Résultats de recherche pour “M&” 1621 à 1650 (1679)
André Romus, 1928-2015 (Hommage)
Lorsqu’un poète meurt, on court toujours après quelque chose à dire qui semble devoir s’assoupir dans la poussière de notre propre oubli, déjà…
Remettre en question nos privilèges. Entretien avec Sidi Larbi Cherkaoui
Quand on est fils d’immigrés en Belgique (avec…
Eternåcionå : Berlôrer d’ ene guere a l’ ôte…
Po on cérudjin k' ovréve, trankile come Batisse, a l' ospitå d' Libråmont, n' est ç' nén…
Quelques questions – à Emmanuelle Pirotte
Historienne d’art de formation, Emmanuelle Pirotte est scénariste. Elle est venue à l’écriture romanesque « par un très heureux hasard ».…
Le monde, paraît-il , est devenu un grand village. C’est du moins ce que nous disent ceux qui surfent sur le net, et les tchateurs. C’est une fort…
La flamme autour de laquelle on lit, c’est la vie. Celle de Georges, le narrateur qui nous livre quelques moments clés de son existence, des moments…
Un ouvrage critique se demandait récemment s’il existait un « style Minuit » XX . On peut se poser la question d’un humour propre à ladite « école de Minuit ». Celui-ci…
Les éditions Traverse, en collaboration avec Couleurs Livre, viennent de publier un surprenant ouvrage, Le Nouveau Messie . Sur la couverture, une indication générique :…
La ville de Mons entretient un rapport particulier au patrimoine : du côté du patrimoine matériel, notamment bâti, Mons a échappé aux «ravages» modernistes des années 1960 et 1970 en se…
On ne vous apprend rien : c’est la rentrée littéraire ! Cette chère rentrée littéraire, marronnier par excellence de la presse écrite. Un marronnier au carré, si l’on veut être…
La novellisation, une écriture différente du cinéma (2015)
La novellisation, méchant anglicisme dérivé de « novelization », est une pratique éditoriale qui consiste…
Streets (loufoqueries citadines)
Naguère professeur de langues et d’économie, Éric Dejaeger fait partie de cette armée des ombres qui, sans toit ni loi, sont les indispensables…
In djon.ne solé brét dins l’ hastrèle, Seu l’ mousse ou cûr dès nwârs tchayés, Rtchaufant lès pîres èt lès èstèles Leumant lès éwes, l’ long dès pazés. Sa leumîre…
Le banc au milieu du monde / Texte de Paul Verrept ; illustrations d’Ingrid Godon ; traduit du néerlandais par Emmanuèle Sandron Alice ; coll. Le Chapelier Fou n.p. – 2018 . – 12 € …
Jeanne Moreau chante des poèmes de Norge
Un coup de cœur du Carnet Jeanne Moreau chante Norge , album de deux vinyles et un CD, réal. Françoise Canetti, Productions Jacques Canetti, 2018, 19.99…
(En gaumais de Jamoigne) L’ ivér, cand tu srès prins d’das l’ corsulèt dès glaces, Leûs coupes î patin’rant, dèssinant dès rôsaces… Âh vôrmat…
Comment le klezmer fut inventé
Premières traces Les traces dont on dispose remontent au début du XIXe siècle, même si la réalité qu’elles suggèrent est plus ancienne. Des…
Côde ISO 369-2 « wa » pol walon. Responda di Pablo Sarachaga
Ehåyaedje [planification] do statut do walon 1996 : onk des bigboss di l' eståvlixhmint…
Sandrine se réveille un matin dans sa maison d’enfance où trônent les objets et les meubles d’un autre. Que s’est-il passé cette nuit-là ? Après avoir appris brutalement…
Il existe entre un livre et son auteur un espace d’exploration littéraire que Michel Joiret appelle en collaboration avec Noëlle Lans, « Voyage en pays…
Si le premier et unique mot qui vous vient à l’esprit lorsqu'est évoquée dans une soirée mondaine la littérature nordique est « polar », vous ne devrez plus longtemps courir vous réfugier parmi…
Marcel Lecomte. Les alcôves du surréalisme
Marcel Lecomte. Les alcôves du surréalisme , Textes de Paul ARON et Philippe DEWOLF , lettres…
Le franç@is dans le mouv’… en Italie
Virginie Gaugey, professeure de FLE à l’Université de Ferrare depuis 2001, et Hugues Sheeren, professeur de FLE depuis…
2e édition du Salon du livre d’histoire de Bruxelles
Après une première édition réussie haut la main, Écrire l'Histoire , le Salon du livre d'histoire de Bruxelles, remet le…
èl bourdon - n° 702 - 2018 - Janvier 2018
Sommaire • Hommage à Jacques Bertrand par la SLLW par Marie-Louise Pivetta • Un half and half par Éric Monaux • Li djambon J.-L. Fauconnier Souv’nances…
Li Rantoele - L° 83 - Av passé des bounès fiesses? Waeyén-tins 2017
Sommaire • Est ç’ vormint l’ dierin moumint ? par Lucien Mahin • Çou k’ djåzer…
Le parti de l’étranger. L’Image du «réfugié» dans la littérature néerlandophone d’aujourd’hui
[Traduit du néerlandais par Christian Marcipont.] Le sort du réfugié est devenu un thème de la littérature contemporaine, y compris des lettres de langue néerlandaise. quels sont les auteurs qui, dans les plats pays, ont eu le courage d’aborder le thème du réfugié, montrant chacun à leur manière que la littérature peut apporter une plus-value parce qu’elle sait observer ce sujet sensible sous une multitude d’angles différents? * De nos jours , il est un thème – avec le climat et le terrorisme – qui domine et détermine l’actualité: celui de la migration. C’est surtout depuis les années 1990, qui voient le déclenchement de la guerre civile en ex-Yougoslavie, que la question des « réfugiés » en Europe est devenue un sujet aux nombreuses implications éthiques, politiques et sociales, et que les brasiers en Syrie et au Moyen-Orient ont rendu plus prégnant encore. Il est devenu l’enjeu de campagnes électorales virulentes et est aujourd’hui instrumentalisé comme jamais auparavant par les politiques, et cela sur le dos de groupes de population qui ne se doutent pourtant de rien. C’est aussi une question qui attise la rhétorique belliqueuse des populistes européens. Que cette problématique ne soit pas sans influencer la culture et la littérature contemporaines, c’est là une quasi-évidence. La question s’est toutefois déjà posée à maintes reprises: le réfugié est-il devenu le cache-misère idéal pour l’artiste qui cherche à s’avancer armé de son engagement? Et, mutatis mutandis, cela vaut-il également pour le monde des lettres? S’agit-il d’un passage obligé, d’une thématique « prémâchée »? Toujours est-il qu’à l’heure actuelle les romans et récits dont les protagonistes sont des réfugiés s’accumulent. Nombre d’écrivains traitent dans leurs livres des motivations des migrants et plus particulièrement des réfugiés, des demandeurs d’asile et des sans-papiers. Ils racontent les obstacles à surmonter dans la quête d’une vie meilleure. Chose on ne peut plus logique si l’on considère que ce n’est pas d’hier que les écrivains observent les soubresauts du monde. Le sujet est au cœur de l’actualité et, de surcroît, ces dernières années les catastrophes se sont succédé sans relâche. Cependant, les écrivains ont parfaitement compris qu’il ne leur était pas permis de se jeter tête baissée dans la littérature pamphlétaire. Mieux vaut se tenir à quelque distance des versatilités de l’opinion. On ne peut sortir de son chapeau un « récit de réfugiés », sauf à espérer marquer un point par le biais du journalisme ou de l’essai. Il y a peu, par exemple, Valeria Luiselli a braqué les projecteurs sur les enfants mexicains qui traversent la frontière entre le Mexique et les États-Unis dans son livre de non-fiction Raconte-moi la fin, récit des expériences qu’elle a vécues comme interprète. Mais, récemment aussi, la même Valeria Luiselli leur a consacré un roman, Archives des enfants perdus, où elle raconte les vicissitudes d’une famille à la dérive, dans le contexte de la crise des réfugiés à la frontière du Mexique et des États-Unis. Or, les choses se présentent différemment dans un roman, qui est régi par d’autres règles: « Les récits qui trouvent leur origine dans la réalité nécessitent une plus longue période d’incubation s’ils veulent se transformer en fiction, beaucoup d’eau doit couler sous le pont avant que l’on atteigne la juste mesure », déclarait à ce propos l’auteur néerlandais Tommy Wieringa dans une interview accordée au quotidien flamand De Standaard. Si l’on considère la situation d’un point de vue international, on constate que les ouvrages dont les réfugiés occupent la première place suffiraient à remplir une bibliothèque entière. Dans le genre, Le Grand Quoi de Dave Eggers représente incontestablement un jalon: l’auteur, à travers un roman, raconte l’histoire de Valentino Achak Deng, un enfant réfugié soudanais qui émigre aux États-Unis sous les auspices du Lost Boys of Sudan Program. Citons ensuite le très populaire Khaled Hosseini. Ce dernier a acquis une réputation planétaire grâce à son livre consacré aux atrocités vécues en Afghanistan sous le régime des talibans. En définitive, le protagoniste des Cerfs-volants de Kaboul, après un passage par le Pakistan, finira par débarquer aux États-Unis. Dans le roman qui lui fait suite, Mille soleils splendides, Hosseini évoque également les camps de réfugiés en Afghanistan. « Voilà plusieurs siècles que la littérature prend fait et cause pour l’étranger, l’« autre », le réfugié », observait Margot Dijkgraaf dans le quotidien néerlandais NRC, renvoyant explicitement à l’œuvre du Français Philippe Claudel, qui n’a jamais fait mystère de son indignation quant au sort réservé aux réfugiés. Amer, humain, allégorique, factuel, pamphlétaire ou moralisateur: les angles d’attaque ne manquent pas dès lors que des auteurs se penchent sur le sujet. À quoi il faut ajouter que la question ne divise pas seulement la société, mais les écrivains eux-mêmes. Tommy Wieringa, par exemple, s’est depuis peu rangé à l’idée qu’« une frontière extérieure européenne sûre est nécessaire », ce qui est un point de vue d’adoption récente. Pour ne rien dire ici de Thierry Baudet, chef de file du parti de droite populiste Forum voor Democratie, qui ne répugne pas à se présenter comme écrivain. Parmi les représentants de la littérature d’expression néerlandaise, Kader Abdolah, originaire d’Iran, fut l’un des premiers à coucher par écrit son vécu de réfugié, entre autres dans De adelaars (Les Aigles) et Le Voyage des bouteilles vides XX . Depuis lors, les textes en prose consacrés à l’immigration sont quasiment devenus un genre en soi. Pourtant, des années-lumière séparent Hôtel Problemski XX, Dimitri Verhulst s’immerge dans un centre pour demandeurs d’asile, et l’effrayant L’oiseau est malade XX d’Arnon Grunberg. Souvent, le réfugié offre matière à opter pour des thèmes plus vastes. C’est ce qu’a réussi à faire, par exemple, Joke van Leeuwen avec Hier (Ici), une parabole sur les frontières et sur les contours de la liberté. « Les frontières maintiennent une pensée de type nous / eux, ce qui ne ressortit pas exclusivement au passé. Au contraire, j’ai l’impression que ce type de pensée binaire s’est renforcé ces dernières années », déclare-t-elle à ce sujet. Jeroen Theunissen, de son côté, a introduit subrepticement le thème des réfugiés dans son roman Onschuld (Innoncence) XX , où l’on voit le photographe de guerre Manuel Horst se faire enlever et torturer par des djihadistes dans le guêpier syrien avant, la chance aidant, de parvenir à s’échapper. Il est très peu disert à propos de sa nouvelle liberté, assure qu’il n’a nul besoin d’un soutien posttraumatique et tombe amoureux de Nada, une réfugiée syrienne. Il rentre avec elle en Belgique, où il leur faut batailler pour se construire une nouvelle existence avec le jeune fils de Nada, Basil. Mentionnons également Rosita Steenbeek, auteure de Wie is mijn naaste? (Qui est mon prochain?), un ouvrage engagé non fictionnel s’apparentant au reportage et consacré à l’accueil des réfugiés à Lampedusa, en Sicile et au Liban. Présenter un miroir au lecteur Venons-en à trois œuvres néerlandaises en prose qui traitent du thème des réfugiés d’une manière beaucoup plus directe et qui, pour se baser sur un récit nettement personnel, n’en parviennent pas moins à donner à cette problématique une portée universelle. Elvis Peeters (° 1957) – qui écrit ses romans en collaboration avec son épouse Nicole Van Bael – est un de ces auteurs flamands qui abordent régulièrement ce thème avec maestria, quoique sans menacer quiconque d’un doigt moralisateur. Plus d’une fois on trouve chez lui un penchant pour l’allégorie et un ton pessimiste. Son roman De ontelbaren (Les Innombrables,…
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