Résultats de recherche pour “M. A.” 631 à 660 (1409)

KUÏR

Queer. C’est quand je suis une femme qui est un homme qui est une femme. Quand j’aime une femme qui est un homme qui aime les femmes. Quand je suis une femme qui aime les hommes. Quand je suis une femme qui…

Bruxelles-les-Eaux

"Bruxelles-les-Eaux" fait partie de la collection des booklegs "Bruxelles se conte": ces livrets de perfomance poétique allient écriture et oralité et rendent hommage à une ville,…

Le voleur d'âmes

A la veille du couronnement de la toute jeune Victoria, en cette année 1837, le cœur de l'Angleterre bat au rythme des parutions des Aventures de M. Pickwick.…

Le jour où je suis devenue grande soeur

Avant, je n’étais pas grande sœur. Mais un jour, ça m’est arrivé. Quand papa a téléphoné pour nous l’annoncer, j’ai…

Le fantastique féminin, un art sauvage

Eclairage sur la spécificité et la singularité de l'imaginaire fantastique féminin qualifié ici d'art des profondeurs ou art sauvage.…

Le Cimetière marin de Paul Valéry


...plus simple — nous dirions : la plus simplificatrice. Qu'on songe à son système de pensée, et l'image de…

Bruxelles se conte : Les Centrales périphériques

Je pensai au peye qui m’avait envoyé cette sorte de journal intime. Sans le vouloir, il avait…

La liberté de l’amour : conversation avec Christophe Henning

"A ceux et celles qui m'ont communiqué l'intime conviction d'un…

L'Oûlote di Noyé

I n' faut nin crwêre qui l' prumêre oûlote, ç'a stî Èdwîje, l'oûlote da Harry Potter. Non.na, dès oûlotes, gn-aveut d'djà brâmint d'vant lèye. Cètèllale,…

95 kulos èt one faflote

Binaméye camarâde, mi chére Ane, qui dj’ènn’aveu m’ sô di r’choner lès laîds tchèts. Au pus sovint dji n’è rabat wêre quand…

Baptiste Frankinet nouveau membre titulaire de la SLLW

(Réponse du Récipiendaire : Eloge de Jean Brumioul) Monsieur le Président, chères…

Le statut d’artiste: clarification d’un débat qui dure

Qu’est ce qui constitue un.e artiste aujourd’hui (2017, 2018) en Belgique ? Quelle…

Souv’nances dè colonîye

Du vos l’é d’ja dit : d’é stè al’véye pa mès tayons. Ѐm grand-pé astoût pinsionè, èyèt pour mi, dins lès condicions dè ç’ tans la, pont d’alocâcions,…

Rediveusès etimolodjeyes do roumin

Gn a deus sôres di djins ki parpinsnut l’ etimolodjeye : les foû precocioneus, ki n’ oiznut nén aler disconte çou k’ les grands…

Mademoiselle Papillon

Alia CARDYN Illustré par

Alia CARDYN , Mademoiselle Papillon , Robert Laffont, 2020, 267 p., 18 € / ePub : 12.99 € , ISBN : 978-2221249352Gabrielle est une infirmière de 30 ans qui travaille au service…

Je vous regarde partir

On le sait, les femmes écrivains accordent une attention éminente à la relation entre l’enfant qu’elles furent et leurs parents, leur mère en particulier.…

Le ciel comme élément clé du paysage [Photographie]

La photographe paysagiste néerlandaise Saskia Boelsums aime la nature. Elle vit dans le même environnement et sous le même ciel que nombre d’illustres maîtres anciens. * Tout comme chaque auteur connaît ses classiques, je me suis bien entendu, en tant qu’artiste, intéressée de près aux maîtres anciens. Je ne les plagie pas, pas plus qu’un écrivain moderne ne copie Camus ou ne tente d’égaler Sartre. Ils n’en ont pas moins une influence considérable sur mon travail. Les maîtres néerlandais tels que Jacob van Ruisdael et, plus tard, Willem Maris et Vincent van Gogh font partie intégrante de l’histoire culturelle néerlandaise. De plus, leur influence sur la peinture et sur notre expérience du paysage est telle qu’ils déterminent toujours en partie la façon dont nous voyons le monde. Des études ont même été faites sur la question de savoir si la lumière de l’époque existe toujours aujourd’hui! De cette manière, les maîtres anciens ont également eu une énorme influence sur moi-même et sur mes photos de paysages. Non pas parce que j’en ai étudié à fond tous les détails. Non, la raison est beaucoup plus simple. La nature comme objet de fascination  Je vis et je travaille dans le même paysage et sous les mêmes cieux que ces maîtres anciens. Et comme les Pays-Bas sont tellement plats, le ciel est souvent l’élément le plus impressionnant du paysage. Les nuages, le bleu entre eux, les échelles de Jacob qui mènent au ciel, les rayons de soleil qui, par temps couvert, éclairent au loin un arbre, un seul, dans un champ par ailleurs sombre… Il est logique que j’opte souvent dans mon travail pour un horizon bas afin de refléter le jeu impressionnant de ces nuages. Un Néerlandais voit toujours une grande partie du ciel.  Bien que l’on me connaisse surtout comme photographe paysagiste, je suis artiste plasticienne de formation. À l’époque de l’académie, j’adorais apprendre toutes sortes de techniques, de la soudure au marbrage, de la peinture à la photographie. Par ailleurs, je m’intéresse beaucoup à l’histoire de l’art. Il est fascinant de constater combien l’art est le reflet de son époque et comment il évolue parallèlement à la société. Un peintre peut toujours pratiquer les techniques traditionnelles en utilisant toiles, pinceaux et couleurs, mais aujourd’hui il peut aussi atteindre le même résultat de façon électronique, en se servant d’une tablette et d’un stylet ou d’un pinceau tactile. Moi-même, j’utilise une tout autre technique. La nature me fascine. Il ne s’agit pas d’une fascination froide, technique. Non, j’aime la nature, j’aime me trouver à l’extérieur, errer dans les bois, me perdre dans de vastes étendues, ressentir l’espace qui m’entoure, le temps qu’il fait. Lorsqu’il fait froid, je veux avoir froid; lorsqu’il fait chaud, je veux irradier de chaleur. Et ce ressenti, je tente de le fixer dans la photographie. La photo que je fais sur place n’est pour moi que le début du processus. Non pas que cette photo soit sans importance, au contraire. Car je planifie très soigneusement mes séances. Souvent, je pars reconnaître les lieux, je décide dans quelles circonstances je souhaite faire une photo à cet endroit précis, je m’y rends lorsque le temps s’y prête à un moment soigneusement choisi. Une fois arrivée, j’attends le moment décisif, le moment où je sens jusqu’au fond de mes fibres: c’est maintenant que je dois faire cette photo! Cette photo est mon matériau de base. Car je l’aborde à la façon d’un croquis. Comme je travaille avec des fichiers RAW, je dois ensuite adapter la photo et la peaufiner, en particulier en ce qui concerne la couleur et la luminosité. Je le fais de telle manière que l’image finale me fait revivre le ressenti du moment. Que je ressens de nouveau le froid lorsqu’il s’agit d’un paysage hivernal, ou que je savoure de nouveau le soleil dans le cas d’un cliché estival. Ces interventions, je les fais évidemment sur l’ordinateur. Il est en quelque sorte ce que l’atelier était pour les maîtres anciens. Je retravaille mes croquis - les photos brutes - jusqu’à ce que les moindres détails me conviennent et que l’image reflète l’émotion recherchée. On me demande souvent pourquoi mes œuvres sont carrées. À vrai dire, c’est la faute des réseaux sociaux, en particulier d’Instagram. Car au commencement mes photos de paysages étaient bel et bien rectangulaires. Mais lorsque je les partageais sur les réseaux sociaux, elles devenaient carrées! Ces grossiers programmes coupaient, sans me demander mon avis, de grandes parties de mes paysages soigneusement composés. Comme je n’ai rien pu y changer, je me suis adaptée et je suis passée au format carré. L’exercice n’a pas été simple, car l’obligation de changer les proportions du paysage me contraignait à rechercher mieux encore l’essence de la photo pour obtenir une image forte et claire. Tradition picturale   Mais revenons un instant aux maîtres anciens néerlandais. Ils ont fait un travail remarquable qui tient toujours fièrement la route aujourd’hui. Et ce travail est aussi typiquement néerlandais. Dans l’exposition Sprezzatura qui s’est tenue au Drents Museum à Assen, j’ai vu un tableau qu’un peintre italien avait réalisé d’un paysage néerlandais. Il avait beau être parfait techniquement, il lui manquait un petit quelque chose d’indispensable.  On me demande parfois s’il m’arrive d’aller photographier à l’étranger. Je réponds alors par l’affirmative, mais je me rends bien compte que j’y regarde l’environnement avec des yeux d’étrangère. Qu’un paysage désertique ou montagneux héberge un monde qui m’est inconnu. Ou qui ne m’est pas aussi connu que le paysage néerlandais dans lequel je vis et travaille depuis des années et dont je connais aussi l’histoire. Dans lequel j’ai grandi et où j’ai été formée par la riche tradition picturale des maîtres anciens néerlandais. Saskia Boelsums Artiste néerlandaise de l’Année 2020 Photographe paysagiste www.saskiaboelsums.nl [Traduit du néerlandais par Caroline Coppens] © 2020, Saskia Boelsums, magazine Septentrion 2-2020…

... les bagants et mi

Bagance : les sins-cour, les sins-vergougne, les rovyisses eyet... Dj’ a fwait m’ prezintaedje e deus côps_; li deujhinme respond l’ prumî. Li cmince, ça vos pout…