Le rendez-vous de l’horloge | Objectif plumes

Le rendez-vous de l’horloge

RÉSUMÉ

Mira vit le long d’un canal.
 Ses voisins la prennent pour une toquée.
 Elle délire souvent, il y a des cortèges de fantômes, des perroquets-souris, la Mer du Nord implacable et tranquille, d’étranges processions se déroulent, des êtres disparus reviennent.
 Des crimes ont-ils été commis, ou tout cela n’est-il que le fruit d’une imagination délirante ? Le mugissement du vent du Nord n’en finit pas de souffler sur cet étrange récit qui inquiète et dérange.

À PROPOS DE L'AUTEUR
Anne-Michèle HAMESSE

Auteur de Le rendez-vous de l’horloge

Anne-Michèle Hamesse est une Bruxelloise «pure souche» depuis 1948, année de sa naissance, et elle le répète à l'envie.Élevée par sa grand-mère maternelle (sa mère est décédée alors qu'elle n'avait que quelques semaines), elle a fait ses humanités gréco-latines à l'Athénée d'Uccle.Le père, Pierre-Paul Hamesse, était avocat, mais aussi écrivain renommé; le grand-père était architecte, l'arrière grand-père était peintre tout comme un grand-oncle. C'est donc tout naturellement qu'Anne-Michèle s'est tournée vers l'art, pourrait-on croire. Et pourtant. Forte en dissertation et après un bref passage à l'ULB en 1969, elle entame des études de journalisme à la Maison de la Presse (elle obtiendra son diplôme en 1970) et rédigera des articles de critique télé pour la Libre Belgique. Mais lorsqu'elle veut s'inscrire pour la deuxième année, elle trouve porte close. Il pleut. La porte ouverte de l'Académie d'Art d'Uccle est ouverte. Elle y trouve refuge et s'inscrit (de 1970 à 1990). Elle sera ainsi l'élève d'Arié Mandelbaum, dont elle subit fortement, reconnaît-elle, l'influence.Son passage de la peinture à l'écriture se fait tout naturellement, via le dessin. Et puis, il y a eu aussi de plus en plus de mots dans mes dessins. Finalement, je n'ai gardé que les mots. Et tout naturellement, je me suis mise à écrire .Anne-Michèle Hamesse a deux enfants, un fils aîné qui termine actuellement une licence scientifique à l'ULB, et une fille qui l'avait amenée, alors qu'elle la portait, à changer son style de peinture (notamment par une suite intitulée en attendant Marie), et d'apporter des couleurs vives et joyeuses à ses toiles.C'est aussi cet heureux événement qui a entraîné Anne-Michèle Hamesse à l'écriture de Natale. Depuis lors, écrire reste sa passion première, parce que, dit-elle, je peux y être totalement moi-même, alors qu'en peinture, je subissais l'influence d'autres artistes.Très voyageuse depuis quelques années (France, Italie, Suisse, Danemark, Canada, États-Unis, New-Orléans, Las Vegas, New-York, San Francisco, Texas, Moscou ...), Anne-Michèle Hamesse est allée à Moscou, visiter des orphelinats et porter quelques douceurs aux enfants qui y vivent. Avec son mari, Jean-Philippe Braam (qui est... restaurateur de tableaux!), elle accueille chaque année une petite fille qui vit dans l'un de ces orphelinats, et qui a l'âge de Marie.Résidence d'auteur à l'Academia Belgica de Rome (2003).
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Au bord d’un « canal tordu étroit et noir, bourré d’anguilles qui serpente tout au long d’une plaine où souffle le vent du Nord », entre Furnes et Saint-Idesbald, le long du Zwaantje, vit Mira Zabat. Au bord de ces eaux vaseuses du platteland, entourée de ses chats, sous l’escorte de ses perroquets-souris et aux aguets des bergers malinois du voisin, la « demeurée » demeure. Seule, ses oiseaux chéris comme aiguillon, elle enfourche son vélo pour arpenter les berges, dans de petites épopées météorologiques de l’âme. En quelques coups de pédale, elle rejoint un cortège de fantômes lors de la procession des Pénitents, ses morts défilent, ses disparus ressurgissent encore jusqu’à frapper à sa porte.Moi…


AVIS D'UTILISATEURS

FIRST:xfirstword - "Le rendez-vous de l’horloge"
stdClass Object ( [audiences] => [domains] => Array ( [0] => 9548 ) )

Ceci pourrait également vous intéresser...

Le chemin bleu

Angélica, une jeune infirmière en mal de vivre, quitte son amant et son pays pour fuir en Afrique,…

Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école

Basile et Isabel sont des faux jumeaux de presque 12 ans qui apprennent à vivre avec leur papa et leur tante Amélie depuis la disparition de leur mère. Malgré leur gémellité et les mêmes lettres qui composent leur prénom, les frère et sœur sont très différents : l’une est en fusion avec son GSM, à l’affût de l’actualité de sa star préférée et peut parfois être plongée dans un mutisme de plusieurs jours, tandis que l’autre est un solitaire qui aime l’école et est toujours fourré avec son seul et unique ami Ludo. Isabel est vraiment différente de moid’abord évidemment puisqu’elle est une fille.Elle est blonde avec plein de taches de rousseuret moi j’ai des cheveux noirs comme mon papaquand il avait vingt ans sur les photographies.Elle rit quand je pleure ; elle a beaucoup d’amieset moi, je n’en ai qu’un (quand il veut bien de moi).Elle est plutôt bavarde et je suis silencieux.Elle aime le dessin, le sport et la gymnastique,moi, les cours de français et de géographie. Depuis le décès inopiné de leur mère, leur vie a changé : les jumeaux partagent moins qu’avant leurs petites histoires, leur papa ne fait plus le sot comme avant et leur tante Amélie, une ancienne aventurière un brin grande gueule, prend soin de chacun pour panser leurs blessures. Ils peuvent évoquer leur maman quand ils le souhaitent, mais ils le font peu, leur père leur rappelle pourtant régulièrement qu’ils sont les enfants de la belle Monna Lisa… J’ai parfois l’impression que Papa fait semblantsemblant d’être joyeux, semblant d’être avec nous,semblant d’avoir le temps, semblant de nous parler,semblant de m’écouter, semblant d’être un papa. Il n’est vraiment ainsi que depuis le jour oùMaman n’est pas venue nous chercher à l’école. Il porte une tristesse à l’intérieur des yeuxqui ralentit ses gestes et même ses sourires. Mon père est écrivain de livres pour enfants.Il est poète aussi, mais ça ne se voit pas.Depuis qu’on est petits, je crois qu’il nous observeet met dans ses romans un petit peu de nous… Le nouvel opus de Karel Logist est un court récit écrit intégralement en alexandrins non rimés, qui confèrent un rythme légèrement poétique à l’histoire tout en la rendant accessible pour les jeunes lecteurs de 8-9 ans. Le titre Le jour où maman n’est pas venue nous chercher à l’école est quelque peu trompeur, il laisse présager une histoire qui commencera à la disparition de la mère, or il n’en est rien. Elle est absente depuis presque un an et nous lisons la nouvelle vie qui s’est organisée depuis cet événement douloureux. Outre le deuil auquel la famille fait face, la petite Isabel traverse un moment éprouvant, elle envoie des signaux maladroits de détresse que son frère ne peut pas décoder, trop petit qu’il est pour déceler la gravité de la situation. Les adultes verront-ils à temps la détresse d’Isabel pour la protéger du pire ? C’est ce que vous découvrirez dans cette histoire douce teintée de touches de mélancolie. Séverine Radoux Plus d’information Il y a un an, la maman de Basile et Isabel est morte dans un accident de voiture. Depuis, tante Amélie vit avec eux pour aider leur papa. Ils sont jumeaux et ont bientôt 12 ans. Isabel est enfermée dans sa chambre, elle pleure. Elle confie à Basile que monsieur Bruno, son instituteur, a confisqué son téléphone. De toute façon, plus rien ne va pour Isabel. Elle communique moins, est souvent triste ou fâchée, et ses notes baissent. Tout cela l'éloigne de Basile. D'une certaine manière, quand il a perdu sa maman, Basile a gagné son meilleur ami. Avec Ludo, il a inventé un jeu « danger sur la savane ». Tante Amélie s'inquiète pour Isabel, et leur papa également. Basile finit par en parler à Ludo, puisqu'il est le fils de monsieur Bruno, espérant récupérer le téléphone confisqué et le sourire de sa soeur. Mais rien ne se passe comme prévu : monsieur Bruno débarque à la maison et va parler avec les adultes. (fin : Il apparait qu'Isabel était harcelée par des filles jalouses de son téléphone. Elle va changer de classe et récupère son précieux engin. Avec leur père et Tante Amélie, ils vont jusqu'au cimetière et déposent un cadeau, secret lui aussi, pour leur maman.)…