« Cette peinture est si épouvantablement anormale, si prodigieusement en dehors des traditions ou des procédés connus, […] qu’on ne parvient pas à conjecturer de façon précise l’effet d’une semblable vision sur des êtres peu disposés à partager l’agonie d’un Rédempteur véritablement torturé. » Ces mots de Léon Bloy évoquent Le Christ aux outrages, toile monumentale réalisée par le Belge Henry de Groux.Neuf mètres carrés saturés de fureur, de larmes et de sang, montrent une foule déchaînée, portée par une houle mêlée de rage et de tristesse, tendant là des poings de vindicte et ici des paumes de charité, dans un violent mouvement ascensionnel qui la pousse vers un Christ que seule l’hallucination semble…
Est-il possible de revenir sur un texte aussi fondamental que la Genèse? Oui, répond Paul Nothomb, car toutes…