Résultats de recherche pour “Soro” 751 à 780 (948)

Fé come les Kebecwès

Ene « loe 101 » po nozôtes? E dierin limero del Rantoele, Michel Meurée dinéve si-t emile, po lyi scrire li sinne po l’ walon esse schapé. Mins çou k’ i…

Le jeu «décomplexé». Le théâtre flamand vu de France

Dans les années 1980 et 1990, la puissance d'innovation du théâtre flamand…

La florissante production de la commune de Theux

L’actuelle commune de Theux, composée de la ville de Theux, des anciennes communes de La Reid et de Polleur ainsi…

Li grand voyadje

Le prix de la Ville de La Louvière, prix biennal de littérature en langues régionales romanes, était consacré à la prose en 2020. Il y eut 15 candidat(e)s, 8 en picard et 7 en wallon.…

L’archive, la fougère

Lara Barsacq est chorégraphe, danseuse et comédienne. Comme interprète, elle a notamment travaillé avec L'Ensemble Batsheva et Les ballets C de la B. * Lara Barsacq…

Li batreye di Poitchrece

N a des passaedjes di l’ Istwere ki les istoryins ni cnoxhèt nén. Paski pocwè ? Paski ça n’ a stî scrît nene pårt. Metans, li vraiy disrôlmint del bataye…

Li Rantoele - L° 96 - Hiver 2020-2021 - Ivier 2020-2021

Sommaire • Li droet d’ rire des djins e walon par Lucyin Mahin • Li batreye di Poitchrece par Lucien Collin ,  Lucyin Mahin…

Les ptitès måjhons do Comitî

Dins si rlomêye tchanson « Les Sinistrés », riprinjhe pa Julos Beaucarne, Jean Baguet esplike k’ « après l’ guere, on a dit fåt k’ on s'…

bOn AnNiVeRsAiRe, ThYl !

" De l’Ulenspiegel de Charles De Coster est issue la littérature belge. " Romain Rolland Jubilons ! En 2017, Ulenspiegel sera jeune de trois jubilés, et le…

Théâtre

Une œuvre ne se laisse pas réduire à l’effet immédiat qu’elle a produit lors de sa première apparition : ni dans l’espace sociologique, ni dans la mémoire de ceux qui l’ont côtoyée.…

Li moude do prince Rwagasore

[ Po les lijheus et les lijheuses k’ ont do lon-ritna, nos vos avéns ddja djåzé do Bouroundi dins les gazetes l° 74 a 76 - 2015. ] Li dierinne codanåcion…

Lu tching

Lu djoû k’ il ariva amon zèls, çu n’ èsteût k’ cîr èt poyèdjes. One putite boule ki djèmihéve tinrûl’mint, ki ala rèfiler totes lès cwènes, ki lèpéve lès deûts k’ on lî…

Mi espedicion dins les scoles

E lijhant li « pake di meyeusté » [ pacte d’excellence ] di Marie-Martine Schyns, dji m’ a-st aporçû ki cisse feme la voléve di tote foice…

Les Artistes Transgenres de 1990 à nos jours: des corps et des identités en lutte avec la différence sexuelle

Tandis que les mouvements politiques et les études universitaires trans se mettent en place aux États-Unis à partir du milieu des années 1990, une nouvelle approche esthétique du transgenre XX se développe dans les arts plastiques, rompant avec les représentations médiatiques et médicales de la transsexualité (centrées sur la chirurgie de réassignation sexuelle). En effet, des artistes anglo-saxons comme Del LaGrace Volcano ou Loren Cameron enregistrent des performances transgenres (portraits ou autoportraits) grâce à leur appareil photographique, en tant qu’auteurs de leur propre corps, par l’exposition artistique des différentes techniques d’incarnation (pas seulement la chirurgie) qui permettent d’altérer le sexe qui leur a été assigné à la naissance. Les années 2000 et 2010 voient quant à elles apparaître une nouvelle génération d’artistes transgenres anglo-saxons comme Loren Cameron, Kris Grey, Wynne Neilly, Yishay Garbasz, Cassils, Nina Arsenault, Simon Croft ou encore Tobaron Waxman qui s’engagent dans des pratiques performatives, souvent assistées par les technologies médiatiques (photographies, vidéos, enregistrements sonores) XX . Ces plasticien-ne-s transgenres questionnent la naturalité du corps et la conception biologique du genre en démontrant les cadres socio-culturels qui produisent la forme/le design biomorphique du sexe, du genre et de l’identité. Ainsi, nous voudrions nous intéresser aux productions artistiques qui investissent le territoire du transgenre, renouvelant le langage esthétique de l’art corporel et le rapport à l’identification politique du sujet à travers l’ouvrage de son corps. Notre hypothèse est que les artistes transgenres emploient le corps comme un laboratoire, poursuivant les recherches identitaires exploratoires du drag telles qu’elles sont analysées dans les théories du travestissement chez Judith Butler avec Trouble dans le genre (1990). Ce qui confère un nouveau statut au corps qui n’est plus une matière biologique donnée par la nature, mais plutôt le support matériel d’une identité dissidente échappant au biopouvoir de la différence sexuelle. En premier lieu, nous nous intéresserons à ce que produisent les technologies transgenres, dans le dispositif artistique de la performance directe ou médiatisée : les hormones, les prothèses, les opérations chirurgicales et la musculation apparaissent comme de véritables processus de création corporelle. Nous verrons qu’à travers ces nouvelles « techniques du corps » XX , les artistes transgenres interrogent le sexe dans sa capacité à représenter le genre d’un sujet. En second lieu, nous observerons que si la performance est investie en tant que mode d’expression politique par les sujets trans pour problématiser le sexe au regard des « technologies de genre » XX , il nous paraît également important de montrer que la culture artistique elle-même est pointée par les performeur.ses transgenres, comme une technologie de la subjectivité corporelle. En effet, nous verrons que la réappropriation des représentations du corps dans l’histoire de l’art, de l’Antiquité jusqu’à l’art contemporain, permet aux artistes transgenres de questionner la production artistique des genres, des sexualités et des races à travers la recontextualisation politique de ces iconographies corporelles dans des performances critiques. Enfin, nous voudrions proposer l’hypothèse que le langage esthétique utilisé par les artistes transgenres, pour renouveler l’art corporel et repenser la culture visuelle de l’histoire de l’art comme une possible technologie de subjectivité (genre, sexualité, race), s’articule comme une traduction corporelle de la théorie du travestissement (drag) proposée par Judith Butler dans Trouble dans le genre en 1990XX . Nous nous appuierons sur les analyses artistiques de plusieurs œuvres pour soutenir cette proposition théorique, ainsi que sur les concepts de « vêtement incarné » (France Borel) et de « bio-drag » (Beatriz Preciado). Nous parlerons quant à nous de « corps laboratoire » pour qualifier les pratiques artistiques du transgenre qui consistent à problématiser la biophysique du corps pour dénaturaliser le genre et inventer des identités dissidentes qui se désintéressent de la différence sexuelle.   L’ART TRANSGENRE, UNE RUPTURE DES CORPS AVEC LE SYSTÈME SEXE/GENRE Depuis les années 1990, les artistes transgenres apparaissent sur la scène du body art afin de présenter l’expérience de la transition corporelle comme une nouvelle réflexion esthétique possible dans le champ de l’art. La présente étude s’intéressera à ce phénomène relativement récent. Bien que notre article se présente comme une étude esthétique de la performance chez les artistes transgenres, il ne s’agit pas pour nous de la présenter comme une enquête de terrain exhaustive ; nous nous concentrons principalement sur des œuvres produites dans le contexte contemporain anglo-saxon et tentons d’examiner cette tendance artistique actuelle à partir de huit artistes transgenres (cités en introduction) qui sont très présent-e-s sur la scène artistique, dans les textes académiques et sur Internet. Les artistes transgenres font appel à trois procédés artistiques pour capter la performance des corps transformés : ils peuvent présenter leur corps pendant ou au terme de leur processus de transition corporelle, ou alors enregistrer la progression de la transition corporelle dans le temps, ou encore exposer les outils techniques (hormones, bistouris, prothèses, haltères) ou des reliques (poils, organes, seringues usagées) qui attestent de la transformation du corps. Dans les œuvres de notre corpus, la performance du corps en cours de transition (pendant la chirurgie ou l’hormonothérapie) n’est jamais présentée directement, en présence du public : ce dernier n’est jamais convié en salle d’opération, ou invité à voir des injections d’hormones au sein d’un musée par exemple. Les œuvres que nous avons à notre disposition se servent des médias en différé, et notamment de la photographie, pour capter la transformation corporelle qui se joue dans la performance transgenre. Dans une série de trois autoportraits photographiques en noir et blanc (1996) XX , Loren Cameron expose son corps au terme de sa transition female-to-male XX , il est entièrement nu, face à l’objectif de l’appareil photographique qu’il déclenche lui-même à distance. L’artiste présente tous les caractères sexuels d’un corps masculin idéal, sauf qu’il a un vagin, ce détail anatomique vient témoigner de son identité transgenre. Dans chacune des photographies, l’artiste accomplit des actions qu’il met en scène à travers des poses qu’il emprunte à la chorégraphie du body-building et au processus d’une réassignation de genre female-to-male. Dans la première, il simule une injection de testostérone. Dans la deuxième, il joue avec la lame d’un bistouri à l’endroit où l’on distingue les cicatrices de sa mastectomie. Et dans la troisième, il exécute des flexions du bras à l’aide d’un haltère. En somme, il présente les étapes traditionnelles de la transformation d’un corps female-to-male : l’hormonothérapie, les chirurgies et la musculation afin de construire le nouveau genre masculin de son corps. Le sexe féminin, pourtant parfaitement visible, résiste à l’identification féminine du corps de l’artiste car, comme le suggère Josch Hoenes, « pour l’identification masculine, la présence du pénis est beaucoup moins significative qu’une poitrine codée masculine et la prise de poses spécifiques. » XX Dans cette œuvre, la relation ontologique du sexe et du genre est donc remise en cause du fait de la mutation possible du corps au contact des technologies transgenres, comme les hormones synthétiques. Dans une installation multimédia intitulée Sitting with (2010), l’artiste female-to-male Kris Grey présente une chaise et une…

Du côté des librairies

Dans Éloge de l’amitié , Tahar Ben Jelloun écrivait : «  Le libraire est l’ami du livre ; pas de tous les livres, mais de ceux qu’il considère assez pour les transmettre…

Restez chez vous ! Portes closes

Il faut nommer pour appréhender. Chaque récit porte ici le titre d’un ou deux prénoms, à quatre exceptions près. Soit trente portraits courts.…

Prix des Cinq continents : l’appel à candidatures est lancé

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise un prix littéraire annuel, le prix des…

« Lire, c’est vivre » : une opération de soutien aux librairies indépendantes

Les libraires indépendantes de la Fédération Wallonie-Bruxelles…

Interview de l’été – Jacques De Decker

Jacques De Decker est un homme de culture par excellence, tour à tour dramaturge , auteur de romans (parmi lesquels le Ventre de la baleine ), traducteur…

Lire en confinement : des textes courts à découvrir sans modération

En cette période de confinement, d’aucuns redécouvrent les joies de la lecture. De leur…

Les Vermeilles

Camille Jourdy Illustré par

Entre rêverie fabuleuse et récit initiatique teinté d’absurde, Les Vermeilles de Camille Jourdy est une lecture éclatante de singularité qui, en mêlant des imaginaires pluriels,…

Li Rantoele - n° 89 - 2-2019, Printemps - Bontins 2019

Sommaire • Loumoumba et mi, II par Christiane Blanjean • Mins pocwè l’ voeyeut on voltî? par Pablo Sarachaga • Pign-ponk…

95 kulos èt one faflote

Binaméye camarâde, mi chére Ane, qui dj’ènn’aveu m’ sô di r’choner lès laîds tchèts. Au pus sovint dji n’è rabat wêre quand…

Interview de l’été – Nicolas Guiot

Natif de Charleroi, Nicolas Guiot a fait ses études dans la filière ELICIT à l'Université libre de Bruxelles. Parallèlement à sa collaboration au magazine…