Résultats de recherche pour “Manal Halil” 1 à 30 (33)

Hayat : D'Alep à Bruxelles

Hayat est le quatrième enfant d'une famille de Doms – une minorité ethnique syrienne mise à l'écart et méprisée par la…

La demeure du Mal

Sous le pseudonyme de Jeremy Silver « Pendant sa scolarité, Alison Tortoni était pensionnaire à l'Institut des filles du Sauveur, une institution religieuse dirigée par la supérieure…

Odilon-Jean Périer

À propos du livre C'est une périlleuse entreprise que de présenter un écrivain dont les contemporains vivent encore. Les précieux renseignements que l'on glane…

Des barreaux aux fenêtres

Roman Je suis un asticot, même pas une mouche. Je rêve d’être une mouche. Je me débats, me tortille, rampe. Il me manque des ailes. Une mère de famille…

Sofia

Après avoir terminé ses études secondaires, Victor organise une fête avec ses copains pour immortaliser ce moment charnière dans sa vie. Il passe alors la nuit avec Sofia, dont il est secrètement amoureux…

Un parfum de braise

Xavier HANOTTE , Un parfum de braise , Weyrich, coll. « Plumes du Coq », 2023, 144 p., 16 € / ePub : 11,99 € , ISBN : 978-2-87489-911-9Depuis Le couteau de Jenufa (2008),…

3 fois dès l'aube

Deux personnages se rencontrent à trois reprises. Un homme commence à parler avec une femme dans le hall de son hôtel et, quand celle-ci a un malaise, il l’héberge dans sa…

L’enfance unique

Jean-Pierre Verheggen a bien raison d’être enthousiaste à la lecture de ce « roman », L’enfance unique , dans sa Lettre-préface adressée à Frédéric Saenen.Non,…

Le rendez-vous de l’horloge

Au bord d’un «  canal tordu étroit et noir, bourré d’anguilles qui serpente tout au long d’une plaine où souffle le vent du Nord…

La détresse des roses

Barbara Abel, Patrick Delperdange, Kenan Görgün ou Nadine Monfils, d’autres plus ponctuellement, ont déjà réussi à imposer la trace du thriller belge francophone à Paris.…

Georges Simenon : Les pendules de Saint-Pholien (L'Article n°28)

Préface de Guy Delhasse : Quand il évoquait ses lectures de jeunesse,…

Le livre des sœurs

Lauréate du Renaudot 2021 pour Premier sang , Amélie Nothomb ne s’est pas reposée sur ses lauriers : elle inaugure à nouveau la rentrée littéraire cette année. Pour…

J’ai perdu mon roman

Laura TINARD , J’ai perdu mon roman , Seuil, coll. « Fiction & Cie », 2022, 320 p., 19,5 € / ePub : 12,99 € , ISBN : 978-2-02-149402-0Le premier roman de Laura Tinard…

Les Choses que l’on ne dit pas

Daniel Arnaut entre dans la collection Espace Nord par la publication de deux récits partageant une thématique commune : la figure paternelle. Au…

Jean-Jacques Rousseau raconté par ceux qui l'ont vu

De la sortie de presse du Discours sur les sciences et les arts , en janvier 1751, à la publication…

Œuvres

Édition établie et présentée par Roland Mortier À propos du livre Le prince de Ligne (1735-1814) s'impose aujourd'hui comme une figure de proue de la culture…

Périclès

Le propos de l'auteur a été de montrer comment un tempérament d'homme d'État peut informer une politique. Si la politique de Périclès est impérialiste et même dictatoriale, sa personnalité…

Une saison à spa

Spa, ses eaux, ses  jolités,  ses prome­nades, ses complots et... ses crimes. C'est en 1893 qu'Anne Dudant, situe les aventures de Ferdinand Lenz, « le plus grand détective, sans doute,…

Petit Poilu : Le prince des oiseaux (tome 19)

Dans le monde des oiseaux où Petit Poilu s'est cette fois retrouvé parachuté règne un prince bien malheureux.…

Double sens unique

Ils sont piquants, hérissés à souhait, les quatre oursins que nous sert le fort peu glabre Cactus inébranlable. Ferme en sa résolution de ne publier que des aphorismes dans sa collection…

À mi-chemin entre Amsterdam et Paris, Septentrion, 50 ans de relations culturelles néerlandophonie - francophonie

En 2021, Septentrion fête son 50e anniversaire . Une publication de culture générale concernant le monde néerlandophone, mais dans la langue et à destination du voisin: c’est ce qui rend Septentrion unique. La revue a grandi, mûri, est devenue adulte, mais il y a eu constamment du mouvement à l’arrière-plan. Histoire, non seulement d’une revue, mais tout autant des relations culturelles, jalonnées de temps forts et de creux, entre la néerlandophonie et la francophonie. * Le succès d’une publication se mesure-t-il aux lieux où elle est l’objet de toutes les louanges? Peut-être bien. Le 18 mars 1981, le Flamand Jozef Deleu était l’hôte des salons de l'hôtel du Petit-Luxembourg à Paris, la résidence du président du Sénat Alain Poher. Étaient notamment présents Sadi de Gorter, premier directeur de l’Institut Néerlandais de Paris et ami fidèle de Deleu, et une brochette de hauts dignitaires de France, de Belgique et des Pays-Bas. Pas moins de quatre cents personnes ont assisté à la remise du prix Descartes à Deleu par Louise Weiss. La distinction était attribuée par l’Association France-Hollande, un organisme qui s’était assigné pour mission de promouvoir les liens culturels entre la France et les Pays-Bas. Son président, l’ancien préfet Yves Cazaux, s’est livré à un vibrant éloge de Jozef Deleu, qui, à la fois fondateur et rédacteur en chef de Septentrion. Revue de culture néerlandaiseXX , méritait ce prix plus que personne d’autre. Le premier numéro de Septentrion était paru en 1972. Deleu, fils d’une mère flamande et d’un père français, avait placé en exergue de son avant-propos une citation de Paul Valéry: “Enrichissons-nous de nos mutuelles différences”. Septentrion, revue de culture genérale, entendait offrir trois fois par an une information de qualité sur l’aire linguistique néerlandaise (soit les Pays-Bas et la Flandre, partie néerlandophone de Belgique) et mettre en évidence les influences réciproques entre la néerlandophonie et la francophonie. Avec Septentrion, Deleu n’en était pas à ses premières armes. En 1957 déjà, il avait fondé la revue Ons Erfdeel (à présent de lage landen), qui allait bientôt s’affirmer comme l’une des principales publications périodiques de culture générale en néerlandophonie. Le tout premier numéro portait d’ailleurs le titre Ons Erfdeel - Notre Patrimoine. Ce choix initial d’une édition bilingue trahissait le vif intérêt de Deleu pour la Flandre française. La rapide progression de Ons Erfdeel doit avoir été une surprise pour Deleu lui-même. Il était instituteur depuis de longues années, mais il quitta l’enseignement pour porter la Stichting Ons Erfdeel (Fondation Notre Patrimoine) sur les fonts baptismaux. Deux ans plus tard, en 1972, la fondation entamait la publication de Septentrion. L’immeuble construit pour la fondation est situé à Rekkem, en Flandre-Occidentale, à même la frontière franco-belge et juste à mi-chemin entre Paris et Amsterdam. Les choses bougent Nous pouvons dire aujourd’hui que Septentrion est né à un moment-clé. Un moment où le renforcement de l’autonomie culturelle des différentes communautés linguistiques de Belgique au sein du pays a engendré en Flandre un besoin accru de collaboration avec l’étranger. Quasi automatiquement, la Flandre s’est tournée en premier lieu vers les Pays-Bas. Le rapprochement avec le Nord a mené en 1980 à la création de la Taalunie, organe officiel qui allait développer une politique stimulante pour le néerlandais aux Pays-Bas et en Flandre (et, plus tard, également au Surinam) et se vouer au soutien du néerlandais dans le monde. L’année suivante s’ouvrait à Amsterdam la maison culturelle flamande De Brakke Grond. Sous l’impulsion, entre autres, de la Fondation Notre Patrimoine, des voix se sont également manifestées en faveur du développement d’un rapprochement culturel et d’une coopération avec d’autres pays. En Flandre (d’abord essentiellement dans la sphère privée, puis aussi dans une partie du monde politique), il apparaissait de plus en plus évident que des relations de bon voisinage sont primordiales pour une communauté de langue et de culture. Le plus proche voisin était la francophonie, elle méritait la priorité. De plus, la fixation de la frontière linguistique en Belgique (1963) avait atténué la crainte de l’impérialisme francophone. C’est dans cette atmosphère et ce contexte que Septentrion a vu le jour. Suspendus aux lèvres de Hugo Claus Éditer une revue en français sur les Pays-Bas et la Flandre, cela n’en restait pas moins une entreprise téméraire. Mais Deleu a su rallier à sa cause aussi bien des traducteurs talentueux que d’éminentes personnalités des sphères académique et sociétale belges et françaises pour constituer le comité de conseil. La rédaction ne comprenait pas seulement des Flamands, mais aussi, notamment, un Français et deux Néerlandais. La revue pouvait dès lors démarrer sur de bonnes bases. En feuilletant aujourd’hui les premières années de parution, on ne s’étonnera pas du succès de Septentrion. Dans la ligne de son objectif culturel au sens large, la revue offrait d’emblée une mine d’informations sur la littérature, les arts plastiques, une grande variété d’autres disciplines artistiques et des sujets sociaux d’intérêt général. Ces informations prenaient forme dans des articles de fond, mais aussi, au fil du temps, dans des textes plus courts en prise sur l’actualité. Une intéressante trouvaille a été celle des «lettres flamandes et néerlandaises», rendant compte, chacune à sa manière, de la vie culturelle et des thèmes généraux de société. À la fin des années 1970 paraît la première des “chroniques” pleines de verve de Sadi de Gorter. Ce compagnon de la première heure, passeur de cultures s’il en est, allait publier une “chronique” dans chaque numéro et ne s’arrêter que peu avant sa mort en décembre 1994. À partir de 1986, Septentrion a paru non plus trois, mais quatre fois par an. La rédaction a réussi à s’attacher davantage de plumes de qualité, auteurs et critiques qui (principalement dans le monde néerlandophone) jouissaient d’un grand renom. La presse française ne demeurait pas insensible aux objectifs de la revue et à sa haute tenue. Libération voyait en Septentrion “une contribution directe à la bonne entente entre les peuples dans le cadre d’une Europe un peu plus unifiée chaque jour”. En même temps paraissaient de plus en plus souvent des numéros plus volumineux dans lesquels un thème déterminé était présenté de manière approfondie. Quelques exemples au hasard: des numéros thématiques consacrés à la poésie contemporaine, tantôt néerlandaise, tantôt flamande, un autre à James Ensor, un autre encore à la Grande Guerre. Au début du XXIe siècle ont notamment paru des numéros thématiques sur l’Escaut et la Meuse, un sur le Québec et un sur les relations entre les Plats Pays et Paris. Ces deux derniers exemples nous amènent à une période où Jozef Deleu a cessé d’être le rédacteur en chef, Luc Devoldere ayant pris sa succession en 2002. Les numéros thématiques ont couramment donné lieu à l’organisation de soirées culturelles, souvent dans des salles de prestige ou autres lieux réputés, comme l’ Institut Néerlandais à Paris, le Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, l’Opéra royal de Liège ou le Théâtre royal de Namur. Ces soirées ont toujours suscité un vif intérêt et ont, à l’occasion, été rehaussées par la présence de sommités. L’affiche n’était évidemment pas étrangère à cet engouement, notamment lorsqu’elle comportait des noms dont la réputation avait gagné la francophonie, tel l’écrivain Hugo Claus (1929-2008), venu en personne à diverses reprises donner lecture de quelques-uns de ses poèmes en traduction française. Chaque fois, l’assistance était suspendue à ses lèvres. Une excursion dans le nord…

L’usage du faux (2) – Le mensonge

Nicolas Marchal poursuit pour Karoo sa série d’articles intitulée « l’usage du faux », réflexions sur la fiction et ses frontières, ses infinis, ses jeux de…

Alors, cette thèse ?

Dans un roman graphique hilarant – et parfois émouvant –, Tiphaine Rivière raconte sans amertume le parcours du combattant de ceux qui un jour sont traversés par l’impulsion irrésistible d’abandonner…

L'Ouragan, un roman court

Beaucoup de places étaient vacantes dans le compartiment de première, j'en choisis une sans voisins ni vis-à-vis, juste devant la cloison à porte vitrée…

La folie fait vivre

La portée actuelle de l'Eloge De La Folie d’Erasme XX C’est seulement grâce à la folie que l’homme peut affronter la vie en ce monde. Si l’on prend tout au sérieux, la…

Georges Simenon et Pierre Assouline

Le vrai critique serait un personnage qui se promènerait silencieusement dans l’histoire racontée et en saisirait tout ce que l’auteur…