Résultats de recherche pour “Truus” 2011 à 2040 (2251)
“Guerre et Térébenthine”, un livre magistral de Stefan Hertmans
L'écrivain flamand Stefan Hertmans (né en 1951) avait…
Visions de Goya. L’éclat dans le désastre
Dans son dernier opus, Stéphane Lambert se définit comme un amateur de peinture. Se révéler comme tel c’est…
Ukiyo-e , ce mot vous dit-il encore quelque chose ? Ou bien est-il déjà tombé dans l’oubli, balayé par – au choix – la nouvelle vague, nouvelle sensation, nouvelle expo…
Béatrix Beck, la vraie littérature est hermaphrodite (2003)
Béatrix Beck est peut-être, à 88 ans, la doyenne des lettres françaises. Des lettres…
En septembre 2015, sur ce même blogue du Carnet , j’ai dit tout le bien que je pensais des Neuvaines 1 à 3 de Daniel De Bruycker . Vient de paraitre le deuxième volume…
Il est des récits qui vous embarquent sans précaution inutile, sans que soit mis le contexte et le décor planté. Et ce n’est pas plus mal car nous apprenons le nécessaire…
La musique comme matière plastique. Entretien avec Maarten Seghers
Penser le rapport de la création théâtrale contemporaine à…
On savait Pierre Coran poète. Avec ce recueil de maximes, on le découvre philosophe. Au fil de sa prolifique carrière d’écrivain jeunesse, cet ancien directeur…
Luc Baba – Cartographie d’une Cendrillon mutine
Auteur prolifique et multiforme, le poète est quant à lui aussi rare sur papier qu’il se révèle généreux sur la scène. Luc Baba,…
Années 30, le temps de la terreur
Parmi les victimes du stalinisme, les poètes, romanciers, peintres, hommes de théâtre occupent une place de choix. Au pire, exécutés,…
Entretien avec Eduardo Halfón (1) – Carte(s) d’identité(s)
En mars 2015, Maxime Hanchir a rencontré à plusieurs reprises l’auteur…
Emir Kusturica – Étranger dans le mariage – voyage en nostalgie
Après quatre ans d’absence du monde littéraire, le cinéaste, acteur et musicien serbe, Emir…
Un curé de campagne tout à fait ordinaire
Jean Meslier est né en 1664 à Mazerny , un petit village des Ardennes françaises, canton de Nouvion-sur-Meuse…
après avoir escaladé le mont Gellért pour embrasser les toits de Budapest et suer je m’en fus prendre les eaux et tout le reste aux Rudas gyógyfürdő pour enfin baigner ailleurs…
Chronique du rattachement de la Belgique au Congo,
Cela devrait se passer sur une petite place, derrière l’église Saint-Boniface à…
Charlotte princesse de Belgique et impératrice du Mexique (1840-1927)
Un destin qui a soulevé beaucoup de curiosité, c’est celui…
Petits tableaux d’une exposition
La Maison de la Francité est un lieu d'accueil où la vie circule. Le passage entre les deux bâtiments, l'ancien et le nouveau, concrétise…
RENCONTRE: La Bellone, un outil de réflexion pour la dramaturgie. Entretien avec Mylène Lauzon
Quand elle débarque en janvier 2004 à Bruxelles, il y a plus de dix ans, Mylène Lauzon ne sait pas qu’elle postulerait un jour à la direction de La Bellone. Formée aux Études littéraires, adjointe à la direction de compagnies de danse à Montréal, elle s’intéresse à la nouvelle narrativité et au rapport texte/image. Lors d’un passage à Copenhague en 2002, où elle conçoit des soirées « Noises in the dark » en lien avec l’architecture, le son et le mouvement, elle fait un saut à Bruxelles et y noue des liens avec le dessinateur Thierry van Hasselt. Celui-ci la met en contact avec Karine Ponties. Les saisons passent, les deux femmes se retrouvent à Montréal. Là, Karine lui propose de travailler un an à Bruxelles sur la dramaturgie et le développement de sa compagnie Dame de Pic. Le sommet de leur collaboration sera Holeulone, en 2006, spectacle pour lequel Mylène écrit aussi des textes. On retrouve ensuite la Québécoise à Mons, au Centre des Écritures contemporaines et numériques 1 . Elle y est adjointe à la direction, « en somme, responsable de tout », c’est-à-dire des formations, des résidences, des festivals et de la gestion d’équipe. « Ma répétition générale avant la Bellone », reconnait-elle dans un rire. Mylène a aussi été danseuse en France en 2007 et 2009 et performeuse pour Sarah Vanhée à Bruxelles. De son aveu « une expérience indispensable pour comprendre de l’intérieur » les métiers de la scène. Au final, elle aura pratiqué presque tous les métiers qui tournent autour de la création : « la moitié de mon corps est dans la création, l’autre, comme opérateur culturel ». Écrire, dit-elle Sa dernière commande littéraire remonte à une collaboration avec Anne Thuot en 2014. « Je n’ai pas écrit depuis », dit-elle, mais cela ne semble pas lui manquer. « Il y a des gens qui se définissent par leur pratique. J’ai toujours fait plein de choses, je ne me fixe pas dans une identité. J’ai d’ailleurs tout autant l’impression d’écrire en faisant de la programmation. En agençant du sens au service de la poésie. Toutes ces pratiques sont interchangeables, même si je ne m’y engage pas de la même façon. Je ne suis pas attachée aux formes. L’important est avec qui je travaille et pour qui. » Sa candidature à la direction de La Bellone marque un tournant dans son parcours, motivée par « l’envie d’avoir des responsabilités, de diriger un lieu, d’avoir un regard transversal. J’étais prête », affirme-t-elle. Elle conçoit sa mission comme un travail autour et avec « de l’humain, de l’intelligence du vivre ensemble », comme la mise à disposition « d’un bel endroit pour accueillir des gens ». Une maison d’artistes ? Quand on la questionne sur le regard qu’elle porte sur sa ville d’adoption, elle pointe avant tout le bilinguisme, moteur de tension créative et artistique. « Bruxelles est une ville où se vivent des fondements identitaires. On se définit par rapport aux autres. Ce qui engendre une vitalité. Comme Montréal, Bruxelles est traversée au quotidien par ces questions. Mais Montréal est isolé tandis que Bruxelles est au cœur de l’Europe. Il y a ici une circulation de population artistique incroyablement riche. » Cette richesse s’inscrit toutefois dans un cadre institutionnel. La Bellone a cette particularité d’avoir des représentants de la Cocof, de la Ville de Bruxelles et de la FWB au sein de son Conseil d’administration 2 . Cela entraine des missions centrées « sur l’ancrage local, sur l’ouverture et l’enregistrement de traces », via le Centre de documentation. « Toutefois, La Bellone se donne ses propres misions, insiste Mylène. Je suis actuellement sur les deux dernières années d’une convention de quatre ans. En 2017, je proposerai un nouveau projet. » En effet, après quatre années de mise en veille et de redressement financier, l’outil devait être réanimé. Sous la tutelle de Laurent Delvaux, chef de cabinet de l’échevine de la Culture de la Ville de Bruxelles, et de la directrice faisant fonction, Barbara Coeckelbergh, la Maison a dû faire un certain nombre de sacrifices afin d’assainir ses comptes. L’équipe, elle, sans projet et au futur incertain, était dans l’attente d’un élan. Et cette attente fut longue. « Même par rapport au secteur, il y reste beaucoup d’attente, voire un peu de pression. » Le projet de Direction, en effet, demande à être réfléchi. Car La Bellone reste « un outil lourd avec un petit budget artistique ». Soutenue presqu’à part égales par les trois instances à hauteur de 380.000 euros, la Maison ne réserve qu’une part minime aux accueils et aux activités artistiques. « Or, tous les artistes qui viennent travailler à La Bellone y déploient leurs efforts, leur temps et leur intelligence. Mais je n’ai ni les moyens de valoriser ce travail ni de le rendre visible. » La Bellone met actuellement à disposition des espaces dans le studio, la cour ou la galerie - le seul endroit où l’on peut diffuser des œuvres finies. L’idéal serait de pouvoir rémunérer tous ceux qui viennent travailler et partager leur savoir. « Pour l’instant je finance de la recherche fondamentale : trois semaines avec une question, sans rencontre avec le public. L’idée à terme est de communiquer sur la recherche comme service à la société. Il ne s’agit pas que d’enjeux esthétiques mais aussi politiques et sociaux. On est citoyen avant d’être artiste. » Remettre le signifiant au centre Le point névralgique de cette politique est le Centre de documentation. Ce dernier recense dans les quotidiens et les revues spécialisées tout ce qui se passe sur les plateaux, ce qui permet des recherches variées en dramaturgie. Actuellement, sa principale clientèle se compose de chercheurs universitaires en politique culturelle. « Le Centre n’est pas un service lié à un besoin de mémoire en tant que telle mais un outil de recherche en théâtre, un outil qui peut nourrir le questionnement actuel », précise Mylène. S’il stocke un volume important de papier, il faut se rappeler qu’il a été créé au moment où Internet n’existait pas. Maintenant que des plateformes multiples existent (telles que les sites des théâtres ou des méta-sites sur la production contemporaine), se pose la question du service offert à la population par le centre de documentation. « Il doit se recentrer sur des services que d’autres ne font pas, interroger son public et produire de l’analyse, des critiques sur les politiques culturelles via le web ». La Bellone deviendrait-elle un centre de discours sur le spectacle ? « Oui, mais qui permet de produire son propre discours. Ma priorité actuelle n’est pas, par exemple, de produire un spectacle d’art numérique mais plutôt d’organiser une conférence sur la culture numérique, pratique qui n’a pas encore interrogé toutes ses ramifications, que ce soit du côté de l’art ou de la neurologie. Il faut créer des états des lieux, poser la question Où en est-on dans sa pratique? afin de prendre le temps de mesurer le geste qu’on pose dans le monde. » Mylène veut remettre l’étude du signifiant au centre des préoccupations : « C’est cela qui manque à la communauté : un outil qui réfléchit à la dramaturgie. Comment fait-on pour avoir un corpus artistique signifiant ? » Des collaborations choisies En marge de ce travail, la Bellone doit-elle remplir des fonctions de défense des professions de la scène? « La Maison n’a pas vocation de représenter un corps de métier. Je suis une généraliste : elle doit rester un outil de ressources transdisciplinaires. On doit s’attacher à créer du lien et à mutualiser. Mais je ne suis pas convaincue par les fusions. Le CIFAS, le Guichet des arts, le Centre de Doc, Contredanse font chacun du bon travail. Ce qui est important, c’est que ces associations résidentes vibrent à La Bellone. Je ne crois pas aux coupoles mais bien à la multiplicité des initiatives et des échanges, aux mutualisations, aux…
Interview de l’été – Alexandre Plennevaux
Pratiquant et enseignant le webdesign, tous les lecteurs de Karoo connaissent Alexandre Plennevaux…
Interview de l’été – Bozena Coignet
Passionnée, passionnante, Bozena Coignet a intégré l'équipe d'Europalia en 2001, lors de l'édition consacrée à son…
Qu’est-ce que la liberté ? Qu’est-ce qu’être libre ? Voilà une question aussi vieille que l’humanité à laquelle s’attaque Merci , le dernier livre de l’auteur argentin Pablo Katchadjian, publié…
Prix Rossel 2015 – Eugène Savitzkaya
Le prix Rossel 2015 a été attribué à Eugène Savitzkaya pour son roman Fraudeur , paru aux éditions de Minuit. L'occasion pour Karoo de puiser dans ses archives,…
La terre est bleue comme une orange
Il paraît que le bleu est une couleur chaude. Du bleu pâle au bleu électrique, la couverture du livre de Clémentine Beauvais nous en fournit toute une palette. « 50…
Les fleurs littéraires sauvages d’Esperluète
Une petite fille en col roulé sur la couverture, un titre qui s’amuse avec la mythologie, une maison d’édition qui risque les textes libres……
La Yougoslavie – au cœur des Ardennes
Dans un village ardennais, un homme originaire de Croatie débarque en 1995 chez Teresa, une femme à peine veuve et encore jeune, suite à une panne de voiture…
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