Le 19 octobre 2019… Une date tout droit sortie du « monde d’avant », celui où il était encore loisible de se réunir devant une scène de concert ou un grand écran, à la tablée d’un restaurant ou, pourquoi pas, pour entendre parler de poésie. C’est ce qui se passait à Bruxelles, ce samedi-là, à l’occasion d’une des rencontres internationales organisées par le Journal des Poètes. Afin de « célébrer cette émotion appelée poésie », les participants y évoquaient tour à tour une figure, belge ou non, et par-delà des voix s’exprimant dans des registres très différents.L’émotion, c’est en effet ce qui relie des personnalités aussi diverses que Norge, Joseph Orban, Marcel Piqueray ou Salvatore Quasimodo.…
Textes de Georges Sion , Françoise Mallet-Joris , Pierre Falize, Lucienne Desnoues et Carlo Bronne À propos du livre (Texte de l'Introduction) Il était normal que l'Académie veuille…
Ecrire après Auschwitz : Jorge Semprun, Primo Levi, Jean Cayrol, Imre Kertesz
"Écrire après Auschwitz ? Comment imaginer écrire, nommer l'innommable ? Pierre Mertens nous invite à lire ces auteurs qui, revenus des camps de la mort, ont pris la parole. Il se penche autant sur leur façon de la prendre que sur leur mise en mots de l'abject. Si, pour le philosophe Adorno, "l'art - et plus particulièrement la poésie - apparaissait comme impensable après Auschwitz", des auteurs ont pris le parti contraire : Paul Celan, Primo Levi, Robert Antelme, Jean Cayrol, Jorge Semprun, Micheline Maurel, Soazig Aaron et enfin Imre Kertész, récemment consacré par le Jury du prix Nobel. Chacun de ces auteurs a écrit les camps en un langage propre et, paradoxalement, certains de ces passages par la fiction restituent plus de vérité encore qu'un témoignage." (Quatrième de couverture.) Le texte d'une conférence prononcée par l'auteur à Bruxelles lors d'une séance des Midis de la Poésie.Écrire après Auschwitz ? Comment imaginer écrire, nommer l'innommable ? Pierre Mertens nous invite à lire ces auteurs qui, revenus des camps de la mort, ont pris la parole. Il se penche autant sur leur façon de la prendre que sur leur mise en mots de l'abject. Si, pour le philosophe Adorno, "l'art - et plus particulièrement la poésie - apparaissait comme impensable après Auschwitz", des auteurs ont pris le parti contraire : Paul Celan, Primo Levi, Robert Antelme, Jean Cayrol, Jorge Semprun, Micheline Maurel, Soazig Aaron et enfin Imre Kertész, récemment consacré par le Jury du prix Nobel. Chacun de ces auteurs a écrit les camps en un langage propre et, paradoxalement, certains de ces passages par la fiction restituent…