évocation presque intime signée Jean-Marc Sourdillon , éditeur à la Pléiade des œuvres de Philippe Jaccottet. Les poèmes de Jaccottet y sont envisagés dans leur résonance interrogative la plus profonde, comme des questions dont la béance même garantit l’existence. «  Une façon […] non pas d’expliquer ou d’analyser le réel, comme le font les sciences ou la philosophie, mais de l’aimer ou de le redouter  ».De Joseph Orban, qu’elle connut très bien, Danielle Bajomée trace un portrait ajouré de failles touchantes, «  entre ombre et indigo  » : «  Je l’ai presque toujours perçu comme un garçon triste, sombrement lumineux, peu aimable, toxique parfois, mais à l’esprit pur  », écrit-elle. Sa réflexion se détache pourtant de son ancrage biographique pour accéder à une lecture très fine des proses brutes, jusqu’à la violence, d’Orban. Elle souligne aussi le paradoxe – qui chez le poète n’est souvent que dynamique de style – d’une écriture où l’ignoble s’exprime avec une jubilation métaphorique confinant à la préciosité. C’est que, jusqu’à ses derniers jours, Joseph Orban aura ouvert, sur le réel et les mots pour le dire, des yeux d’enfants éblouis qui conservaient intact leur sens du merveilleux. Judith Chavanne est poétesse et aussi essayiste, avec une étude sur Jaccottet justement. Dans le présent ensemble, elle a pourtant préféré savourer le silence qui émane des mots laissés par le poète Allemand Reiner Kunze (né en 1933). Alors qu’il est connu et reconnu en Allemagne, Kunze est moins familier pour le public francophone, qui peut cependant le découvrir à la faveur d’une traduction d’ Invitation à une tasse de thé au jasmin (Cheyne, 2013). Cette « anthologie », établie par Kunze personnellement, constitue l’entrée idéale dans son œuvre et sert de fil conducteur à l’exploration menée par Judith Chavanne, qui nous amène à découvrir une production où le problème éthique prend toute son importance : Kunze a commis l’erreur littéraire, partant morale, de se faire, pendant un temps, le chantre du régime communiste. Jusqu’à ce qu’il porte sur le monde qui l’entoure «  un regard éclairé  ». Un retour à l’élémentarité des choses le dessille et marque le début de sa dissidence intérieure. Le programme, périlleux à appliquer dans la RDA des années 60, vaut encore en 2021 : «  S’en tenir / à la terre // Ne pas jeter d’ombre / sur d’autres // Être dans l’ombre des autres / une clarté.  »Qu’il s’agisse encore des pages consacrées à André Schmitz, Salvatore Quasimodo, Franz Moreau, Norge ou Marcel Piqueray, les interventions rassemblées ici dépassent le niveau de la simple étude formelle pour accéder à celui de l’interpellation métaphysique. À chacun, il a été demandé, comme l’aurait fait Philippe Jaccottet, Que reste-t-il ?…

J’apprenais à écrire, à être : anthologie

Empruntant son pseudonyme au col mythique des Hautes-Alpes qu’il a gravi, à 20 ans, lors d’un périple…

Les mille corps

Ça commence ainsi, par une question : Je sais, nous avons deux corps et même cent et même mille. Mais comment en parler, d’autres l’ont si bien fait avant nous ? À lire ce Mille corps…