Résultats de recherche pour “Michel Robert” 31 à 60 (66)

L’artisanat du roman : Initiation à l’écriture créative

Destiné à ceux et celles qui écrivent ou que l’écriture de fiction…

Un bibliographe au pays des fous

Le terme de « bibliographie » entre dans le Dictionnaire de l’Académie française aux environs de 1760, mais on considère généralement…

Même pas mort !

Véronique SELS , Même pas mort   !, Genèse, 2022, 256 p., 22,50 € , ISBN : 978-2-38201-021-1Dans le puzzle de la vie, il y a toujours une case qui manque. Surtout quand on…

Colette et la Belgique

Préface de Jacques De Decker À propos du livre Colette et la Belgique : une longue histoire de proximité et d'amour. L'écrivain y fut fêté et honoré, bien sûr, jusqu'à…

La poésie francophone de Belgique (Tome III) (1903-1926)

Le premier tome de cette anthologie comportait les poètes nés entre 1804 et 1884, période connue et convenablement étudiée…

La Belgique fantastique avant et après Jean Ray

Cette anthologie contient les textes suivants : Préface : Un fantastique de réaction de Jean-Baptiste Baronian La pierre sanglante de Nierbonchera…

Marguerite Duras, Les socles d’une personnalité insoumise

L'œuvre de Marguerite Duras est chevillée aux moments forts de sa vie. Elle est le…

Georges Simenon et Pierre Assouline

Le vrai critique serait un personnage qui se promènerait silencieusement dans l’histoire racontée et en saisirait tout ce que l’auteur…

Georges Simenon et Stanislas-André Steeman

1. LES CHEMINS PARALELLES En comparant le cheminement de ces deux « géants », non seulement du roman criminel, mais…

Maeterlinck. La traversée du miroir

« Je suis l'homme égaré qui ne sait où il va » L'aveugle qui tâtonne dans les ténèbres »   Maurice Maeterlinck aujourd'hui Qui lit…

Ulysse à l’école des héros

Pour Cristal   La guerre de Troie aurait pu ne pas avoir lieu : si l’on suit l’argumentation des personnages de la célèbre pièce de Jean…

Patrimoine : Norge le proférateur

Dans les années 1970-1980, une opinion est fort répandue en Belgique francophone : nos trois plus grands poètes vivants sont Marcel Thiry,…

Jacques Sternberg, à la frontière des genres

Né il y a tout juste cent ans, Jacques Sternberg semble s'être assuré une place dans l'histoire de la…

Le Carnet et les Instants - 4e trimestre 2018 - Le Carnet et les instants 200

Sommaire • Ne penser qu’à ça (1993) par Amélie Nothomb • Splendeurs…

A quand un monument à la mémoire de Jean Meslier ?

Tous les grands personnages ont leur statuaire et leur toponymie. C’est là le reflet de leur célébrité,…

Espace Nord, le patrimoine littéraire à l’usage de tous

Espace Nord, collection patrimoniale dédiée aux Lettres belges francophones, fête en 2015 ses 32 ans et compte plus…

Les Artistes Transgenres de 1990 à nos jours: des corps et des identités en lutte avec la différence sexuelle

Tandis que les mouvements politiques et les études universitaires trans se mettent en place aux États-Unis à partir du milieu des années 1990, une nouvelle approche esthétique du transgenre XX se développe dans les arts plastiques, rompant avec les représentations médiatiques et médicales de la transsexualité (centrées sur la chirurgie de réassignation sexuelle). En effet, des artistes anglo-saxons comme Del LaGrace Volcano ou Loren Cameron enregistrent des performances transgenres (portraits ou autoportraits) grâce à leur appareil photographique, en tant qu’auteurs de leur propre corps, par l’exposition artistique des différentes techniques d’incarnation (pas seulement la chirurgie) qui permettent d’altérer le sexe qui leur a été assigné à la naissance. Les années 2000 et 2010 voient quant à elles apparaître une nouvelle génération d’artistes transgenres anglo-saxons comme Loren Cameron, Kris Grey, Wynne Neilly, Yishay Garbasz, Cassils, Nina Arsenault, Simon Croft ou encore Tobaron Waxman qui s’engagent dans des pratiques performatives, souvent assistées par les technologies médiatiques (photographies, vidéos, enregistrements sonores) XX . Ces plasticien-ne-s transgenres questionnent la naturalité du corps et la conception biologique du genre en démontrant les cadres socio-culturels qui produisent la forme/le design biomorphique du sexe, du genre et de l’identité. Ainsi, nous voudrions nous intéresser aux productions artistiques qui investissent le territoire du transgenre, renouvelant le langage esthétique de l’art corporel et le rapport à l’identification politique du sujet à travers l’ouvrage de son corps. Notre hypothèse est que les artistes transgenres emploient le corps comme un laboratoire, poursuivant les recherches identitaires exploratoires du drag telles qu’elles sont analysées dans les théories du travestissement chez Judith Butler avec Trouble dans le genre (1990). Ce qui confère un nouveau statut au corps qui n’est plus une matière biologique donnée par la nature, mais plutôt le support matériel d’une identité dissidente échappant au biopouvoir de la différence sexuelle. En premier lieu, nous nous intéresserons à ce que produisent les technologies transgenres, dans le dispositif artistique de la performance directe ou médiatisée : les hormones, les prothèses, les opérations chirurgicales et la musculation apparaissent comme de véritables processus de création corporelle. Nous verrons qu’à travers ces nouvelles « techniques du corps » XX , les artistes transgenres interrogent le sexe dans sa capacité à représenter le genre d’un sujet. En second lieu, nous observerons que si la performance est investie en tant que mode d’expression politique par les sujets trans pour problématiser le sexe au regard des « technologies de genre » XX , il nous paraît également important de montrer que la culture artistique elle-même est pointée par les performeur.ses transgenres, comme une technologie de la subjectivité corporelle. En effet, nous verrons que la réappropriation des représentations du corps dans l’histoire de l’art, de l’Antiquité jusqu’à l’art contemporain, permet aux artistes transgenres de questionner la production artistique des genres, des sexualités et des races à travers la recontextualisation politique de ces iconographies corporelles dans des performances critiques. Enfin, nous voudrions proposer l’hypothèse que le langage esthétique utilisé par les artistes transgenres, pour renouveler l’art corporel et repenser la culture visuelle de l’histoire de l’art comme une possible technologie de subjectivité (genre, sexualité, race), s’articule comme une traduction corporelle de la théorie du travestissement (drag) proposée par Judith Butler dans Trouble dans le genre en 1990XX . Nous nous appuierons sur les analyses artistiques de plusieurs œuvres pour soutenir cette proposition théorique, ainsi que sur les concepts de « vêtement incarné » (France Borel) et de « bio-drag » (Beatriz Preciado). Nous parlerons quant à nous de « corps laboratoire » pour qualifier les pratiques artistiques du transgenre qui consistent à problématiser la biophysique du corps pour dénaturaliser le genre et inventer des identités dissidentes qui se désintéressent de la différence sexuelle.   L’ART TRANSGENRE, UNE RUPTURE DES CORPS AVEC LE SYSTÈME SEXE/GENRE Depuis les années 1990, les artistes transgenres apparaissent sur la scène du body art afin de présenter l’expérience de la transition corporelle comme une nouvelle réflexion esthétique possible dans le champ de l’art. La présente étude s’intéressera à ce phénomène relativement récent. Bien que notre article se présente comme une étude esthétique de la performance chez les artistes transgenres, il ne s’agit pas pour nous de la présenter comme une enquête de terrain exhaustive ; nous nous concentrons principalement sur des œuvres produites dans le contexte contemporain anglo-saxon et tentons d’examiner cette tendance artistique actuelle à partir de huit artistes transgenres (cités en introduction) qui sont très présent-e-s sur la scène artistique, dans les textes académiques et sur Internet. Les artistes transgenres font appel à trois procédés artistiques pour capter la performance des corps transformés : ils peuvent présenter leur corps pendant ou au terme de leur processus de transition corporelle, ou alors enregistrer la progression de la transition corporelle dans le temps, ou encore exposer les outils techniques (hormones, bistouris, prothèses, haltères) ou des reliques (poils, organes, seringues usagées) qui attestent de la transformation du corps. Dans les œuvres de notre corpus, la performance du corps en cours de transition (pendant la chirurgie ou l’hormonothérapie) n’est jamais présentée directement, en présence du public : ce dernier n’est jamais convié en salle d’opération, ou invité à voir des injections d’hormones au sein d’un musée par exemple. Les œuvres que nous avons à notre disposition se servent des médias en différé, et notamment de la photographie, pour capter la transformation corporelle qui se joue dans la performance transgenre. Dans une série de trois autoportraits photographiques en noir et blanc (1996) XX , Loren Cameron expose son corps au terme de sa transition female-to-male XX , il est entièrement nu, face à l’objectif de l’appareil photographique qu’il déclenche lui-même à distance. L’artiste présente tous les caractères sexuels d’un corps masculin idéal, sauf qu’il a un vagin, ce détail anatomique vient témoigner de son identité transgenre. Dans chacune des photographies, l’artiste accomplit des actions qu’il met en scène à travers des poses qu’il emprunte à la chorégraphie du body-building et au processus d’une réassignation de genre female-to-male. Dans la première, il simule une injection de testostérone. Dans la deuxième, il joue avec la lame d’un bistouri à l’endroit où l’on distingue les cicatrices de sa mastectomie. Et dans la troisième, il exécute des flexions du bras à l’aide d’un haltère. En somme, il présente les étapes traditionnelles de la transformation d’un corps female-to-male : l’hormonothérapie, les chirurgies et la musculation afin de construire le nouveau genre masculin de son corps. Le sexe féminin, pourtant parfaitement visible, résiste à l’identification féminine du corps de l’artiste car, comme le suggère Josch Hoenes, « pour l’identification masculine, la présence du pénis est beaucoup moins significative qu’une poitrine codée masculine et la prise de poses spécifiques. » XX Dans cette œuvre, la relation ontologique du sexe et du genre est donc remise en cause du fait de la mutation possible du corps au contact des technologies transgenres, comme les hormones synthétiques. Dans une installation multimédia intitulée Sitting with (2010), l’artiste female-to-male Kris Grey présente une chaise et une…

Francophonie vivante - 1- 2 - 2016 - Bruxelles en quartiers

Sommaire • Editorial par Marie-Ange Bernard ,  Myriam Watthee-Delmotte • La vallée du Maelbeek à l’ombre…

Krautgarten - 66 - jun. 2015 - KT 66

Sommaire • In memoriam: Robert Schaus par Bruno Kartheuser • Gedichte par Maxime Coton ,  Paula Rauhut Die Künstlerin Katharina FISCHBORN (Hermann-Josef Hoffmann)…

Francophonie vivante - 2 - 2015 - Le libraire : un passeur de l’ombre

Sommaire • La bouquinerie, réseau social par Christian Vanrobays • Éditorial par…

Panorama d’une littérature pour adolescents (Dossier)

Loin d’être cantonnée à un genre particulier , la littérature pour adolescents se…

Musique et théâtre

On peut dire , sans trop se tromper, que le théâtre wallon connaît ses débuts au 18e siècle, si l’on excepte l’une ou l’autre «moralité» (vers 1630) et quelques…

Krautgarten - 69 - octobre 2016 - KT 69

Sommaire • La fin de quelque chose ( Editorial ) par Bruno Kartheuser • Le commencement de quelque chose (in Littérature - Literatur) par Dominique Massaut…

Francophonie vivante - 3 et 4 - 2014 - Faut-il brûler Plisnier?

Sommaire • Billet Myriam Watthee-Delmotte et Marie-Ange BERNARD ACTES DU COLLOQUE "Faut-il brûler Plisnier…

Cahiers internationaux de symbolisme - Université de Mons - coll. "Travaux et documents" 1-2013 - Traductrices et traducteurs belges Portraits réunis par Catherine Gravet

Sommaire • Cinq traductrices, dix traducteurs, vingt-et-un portraitistes, 2013 Présentation par Catherine GRAVET • MAURICE CARÊME  Anne GODART, Maurice Carême : une aptitude infinie à être heureux • ALEXIS CURVERS  Benoît D’AMBROSIO, Dis-moi qui tu traduis... • JACQUES DE DECKER  Thilde BARBONI, Jacques De Decker en apesanteur linguistique. Le théâtre dans la plume, la scène dans les yeux • MARIE DELCOURT  Evi PAPAYANNOPOULOU, Marie Delcourt à travers ses « Images de Grèce » Pierre RAGOT, Marie Delcourt, exploratrice et traductrice des tragiques grecs • EUGÈNE HINS  Anne DELIZÉE et Olga GORTCHANINA, Eugène Hins, un regard éclairé sur la Russie • FRANÇOIS JACQMIN  Sabrina PARENT, François Jacqmin, entre langue maternelle et langue d’adoption : la pratique de la poésie à la lumière de l’entreprise de traduction • HÉLÈNE LEGROS  Catherine GRAVET et Pauline STOCKMAN, Hélène Legros, traductrice pathétique • MAURICE MAETERLINCK  Hubert ROLAND, Maurice Maeterlinck : traducteur, médiateur et poète • ÁNGELES MUÑOZ  Ònia CAMPRUBI et Geneviève MICHEL, Portrait d’Ángeles Muñoz, passeuse de mémoire •  PIERRE POIRIER   Laurence PIEROPAN, Pierre Poirier, jurisconsulte, esthète et traducteur • ALAIN VAN CRUGTEN  Anne GODART et Corinne LEBURTON, Alain van Crugten traducteur. Une plume sportive, coquine et galopante Thilde BARBONI, Alain van Crugten, docteur honoris causa Carola HENN, Exporter la Flandre sans le flamand. « Het verdriet van België » en traduction • ROBERT VIVIER  Laurent BÉGHIN, « Beaucoup est perdu, mais sinon tout serait perdu. » Robert Vivier et la traduction littéraire • EMMANUEL WAEGEMANS  Benoît VAN GAVER, De la traduction à l’édition : histoire d’une passion. Portrait d’Emmanuel Waegemans, traducteur belge du russe en Néerlandais • FRANÇOISE WUILMART  Nadia D’AMELIO, Une femme, une cause. Portrait de Françoise Wuilmart 403 • MARGUERITE YOURCENAR …