Résultats de recherche pour “Charles FOX” 91 à 120 (305)

Kaspar Hauser ou La phrase préférée du vent (2019)

Il faut applaudir au choix de la collection “Espace Nord” de publier le roman de Véronique…

Poésie (1944-2004)

Préface de Charles Dobzynski À propos du livre Au point culminant de la poésie belge contemporaine, Philippe Jones joue un rôle particulier. Non point…

Les lieux communs, Suivi de Trois nouvelles

En cette belle journée de printemps, dans la campagne yproise, deux bus roulent vers le domaine de Bellewaerde. L'un transporte…

Jours de famine et de détresse

On doit à Charles Péguy d’avoir été parmi les premiers à opérer un distinguo entre la pauvreté et la misère . Il expliquait ainsi dans L’Argent que…

Le rouge-gorge

On sait de Philippe Leuckx cette sensibilité littéraire qui vaut à la communauté des lettres de nombreuses recensions qu’il consacre à ses confrères et consœurs, poètes comme…

Guérir par l’écriture ?

Guérir par l’écriture ? est une question qui en cache d’autres, et c’est certainement pour son amplitude et ses ombres que François Emmanuel…

L’Arbre à frites

Dans ce texte polyphonique qui plante ses racines dans le célèbre Tijl Ulenspiegel de Charles De Coster, Frank Andriat décrit une Belgique extravagante et impertinente. L’histoire…

La garde-robe

Ceux ou celles qui héritent, pour le meilleur ou pour le pire, des vêtements d’une personne décédée récoltent, si on en a gardé la mémoire, les traces d’une vie, les…

Histoire, forme et sens en littérature. La Belgique francophone (tome 1) : L’engendrement (1815-1914)

Dans la collection « Documents pour l’Histoire des Francophonies » qu’il dirige aux éditions Peter Lang, Marc Quaghebeur publie le premier volume d’une somme qui en comptera cinq : Histoire, Forme et Sens en littérature. La Belgique francophone . Si l’auteur y rassemble – encouragé par le regretté Jean Louvet – une série d’articles publiés depuis 1990, il ne s’agit pas d’une simple réédition : sélectionnés avec soin, les textes ont été retravaillés parfois en profondeur, ré-intitulés, ordonnés à la fois selon la chronologie des périodes traitées et selon le point de vue adopté. Ces coups de projecteur mettent en relief avec une grande précision la diversité et la complexité des relations entre histoire générale et œuvres littéraires – car tel est le fil conducteur de l’entreprise. Sans s’attarder aux micro-structures textuelles – de minimis non curat praetor –, l’auteur parcourt à grandes enjambées les siècles et les règnes, le champ international de préférence aux terroirs, les mythes nationaux et les idéologies officielles, le romanesque et le théâtral davantage que la poésie, les récits extravertis plutôt que les introvertis. Ainsi traque-t-il obstinément « l’enracinement et l’articulation des faits littéraires dans et à l’Histoire », ses recherches l’ayant progressivement convaincu qu’il existe un « lien génétique entre l’Histoire et les Formes ». L’entreprise n’est pas sans risque. Expliquer le surgissement et le contenu des œuvres littéraires par les caractéristiques du contexte où elles sont nées mène généralement à une vision déterministe où sont oubliées tant la position spécifiquement subjective de l’écrivain que la structure interne du texte. M. Quaghebeur ne tombe pas dans ce travers positiviste, précisément parce qu’il ne fait pas de l’explication de texte. Ce qui l’intéresse chez De Coster ou Kalisky en passant par Verhaeren, Maeterlinck, Bauchau, Compère, c’est de repérer dans leurs écrits les échos – tantôt manifestes, tantôt plus discrets – de l’histoire passée ou contemporaine de la Belgique, et d’analyser ces échos pour en identifier la logique sous-jacente : idéalisation de personnages ou d’épisodes, mythification, déformation, parodie, dénégation, etc.  Il affirme en particulier la propension des écrivains belges à éluder les événements survenus, à se réfugier dans l’imaginaire, le légendaire, le fantastique. Et « si renvoi à l’Histoire il y a dans la fiction belge de langue française, c’est foncièrement à travers les figures de l’échec historique ou de la sortie de l’Histoire »…  Avisé, l’auteur ne se contente pas de revisiter le panthéon des chefs-d’œuvres estampillés, lequel donne de toute littérature une image faussée. D’une part, il redécouvre des livres peu connus de Nirep, G. Eekhoud, M. Van Rysselberghe, Rosny ainé, sans négliger les genres paralittéraires comme la bande dessinée ; d’autre part, il examine de nombreux ouvrages, textes et articles non littéraires qui concernent l’histoire et l’identité nationales, offrant ainsi d’utiles points de comparaison ou de référence.Intitulé L’engendrement (1815-1914) , ce Tome 1 montre l’importance de certains mythes dans la construction de l’identité nationale, particulièrement l’« âge d’or » de la période 1450-1560, ou la « culture belge » comme confluent des cultures latine et germanique, tandis que le rapport à la France fait l’objet d’une attention soutenue, notamment en ce qui concerne la question de la langue ou l’histoire des lettres à la Gustave Lanson ; la colonisation du Congo et le déclenchement de la Grande Guerre ne sont pas, eux non plus, sans relation avec la production littéraire, ce que l’auteur démontre de manière convaincante. D’une grande richesse intellectuelle et informative, ces pages sont toutefois d’une lecture ardue. La formulation est souvent abstraite, elliptique, surtout dans les passages généralisants. Plus curieusement, M. Quaghebeur ne définit pas les grands concepts sur lesquels s’appuie son édifice. Ainsi, ce qu’il dénomme l’« Histoire » se réduit le plus souvent, sous sa plume, à l’exercice du pouvoir, de la domination, avec la place prépondérante donnée aux volontés des puissants, ce pour quoi il peut qualifier de « sorties de l’Histoire » l’exil d’Œdipe ou l’abdication de Charles Quint. Quant aux « Formes » littéraires qui seraient déterminées par les vicissitudes historiques, ce vocable ne semble pas désigner le genre ou le style, comme on s’y attendrait, mais plutôt la thématique et l’imaginaire des œuvres…  Bref, l’ouvrage est visiblement destiné à un cercle étroit d’universitaires expérimentés. Daniel Laroche L'auteur met en relation la fin de la révolution de 1830, qui voit la naissance d'une Belgique moderne, et l'apparition d'une littérature francophone belge singulière, en rapport avec le contexte historique, et qui se distingue de la littérature…

Par des sentiers d’intime profondeur

«  La marche est une parenthèse enchantée pour nombre de nos contemporains.  Dans le monde de la vitesse, du rendement,…

Boire et manger avec Baudelaire, Verlaine et Rimbaud

Charles Baudelaire, Paul Verlaine et Arhur Rimbaud font sans cesse l’objet de…

Les Roseaux noirs

Genre : Roman Editeur : en coédition avec SAMSA Format : 14 x 20,5 cm Nombre de pages : 280 p. Date de publication : 2014 ISBN : 978-2-87593-030-9 Prix :…

Le musée

La première édition du  Musée remonte à 1976. À l’époque, le texte parait aux éditions Jacques Antoine. Les éditions Névrosée décident de le rééditer aujourd’hui…

Pièce manquante

Qui dit que vieillir est triste ? Charles a derrière lui une carrière palpitante. Il a oeuvré à l’entrée du Royaume-Uni dans le marché européen aux côtés…

Explosion de particules

Entourée de ses proches, Juliette s’avance dans l’église Saint-Charles de Suzeril. La chapelle est noire de monde. La jeune femme a toujours rêvé…

Vert bouteille

L’enfance ? Une période unique où se mêlent insouciance et joie de vivre. Pour Yves Wellens, le « vert paradis de l’enfance » décrit par Charles Baudelaire a vite cédé sa place…

La nuit de feu

Alors âgé de vingt-huit ans, Éric-Emmanuel Schmitt vit, dans le sud algérien, ce que l’on appelle communément « l’expérience du désert ». Une expérience réputée…

Leçons de ténèbres

Dans Leçons de ténèbres , Corinne Hoex s’inspire de l’œuvre de Gesualdo (1566-1613) et de la «  légende noire  »  [1] qui caractérise sa vie. À travers cinq mouvements,…

Oostduinkerke

Les lieux de vacances occupent une place singulière dans les souvenirs d’enfance. Leur prégnance se trouve évidemment renforcée lorsqu’une maison familiale y est attachée dans laquelle on a…

Un demi-siècle de mensonges

Floreffe, juin 2006 : Simon Voinet, le grand-père de Marylou, est renversé par une voiture, qui disparaît dans la nature, et meurt sur le coup. Est-ce…

Mantoue est trop loin

Madeleine Bourdouxhe, dont Gallimard a publié La femme de Gilles en 1937, soumet à l’éditeur en 1956 le manuscrit d’un nouveau roman, Mantoue est trop…

Michel Van Loo disparaît

Où l’on retrouve, sous la plume subtile d’ Alain Berenboom , le détective privé bruxellois Michel Van Loo et sa bande d’amis de la Place des Bienfaiteurs :…

Anamnèse

Yvon VANDYCKE , Anamnèse ! , préface de Philippe Mathy, postface de Lucienne Strivay. Taillis Pré, coll. « Ha ! », 2020, 191 p., ISBN : 978-2-87450-166-1«  L’art n’est pas une fenêtre…

D’Artagnan : Obscur ou illustre ?

Il s’appelait Charles de Batz de Castelmore mais, en arrivant un jour de sa Gascogne natale à Paris, il prit pour nom celui de sa mère,…

Waterloo, mortelle plaine

Quatrième participation à la collection de polars «  Noir Corbeau » , c’est sur Waterloo, après plusieurs autres sites de chez nous, que Francis Groff , journaliste,…

L’avènement des barbares (volume 2) : Le pressoir du monde

Après Arles, théâtre de L’or, la paille, le feu , premier volume de L’avènement…

N'êtes-vous pas patineuse? : Lettres à Marguerite Gombert

Édition présentée, établie et annotée par Jacques Detemmerman…

Le prince de Ligne

Préface de Simon Leys Casanova qui connaissait bien son illustre ami lui fit une observation perspicace : «Votre esprit est d'une espèce qui donne de l'élan à celui d'un…

Jean-Jacques Rousseau raconté par ceux qui l'ont vu

De la sortie de presse du Discours sur les sciences et les arts , en janvier 1751, à la publication…