Résultats de recherche pour “L&” 14131 à 14160 (15283)
Poète, auteur performeur réinventant la langue, notre rapport au verbe, Vincent Tholomé s’aventure avec Mon voisin Noug dans l’espace des livres pour enfants. D’emblée,…
Discours du Roi des Belges le 8 décembre 2018
Fermé depuis fin 2013 pour travaux de rénovation, le Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren a rouvert ses portes. C’était le 8 décembre…
Cécile Miguel, une vie oubliée
À Ittre, le Musée Marthe Donas consacre une exposition, du 23 novembre 2019 au 19 janvier 2020 , à une figure de la peinture et de la poésie francophones…
Machines à affranchir. Folon - Olivetti
Du 10 avril au 15 septembre 2024, le Design Museum Brussels a exposé l'œuvre publicitaire méconnue de Folon. Durant…
Du 10 avril au 15 septembre 2024, le Design Museum Brussels expose l'œuvre publicitaire méconnue de Folon. Durant trente ans, l’entreprise italienne Olivetti,…
Il était une fois la Bryone, une plante toxique et magique aussi appelée navet du diable. Est-ce celle-ci qui donne son nom à cette jeune princesse et à la légende qui lui est…
Appel à candidature : résidence d'auteur·trice jeunesse à la Marlagne
La Marlagne et le Service Général des Lettres et du livre organisent une résidence…
Esteut ç’ on broûlaedje totoute?
[Sovnances di m’ maladeye] Dj’ a stî pinsioné a 52 ans. Nén k’ dj’ esteu pressé do cwiter m’ plaece. Dj’ ovréve ås tchmins d’…
Imaginez une demeure de plus d’un siècle, un peu décrépie, mais au pouls vaillant. Prête à vous confier les mystères qui l’ont traversée au fil des ans ou à vous révéler…
Drieu la Rochelle face à son œuvre
Pierre Drieu la Rochelle fait partie de ces auteurs (à juste raison) dont on ne peut prononcer le nom ou aborder les écrits sans…
Les lèvres et la soif : élégies
Avec une quarantaine de recueils publiés, Yves Namur n’est plus ni un novice, ni un carabin. D’autant moins, puisque le poète se double d’un…
La maternité s’avère-t-elle être un sujet littéraire porteur ? Si l’on en croit Marie Darrieussecq ( Le Bébé ), Éliette Abécassis ( Un heureux…
Il y a douze ans, Joyce est partie au Mexique avec son mari Richard et sa fille Lily de deux ans. Un moment d’inattention…
Rouge encor du baiser de la reine
Étonnant, ce premier livre d’Anne Karen, qu’on n’ose appeler roman tant son atmosphère est poétique et son étrangeté féerique par endroits.…
La Prophétie d’Ocyrhoé et autres métamorphoses de Métamorphoses d’Ovide
Au nom d’Ovide est associé comme par…
J’ai un projet : devenir fou , le dernier livre d’Éric Neirynck, fait référence à une citation de Fiodor Dostoïevski, reprise par Bukowski et…
Harry SZPILMANN , Approches de la lumière , Taillis pré, 2019, 18 €, ISBN : 978-2-87450-155-5 ; Genèses et Magmas I , Cormier, 2019, 18 €, ISBN : 978-2-87598-020-5 ;…
C’est décidément tout l’art du romancier que de nourrir ses créations de sa propre expérience et, par la voie de l’écriture, de la métamorphoser en fiction pour lui donner corps et sens aux…
C’est le mystère du mal (…) pour une fois les « politiques », dos au mur, osent enfin agir et faire leur devoir. Journal de la peste , initié mi-mars 2020, est celui…
, Le vivant comme modèle. Pour un biomimétisme radical
Gauthier CHAPELLE , avec la participation de Michèle DECOUST , Le vivant comme modèle. Pour un biomimétisme radical , Préfaces de Nicolas Hulot et de Jean-Marie Pelt, Dessins de Luc Schuiten, Albin Michel, Espaces libres Poche, 2020, 432 p., 11 € / ePub : 10.99 € , ISBN : 9782226320186D’une prodigieuse richesse conceptuelle, bouillonnant d’innovations pratiques, Le vivant comme modèle. Pour un biomimétisme radical nous délivre des schèmes de penser, de sentir nous donnant la possibilité de nouer une nouvelle alliance avec les formes du vivant. Ingénieur agronome, biologiste, concepteur de la collapsologie avec Raphaël Stevens et Pablo Servigne , ancien élève de Janine Benyus qui a développé la théorie du biomimétisme, Gauthier Chapelle déplie toutes les vertus du biomimétisme, à savoir l’ensemble des processus d’innovation (économiques, technologiques..) que les humains peuvent mettre en place en suivant une idée-clé : ces innovations et ces stratégies à faible impact environnemental doivent être inspirées par le modèle du vivant, par les phénomènes que la nature, les organismes ont expérimentés depuis des milliards d’années. Brassant les récits des exploits de la barge dorée (qui couvre 10.000 km en dix jours de vol ininterrompu, sans se ravitailler), de la marée noire provoquée par le naufrage du pétrolier l’Amoco Cadiz, de ses expéditions dans l’Antarctique — les régions polaires étant les témoins-clés du réchauffement climatique —, exposant la grande aventure du vivant depuis l’émergence des bactéries, Gauthier Chapelle retrace la généalogie de la vie sur la Terre et démontre comment, alors que les humains ne sont qu’un maillon de la chaîne du vivant, ils ont rompu (par l’agriculture, la révolution industrielle…) leur relation avec la biosphère. Dès lors que nous sommes devenus incompatibles avec la biosphère dont nos actions détruisent, à un rythme accéléré, les règnes de la faune, de la flore, les océans, comment pouvons-nous redevenir compatibles avec elle ?Dans le contexte de la crise environnementale « dont nous sommes à l’origine », de la sixième extinction massive des espèces, d’une menace d’effondrement du système actuel (un système industriel basé sur les énergies fossiles), le biomimétisme s’avance comme une boîte à outils permettant de nous reconnecter avec la nature. Interdépendants, corrélés aux autres espèces de l’écosystème Terre, nous compromettons notre survie à plus ou moins long terme (et celles des populations animales, végétales) dès lors que nous avons choisi d’ignorer l’un de ces principes sur lesquels repose le vivant.Au lieu de nous concevoir comme une exception en extériorité, le biomimétisme rappelle notre appartenance à la grande toile de la vie dont nous brisons les fils et nous engage à repenser radicalement notre manière d’habiter la terre, de produire, de consommer. Parmi les grands principes du vivant, sans lesquels ce dernier meurt, Gauthier Chapelle pointe que « la vie recycle tout ce qu’elle utilise », « la vie tend à optimiser plutôt qu’à maximaliser », « est compétitive sur un fond de coopération », « est interconnectée et interdépendante ». Ces quatre derniers principes, l’humanité les bafoue, produisant des quantités de déchets non recyclables, une économie linéaire, là où les écosystèmes, acquis à une économie circulaire, transforment les déchets en matières premières, agencent des comportements harmonieux, des inventions durables, à coût énergétique faible.Le franchissement de certains seuils, la mise à mal de la capacité de résilience propre aux écosystèmes (la répétition et l’ampleur des agressions telles que pollution, mer de plastiques, destruction des habitats, déforestation, désertification, etc, compromettant le mécanisme d’adaptation) dessinent le scénario d’un point de non-retour. Longtemps, Gauthier Chapelle a cru que gouvernants et société civile allaient se mobiliser afin que « le retour vers une relation de réciprocité avec la biosphère s’amorce à temps ». En raison de l’inaction, de l’aggravation des désastres environnementaux, de leurs effets dominos, boules de neige, l’écroulement probable de notre forme de civilisation exige la mise en œuvre d’une nouvelle civilisation basée notamment sur le low-tech, l’abandon des énergies fossiles et de l’agriculture…
Fatoumata Fathy Sidibé est une femme noire, de culture musulmane, laïque et féministe qui nous raconte ici son parcours militant pour les droits…
Le néofantastique féminin d’Anne Duguël
En décembre 2020, parait en Pologne Le néofantastique féminin d’Anne Duguël , première monographie consacrée…
Dès pîces du nös-ôteûrs su lès plantches
Dins noss e province , lu prumî trimèsse èst vrêmint l’ cé du tèyâte walon û gômès; bin chûr, kékes…
Le 19 octobre 2019… Une date tout droit sortie du « monde d’avant », celui où il était encore loisible de se réunir devant une scène de concert ou un grand écran, à la tablée d’un restaurant ou, pourquoi pas, pour entendre parler de poésie. C’est ce qui se passait à Bruxelles, ce samedi-là, à l’occasion d’une des rencontres internationales organisées par le Journal des Poètes . Afin de « célébrer cette émotion appelée poésie », les participants y évoquaient tour à tour une figure, belge ou non, et par-delà des voix s’exprimant dans des registres très différents. L’émotion, c’est en effet ce qui relie des personnalités aussi diverses que Norge, Joseph Orban, Marcel Piqueray ou Salvatore Quasimodo. Le volume s’ouvre sur une évocation presque intime signée Jean-Marc Sourdillon , éditeur à la Pléiade des œuvres de Philippe Jaccottet. Les poèmes de Jaccottet y sont envisagés dans leur résonance interrogative la plus profonde, comme des questions dont la béance même garantit l’existence. « Une façon […] non pas d’expliquer ou d’analyser le réel, comme le font les sciences ou la philosophie, mais de l’aimer ou de le redouter ».De Joseph Orban, qu’elle connut très bien, Danielle Bajomée trace un portrait ajouré de failles touchantes, « entre ombre et indigo » : « Je l’ai presque toujours perçu comme un garçon triste, sombrement lumineux, peu aimable, toxique parfois, mais à l’esprit pur », écrit-elle. Sa réflexion se détache pourtant de son ancrage biographique pour accéder à une lecture très fine des proses brutes, jusqu’à la violence, d’Orban. Elle souligne aussi le paradoxe – qui chez le poète n’est souvent que dynamique de style – d’une écriture où l’ignoble s’exprime avec une jubilation métaphorique confinant à la préciosité. C’est que, jusqu’à ses derniers jours, Joseph Orban aura ouvert, sur le réel et les mots pour le dire, des yeux d’enfants éblouis qui conservaient intact leur sens du merveilleux. Judith Chavanne est poétesse et aussi essayiste, avec une étude sur Jaccottet justement. Dans le présent ensemble, elle a pourtant préféré savourer le silence qui émane des mots laissés par le poète Allemand Reiner Kunze (né en 1933). Alors qu’il est connu et reconnu en Allemagne, Kunze est moins familier pour le public francophone, qui peut cependant le découvrir à la faveur d’une traduction d’ Invitation à une tasse de thé au jasmin (Cheyne, 2013). Cette « anthologie », établie par Kunze personnellement, constitue l’entrée idéale dans son œuvre et sert de fil conducteur à l’exploration menée par Judith Chavanne, qui nous amène à découvrir une production où le problème éthique prend toute son importance : Kunze a commis l’erreur littéraire, partant morale, de se faire, pendant un temps, le chantre du régime communiste. Jusqu’à ce qu’il porte sur le monde qui l’entoure « un regard éclairé ». Un retour à l’élémentarité des choses le dessille et marque le début de sa dissidence intérieure. Le programme, périlleux à appliquer dans la RDA des années 60, vaut encore en 2021 : « S’en tenir / à la terre // Ne pas jeter d’ombre / sur d’autres // Être dans l’ombre des autres / une clarté. »Qu’il s’agisse encore des pages consacrées à André Schmitz, Salvatore Quasimodo, Franz Moreau, Norge ou Marcel Piqueray, les interventions rassemblées ici dépassent le niveau de la simple étude formelle pour accéder à celui de l’interpellation métaphysique. À chacun, il a été demandé, comme l’aurait fait Philippe Jaccottet, Que reste-t-il ?…
Splendeurs et misères de la critique (1994)
Les maux dont souffriraient aujourd’hui la défense et l’illustration de la littérature, et qu’encourageraient parfois en parallèle une certaine…
Nouvelle histoire de Bruxelles. Des origines à aujourd’hui
Comment naît une ville ? Comment croît-elle, évolue-t-elle au fil…
Les conséquences des mesures de confinement sur le marché du livre belge
Lettres Numériques s’est entretenu avec Benoît Dubois, administrateur de l’…
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