Bruxelles se conte : Les Centrales périphériques

RÉSUMÉ

Je pensai au peye qui m’avait envoyé cette sorte de journal intime. Sans le vouloir, il avait éveillé en moi des forces insoupçonnées. De celles que l’on puise dans la solitude et la folie. Et c’est parce que je suis sinistrement seul et désespérément fou, que je suis ici devant cette tombe, à attendre je ne sais trop quoi, sinon le vide. Et le vide, soit ça vous percute comme un satori ultime, soit ça vous transperce de détresse.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Gaetan Saint-Remy

Auteur de Bruxelles se conte : Les Centrales périphériques

Né à Bruxelles le 30 mai 1979, Gaetan Saint-Remy partage ses activités entre le cinéma (comme scénariste et réalisateur), l'écriture (romans, contes, narrations graphiques, poésie), la musique (collectif Elphemerrances et musiques de films), la mise en scène. En 2011, il rejoint également les performeurs internationaux du METAHUB. En 2003, il crée Sep Stigo Films avec Corentin Adolphy. Depuis, Gaetan Saint-Remy a réalisé plus de 30 films et écrit plusieurs scénarii de courts et longs métrages. Il créé également avec Jonas Luyckx l'asbl White Market en 2011, projets de films expérimentaux, documentaires et de transmissions. Le premier roman de Gaetan Saint-Remy, Charly Solo, co-écrit avec Mathieu Pierloot, est paru aux éditions maelstrÖm reEvolution en décembre 2009. Il a remporté le Prix Gros Sel du Public en 2010. Gaetan a également publié chez maelstrÖm deux booklegs : un recueil de contes Au-delà d’Ici-là en 2009 (Bruxelles se conte #6), une nouvelle Les centrales périphériques en 2011 (Bruxelles se conte #18) et un recueil de poésie en 2014 Les mondes de l'instant (compAct #32). Son texte Traque paraît en 2012 dans la revue Batarde du collectif « In de keuken ». Il réalise également des courts et moyens métrages expérimentaux autour de performances poétiques, notamment avec Pierre Guéry, Vincent Tholomé, ...

AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Bruxelles se conte : Les Centrales périphériques"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 10367 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Monsieur Satie : L'homme qui avait un petit piano dans la tête

Pour découvrir l'oeuvre d'Erik Satie à travers une histoire et des extraits des plus célèbres pièces du compositeur. Mélancolique et triste à souhait, cet album-CD n’en est pas moins magnifique. Parler d’Erik Satie - le solitaire, le marginal, l’excentrique souvent incompris -impliquait un ton décalé, gentiment moqueur et grinçant, que rend très bien la voix du récitant François Morel (qui doit sa célébrité, rappelons-le, à l’émission télévisée des Deschiens sur Canal +). Ce n’est pas une araignée au plafond mais juste un petit piano que Monsieur Satie a dans la tête. Les notes de musique y trottent, y vagabondent sans relâche. Il est audacieux, anticonformiste, se moque du wagnérisme et des vaniteux. De son cœur s’échappent des mélodies simples pour rêveurs et poètes, un public qui lui ressemble. « Monsieur Satie parle parfois à la lune. » Et parfois aussi, « Monsieur Satie met son smoking pour écrire une partition. » Il compose, explore, mélange les genres au risque d’être méprisé. Certains l’admirent cependant, comme Cocteau ou Picasso. L’illustratrice Elodie Nouhen évoque bien l’esprit des surréalistes et la solitude du petit monsieur perdu dans le tourbillon des notes. Touches de piano, métronome, partitions…sont surdimensionnés par rapport au musicien qui ne semble pas plus haut que trois chapeaux. Ce que Raymond Lulle appelait « la tristesse par surabondance de pensée » s’applique…

Babioles

La chronique est un art de la mesure libre, de la pondération, elle doit piquer notre œil,…