[Littérature en lieux]
De nombreux lieux présentent, font vivre et découvrir, l’œuvre d’auteurs belges. Des lieux essentiels puisqu’ils permettent de mettre un visage sur un nom et d’entendre l’écrivain s’exprimer en direct. Pour ce numéro, nous présentons une véritable institution: Les Midis de la Poésie . Pas question cette fois que l’auteur parle de son œuvre: il est invité à s’exprimer sur ses coups de cœur poétiques, pris au sens large.
* Dans le panel des rencontres littéraires proposées à Bruxelles, « Les Midis de la Poésie » – « Les Midis » disent les habitués, et c’est vrai que le public se fidélise d’année en année – sont une véritable institution puisqu’ils en sont à leur septantième saison ! C’est en janvier 1949 que fut créée l’asbl « Les Midis de la Poésie », avec la volonté de promouvoir la littérature et la poésie, d’hier et d’aujourd’hui. Depuis, ils ont acquis un véritable ancrage dans le paysage…
Lettres de Liège. Littérature wallonne, histoire et politique (1630-1870)
Genre : Essais littéraires Editeur : en coédition avec Le Cri Format : 16 X 24 cm Nombre de pages : 253 p. Date de publication : 2012 ISBN : 978-2-8710-6593-7 Prix : 21,00 € À propos du livre L’ouvrage entend saisir une image des lettres dialectales, en région liégeoise, à trois moments privilégiés de leur histoire. Des Dialogues de paysans offrent un tableau des misères de la guerre au XVIIe siècle. Inscrits dans le cadre de conflits internationaux, ils se lisent également sur la toile de fond de la politique communale, où s’affrontent Chiroux et Grignoux. Le « Théâtre liégeois » du XVIIIe siècle renvoie à la guerre de Sept Ans et au choc culturel, notamment linguistique, que représente le contact avec les troupes françaises. Enfin, on met en évidence combien le « renouveau dialectal » du milieu du XIXe siècle, illustré par la création de la Société liégeoise de Littérature wallonne en 1856, est préparé par une importante production politique opposant catholiques et libéraux francs-maçons. Cette littérature militante comporte une évocation de la ville mosane et des bouleversements urbanistiques contemporains à laquelle l’amateur pourra trouver le charme des photographies d’autrefois. La « poésie ouvrière » y promène le lecteur des alentours du vieux pont-des-Arches, avec la « nouvelle » tour de Saint-Pholien, vers l’ancien Collège communal, le Jardin Botanique, le marché aux fromages de la place…