Modernité de Norge

RÉSUMÉ

Curieusement, l’image de Norge dans le public souffre des qualificatifs que lui ont décernés de nombreux critiques pourtant bien intentionnés. En effet, on a souligné avec insistance son humanisme sceptique, sa quête désespérée du sacré, son amour de la vie, ses formules malicieuses et savoureuses, le plaisir qu’il prenait à jouer avec les mots. L’auteur lui-même, dans les entretiens accordés aux journalistes, s’est souvent fait le complice Involontaire de ce profil rassurant. Or, tiraillée entre des tendances contradictoires, la poésie de Norge est bien plus complexe et plus moderne qu’il n’y parait. Loin de chercher à réconcilier les antagonismes rire/sérieux ou rationalisme/verboludisme, elle laisse libre cours à la pluralité des voix, à l’alternance des styles, au paradoxe et à la mésalliance.

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Le Carnet et les Instants

À l’image traditionnelle d’un Norge (Georges Mogin, 1898-1990) poète humaniste, partagé entre la spiritualité et l’épicurisme, Daniel Laroche, dans sa conférence du trente et un janvier dernier aux Midis de la Poésie, éditée aujourd’hui par l’Arbre à paroles, Modernité de Norge, apporte une dimension, un souffle nouveaux.Il se fonde, plutôt que sur les recueils souvent commentés Le sourire d’Icare (1936) ou Joie aux âmes (1941), sur sa poésie d’après-guerre, où se forge son originalité : Les râpes (1949), Famines (1950), Les oignons et Le gros gibier (1953).On découvre Norge marqué par deux inspirateurs de poids. Darwin et sa grande loi cruelle du plus fort,…


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