Résultats de recherche pour “A. C. Nunes” 181 à 210 (224)

Catalogue de l’exposition

À l’occasion de l’exposition Stéphane Mandelbaum qui s’est tenue ce printemps au Centre Pompidou et qui s’ouvre au Musée Juif (du 14…

Prisme

Il arrive que le dialogue artistique entre deux créateurs soit tel qu’il aboutisse à une œuvre d’une extrême homogénéité, une pièce…

Rouge encor du baiser de la reine

Étonnant, ce premier livre d’Anne Karen, qu’on n’ose appeler roman tant son atmosphère est poétique et son étrangeté féerique par endroits.…

Sommet d’où jeter son pinceau

Autant le dire tout de suite : j’aime Werner Lambersy, le poète Werner Lambersy. J’aime le fait qu’il joue franco. Cartes sur table. J’aime…

Les paons et autres merveilles

En 1924, Jean de Bosschère quitte Londres et s’installe non loin de Rome, sur la via Appia Antica. Il commence à rédiger Marthe et l’enragé…

Déséquilibres ordinaires

Ça aurait pu être cet homme, à la face écrevisse, bien bâti, bien ravagé. À la fois campé et chancelant, une bouteille à la main, légèrement…

Enterrement du Mexique

Il est toujours en marche, à pied, à cheval, dans un autocar surchargé, une voiture que conduit un adolescent pauvre imbibé de substances frelatées et de mauvaise bière.…

Du rire avant toute chose / Ciney 24e festival de théâtre wallon

Du 17 au 22 novembre 2014,  Ciney - Festival de théâtre wallon Le…

Le ciel comme élément clé du paysage [Photographie]

La photographe paysagiste néerlandaise Saskia Boelsums aime la nature. Elle vit dans le même environnement et sous le même ciel que nombre d’illustres maîtres anciens. * Tout comme chaque auteur connaît ses classiques, je me suis bien entendu, en tant qu’artiste, intéressée de près aux maîtres anciens. Je ne les plagie pas, pas plus qu’un écrivain moderne ne copie Camus ou ne tente d’égaler Sartre. Ils n’en ont pas moins une influence considérable sur mon travail. Les maîtres néerlandais tels que Jacob van Ruisdael et, plus tard, Willem Maris et Vincent van Gogh font partie intégrante de l’histoire culturelle néerlandaise. De plus, leur influence sur la peinture et sur notre expérience du paysage est telle qu’ils déterminent toujours en partie la façon dont nous voyons le monde. Des études ont même été faites sur la question de savoir si la lumière de l’époque existe toujours aujourd’hui! De cette manière, les maîtres anciens ont également eu une énorme influence sur moi-même et sur mes photos de paysages. Non pas parce que j’en ai étudié à fond tous les détails. Non, la raison est beaucoup plus simple. La nature comme objet de fascination  Je vis et je travaille dans le même paysage et sous les mêmes cieux que ces maîtres anciens. Et comme les Pays-Bas sont tellement plats, le ciel est souvent l’élément le plus impressionnant du paysage. Les nuages, le bleu entre eux, les échelles de Jacob qui mènent au ciel, les rayons de soleil qui, par temps couvert, éclairent au loin un arbre, un seul, dans un champ par ailleurs sombre… Il est logique que j’opte souvent dans mon travail pour un horizon bas afin de refléter le jeu impressionnant de ces nuages. Un Néerlandais voit toujours une grande partie du ciel.  Bien que l’on me connaisse surtout comme photographe paysagiste, je suis artiste plasticienne de formation. À l’époque de l’académie, j’adorais apprendre toutes sortes de techniques, de la soudure au marbrage, de la peinture à la photographie. Par ailleurs, je m’intéresse beaucoup à l’histoire de l’art. Il est fascinant de constater combien l’art est le reflet de son époque et comment il évolue parallèlement à la société. Un peintre peut toujours pratiquer les techniques traditionnelles en utilisant toiles, pinceaux et couleurs, mais aujourd’hui il peut aussi atteindre le même résultat de façon électronique, en se servant d’une tablette et d’un stylet ou d’un pinceau tactile. Moi-même, j’utilise une tout autre technique. La nature me fascine. Il ne s’agit pas d’une fascination froide, technique. Non, j’aime la nature, j’aime me trouver à l’extérieur, errer dans les bois, me perdre dans de vastes étendues, ressentir l’espace qui m’entoure, le temps qu’il fait. Lorsqu’il fait froid, je veux avoir froid; lorsqu’il fait chaud, je veux irradier de chaleur. Et ce ressenti, je tente de le fixer dans la photographie. La photo que je fais sur place n’est pour moi que le début du processus. Non pas que cette photo soit sans importance, au contraire. Car je planifie très soigneusement mes séances. Souvent, je pars reconnaître les lieux, je décide dans quelles circonstances je souhaite faire une photo à cet endroit précis, je m’y rends lorsque le temps s’y prête à un moment soigneusement choisi. Une fois arrivée, j’attends le moment décisif, le moment où je sens jusqu’au fond de mes fibres: c’est maintenant que je dois faire cette photo! Cette photo est mon matériau de base. Car je l’aborde à la façon d’un croquis. Comme je travaille avec des fichiers RAW, je dois ensuite adapter la photo et la peaufiner, en particulier en ce qui concerne la couleur et la luminosité. Je le fais de telle manière que l’image finale me fait revivre le ressenti du moment. Que je ressens de nouveau le froid lorsqu’il s’agit d’un paysage hivernal, ou que je savoure de nouveau le soleil dans le cas d’un cliché estival. Ces interventions, je les fais évidemment sur l’ordinateur. Il est en quelque sorte ce que l’atelier était pour les maîtres anciens. Je retravaille mes croquis - les photos brutes - jusqu’à ce que les moindres détails me conviennent et que l’image reflète l’émotion recherchée. On me demande souvent pourquoi mes œuvres sont carrées. À vrai dire, c’est la faute des réseaux sociaux, en particulier d’Instagram. Car au commencement mes photos de paysages étaient bel et bien rectangulaires. Mais lorsque je les partageais sur les réseaux sociaux, elles devenaient carrées! Ces grossiers programmes coupaient, sans me demander mon avis, de grandes parties de mes paysages soigneusement composés. Comme je n’ai rien pu y changer, je me suis adaptée et je suis passée au format carré. L’exercice n’a pas été simple, car l’obligation de changer les proportions du paysage me contraignait à rechercher mieux encore l’essence de la photo pour obtenir une image forte et claire. Tradition picturale   Mais revenons un instant aux maîtres anciens néerlandais. Ils ont fait un travail remarquable qui tient toujours fièrement la route aujourd’hui. Et ce travail est aussi typiquement néerlandais. Dans l’exposition Sprezzatura qui s’est tenue au Drents Museum à Assen, j’ai vu un tableau qu’un peintre italien avait réalisé d’un paysage néerlandais. Il avait beau être parfait techniquement, il lui manquait un petit quelque chose d’indispensable.  On me demande parfois s’il m’arrive d’aller photographier à l’étranger. Je réponds alors par l’affirmative, mais je me rends bien compte que j’y regarde l’environnement avec des yeux d’étrangère. Qu’un paysage désertique ou montagneux héberge un monde qui m’est inconnu. Ou qui ne m’est pas aussi connu que le paysage néerlandais dans lequel je vis et travaille depuis des années et dont je connais aussi l’histoire. Dans lequel j’ai grandi et où j’ai été formée par la riche tradition picturale des maîtres anciens néerlandais. Saskia Boelsums Artiste néerlandaise de l’Année 2020 Photographe paysagiste www.saskiaboelsums.nl [Traduit du néerlandais par Caroline Coppens] © 2020, Saskia Boelsums, magazine Septentrion 2-2020…

Départs de feux

Werner LAMBERSY , peintures d’Emmanuelle RENARD , Départs de feux , Tipaza, 2017, 140 p., 30 €, ISBN : ISBN : 978-2-912133-45-8 Demi-sommeil de chats devant L’âtre des planètes…

Les chaises musicales

Le deuxième roman de la Bruxelloise Ziska Larouge, nouvelliste surtout et auteure déjà d’un premier roman en 2015 , se présente comme un thriller. Sous ses airs de ne…

Le commencement de quelque chose (in Littérature - Literatur)

Basculer. Comme une terre retournée. La vie au fond, la mort dessus.…

, Subvenir aux miracles

Victoire DE CHANGY Illustré par

Victoire DE CHANGY , Subvenir aux miracles , Cambourakis, 2022, 96 p., 10 € , ISBN : 978-2-36624-672-8 «  Écrire sur le vêtement, sur mon rapport au…

Fibre d'amour

Connaissez-vous la chanson Scarborough Fair? «Parsley, sage, rosemary and thyme…» Dans cette ballade traditionnelle anglaise, popularisée par Simon and Garfunkel, nous entendons…

Le temps des arbres

“ Mon temps à moi s’était arrêté pour emprunter celui des arbres. J’allais peut-être pouvoir un jour me dissoudre dans le rouge de leurs frondaisons.  »« …

Riccardo ou Le copiste français

Si Richard Delalande, italianisé en « Riccardo » a pu réellement exister, ce fut avec une majuscule discrétion qui l’éloigna des ouvrages…

Exquises petites morts

Frissons nerveux, étourdissements, syncope. Tels étaient les manifestations du mal appelé « petite mort » à l’époque d’Ambroise Paré. Celle-ci donnait…

Universeul – La Vie par haïkus

Un haïku c’est Entre culture et nature Un instantané L’expression d’une émotion Un tout petit confetti Telle est la définition, dans les règles…

Deux mères pour une fille

« Greta Devries naît à Nimègue, aux Pays-Bas, le 25 avril 1950, un mardi, par une journée ensoleillée et venteuse. Cinquante centimètres, deux kilos…

Le silence ne répond jamais

Nelson Ferrer, un photographe de plus de 70 ans, revient dans la capitale de sa jeunesse après 40 ans d’absence. Le récit se déroule en 3 jours, entrecoupé…

Cases départ

L’enfance n’est pas qu’une période de notre existence. Elle constitue surtout cette inépuisable réserve d’impressions rétiniennes, olfactives, tactiles et sensorielles, bref sensuelles…

Ce que je confie aux vagues

Les dix illustrations d’Isabelle Busschaert sont splendides ! On aimerait avoir les originaux en main. Ce sont des taches de couleurs liquides s’épousant…

Le Bracelet et autres nouvelles

Un chapelet de perles de pluie courent le long de lignes électriques. C’est comme un collier de gouttes d’eau qui surmonte le titre : Le bracelet et…

Interview de l’été – Adrien Grimmeau

- Adrien Grimmeau Illustré par

Adrien Grimmeau est commissaire d'exposition et conférencier à L'Iselp. Adrien Grimmeau est commissaire d'exposition…