Résultats de recherche pour “Jacques Pohl” 391 à 420 (550)

Francophonie vivante - n° 2 - 2020 - Vivacité des français

Sommaire • Éditorial par Jérémy Lambert ,  François-Xavier Lavenne • Il y a assez bien de belgicismes…

La peste, le choléra et la littérature

Charybde et Scylla sont deux monstres fabuleux qui gardent le détroit de Messine. En réalité ce sont deux écueils que les…

Appel à candidatures : Prix jeune Audiberti

L’Association des amis de Jacques Audiberti lance un concours de textes destiné aux jeunes auteurs et autrices. Les textes sont attendus du 15 avril…

Bourse Jacques De Decker - Ode à la création

À l’occasion de son Festival biennal, Passa Porta lance la bourse Jacques De Decker – Ode à la création, à destination des jeunes créateurs…

èl bourdon - n° 731 - Dédié à Danielle Trempont - Décembre 2020

Sommaire • Ène vènéye di Jacaranda / Une senteur de Jacaranda par Danielle Trempont •…

èl bourdon - n° 718 - 719 - Septembre octobre 2019

Sommaire • Du tins dès diggers / Du Temps des "Diggers" (décembre 1918 - mai 1919) par Pierre Arcq ,  Jean-Luc Fauconnier , …

Les Anglais sont là!

Dans les rues de Charleroi , on rencontrait des soldats français, des Russes, des Italiens, des Anglais, anciens prisonniers lâchés par les Allemands. J’ai ramené…

Li Rantoele - L° 96 - Hiver 2020-2021 - Ivier 2020-2021

Sommaire • Li droet d’ rire des djins e walon par Lucyin Mahin • Li batreye di Poitchrece par Lucien Collin ,  Lucyin Mahin…

bOn AnNiVeRsAiRe, ThYl !

" De l’Ulenspiegel de Charles De Coster est issue la littérature belge. " Romain Rolland Jubilons ! En 2017, Ulenspiegel sera jeune de trois jubilés, et le…

Dictionnaire de citations pas comme les autres

On peut imaginer que, dans la vie de deux enseignants passionnés de littérature comme Liliane Schraûwen…

Théâtre

Une œuvre ne se laisse pas réduire à l’effet immédiat qu’elle a produit lors de sa première apparition : ni dans l’espace sociologique, ni dans la mémoire de ceux qui l’ont côtoyée.…

Li moude do prince Rwagasore

[ Po les lijheus et les lijheuses k’ ont do lon-ritna, nos vos avéns ddja djåzé do Bouroundi dins les gazetes l° 74 a 76 - 2015. ] Li dierinne codanåcion…

Li Rantoele - 94 - 2020 - Esté 2020

Sommaire • D’Alberville (1950-1960) à Kalémie (2009). Un demi-siècle plus tard. [Récit complet des 4 épisodes dans Li Rantoele n° 91 à 94] par Christiane Blanjean…

Li Rantoele - 93 - 2020 - Bontins 2020

Sommaire • Mi espedicion dins les scoles par Dimitri François • D’ Alberveye a Kalémî (III) Christiane Blanjean • Djåzant atlasse e l’ Oceyaneye Philippe…

Le Carnet et les Instants - 1er trimestre 2020 - Le Carnet et les Instants 205

Sommaire • Pierre, papier, pinceau: Alechinsky à l’atelier [Rencontre]…

Francophonie vivante - 1 - 2020 - Métamorphoses du Maghreb

Sommaire • Éditorial par  J. Lambert, P.-O. Pire, F.-X. Lavenne, L. Pieropan • Deux fils rouges de la littérature…

Méduse comme opérateur de la fiction: Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst, Palazzo Grassi et Punta della Dogana, Venise, 2017

LE SECRET Deux ans après, nous en trouvons encore des traces sur internet, sur Youtube notamment, de cet événement de 2017 qui a pris de court, « estomaqué », parfois scandalisé, le monde de l’art. Les Treasures from the Wreck of the Unbelievable de Damien Hirst se sont déployés, sur quelque cinq mille mètres carrés, dans les deux sites vénitiens du collectionneur François Pinault : la Punta della Dogana et le Palazzo Grassi au bord du Grand Canal, un peu avant la Biennale d’art contemporain, au point de quasiment l’éclipser. Du 8 avril au 3 décembre 2017, ces « Trésors de l’Épave de l’Incroyable » offrent à la vue des visiteurs l’immense collection hétéroclite d’œuvres trouvées dans l’épave d’un bateau, l’Apistos (« incroyable » en grec), coulé près des anciens ports commerciaux de l’Azanie, sur la côte africaine de l’Océan indien, il y a deux mille ans. L’esclave romain affranchi devenu ce fabuleux collectionneur se nommait Amotan II, autrement dit l’anagramme de « I am a fiction ». Mais cela, on l’apprendra plus tard. Comme le découvriront, avec retard, les très riches invités du vernissage, en lisant sur place les cartels XX . Cette exposition de l’artiste britannique Damien Hirst est donc une fiction. Sauf que la plupart des visiteurs, non informés, croient sans peine que les coraux et concrétions marines qui recouvrent abondamment la centaine d’œuvres, dont une grande part monumentales, témoignent de leur long séjour en mer. Sauf que dans l’entrée de la Punta della Dogana, dans des caissons lumineux, des films documentaires, tournés avec des budgets colossaux, font croire à l’authentique campagne de plongée qui aurait été organisée en 2008 pour remonter ces statues monumentales du fond de l’Océan. Sauf que pas une de ces statues, pas un de ces objets, pas un de ces fragments, n’est issu de la soi-disant épave dont on voit la maquette dans le Palazzo Grassi avec l’emplacement précis où chaque pièce aurait été retrouvée. Sauf, enfin, que Damien Hirst a tout réalisé à grands frais, pendant dix ans, de 2008 à 2017, dans le plus grand secret, soutenu par son collectionneur François Pinault qui, lui aussi sans compter, a fait transporter, a assuré et fait installer l’ensemble à Venise, lieu de tous les commerces maritimes et de tous les défis. Certes, puisque toute cette saga est consultable sur internet, les faits sont bien documentés pour qui veut être parfaitement informé. Pourtant, ces faits, qui interrogent ici le faire de l’artiste, méritent une analyse au-delà de l’événement et des réactions des critiques. On observera comment le concept de fiction dérive directement du faire et du façonnage ; puis comment l’artiste feint le face-à-face avec Méduse, à partir de celle qui est reproduite partout, en malachite, dans le Palazzo Grassi ; enfin comment cette figure de Méduse aurait le pouvoir de faire et défaire l’artiste et serait un opérateur essentiel, en fait le cœur battant de l’exposition et de ses enjeux les plus intimes.   INVENTER, FAIRE ET FEINDRE: COMMENT FAÇONNER UN TRÉSOR Damien Hirst, donc, aurait trouvé au fond de la mer un trésor. Or on le sait, trouver signifie « inventer ». Qui trouve un trésor ou un site archéologique en est, dans le langage juridique, « l’inventeur », du latin invenire, qui signifie trouver, selon tous les dictionnaires. Inventer suppose de trouver le lieu où chercher le trésor, de savoir où fouiller pour qu’apparaisse ce qui existait déjà mais n’était pas encore connu, avait été oublié, avait disparu. Tel le Laocoon au XVIe siècle. Le terme, également présent dans la liturgie, est conservé dans l’expression « l’invention de la Sainte-Croix » (1270) XX . Inventer s’oppose à imiter, copier, certes. Mais on voit que le terme est ambigu : il faut inventer quelque chose pour le trouver. Ou bien le trouver pour en être l’inventeur. Nous tournons en rond. Dans ce cas précis, dans cette invention qui oscille d’un côté ou de l’autre en ruban de Mœbius, qu’est-ce que faire ? Œuvrer avec une matière première déjà là, enfouie dans les abysses de l’Océan Indien jusqu’à ce qu’on l’ait trouvée. Comme le Laocoon, trouvé en 1506, était enfoui dans le sol de Rome. Dans le cas de Hirst, travailler « à façon » un matériau archéologique, lui donner une forme, fait passer ce matériau dans le domaine artistique. De même les photos de Paris par Eugène Atget sont passées, au MOMA de New-York, du département documentaire de la photographie à son département artistique. Il s’agit de remodeler un matériau, de changer radicalement de point de vue, de modifier profondément la façon de voir. Il y a un substantif pour désigner cette opération : le façonnage. Quelle est ici la matière première ? Les « trésors » (ainsi nommés dans le titre de l’exposition de Hirst), la cargaison fabuleuse trouvée dans l’épave, « inventée » par Damien Hirst qui l’expose comme son œuvre propre. C’est ce que nous disent les explications affichées à l’entrée de la Punta della Dogana. On aurait eu affaire à une démarche conceptuelle, à une sorte de trésor « ready-made », Juridiquement, il en aurait eu le droit. Sauf que ce trésor soi-disant trouvé, exhumé, a été entièrement fabriqué sous ses ordres, inventé par l’artiste et réalisé par lui-même et sa centaine d’assistants, sans doute aussi de la main-d’œuvre chinoise. D’ailleurs parfois les cartels indiquent : made in China. En fait, il a dissocié l’usage courant des verbes « trouver » et « inventer », brouillé le sens de l’étymologie. Et c’est cela qui a fait scandale. Témoin quelque part dans la Punta della Dogana, une statue de l’artiste lui-même en vieil homme (The collector with friend), en bronze, couvert de concrétions marines comme s’il avait passé deux mille ans au fond des eaux de l’Océan indien, tenant par la main un Mickey avec lequel il aurait séjourné tout ce temps. Et là, ce qu’il façonne serait la figure de l’artiste en éternel enfant, mais à cette enfance selon Bachelard qui n’appartient à aucun temps historique ni à aucun présent. Hirst invente en faisant semblant de fouiller concrètement, il opère un retournement de point de vue. Le matériau qu’il façonne est virtuel, enfoui, certes, mais en lui, comme le ferait le narrateur proustien de La Recherche ou le héros des Cahiers de Malte Laurids Brigge. En fait, Hirst a l’habitude de procéder par façonnage. En 1991, il avait œuvré en mettant pour la première fois dans du formol cette « matière première » qu’était un Requin, pêché à sa demande par un pêcheur australien, et plus tard une Mother and child divided (1993). Le requin, simplement immergé dans du formol exposé dans un aquarium et nommé The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living [L’impossibilité physique de la mort dans l’esprit d’un vivant], a dû, au bout de quelques années, être presque totalement remplacé, car le formol n’avait pas suffisamment imprégné l’animal dont la chair, s’étant diffusée en lui, l’avait irrémédiablement abîmé. Seule la peau a été conservée pour mouler un corps d’animal artificiellement reconstitué à la manière des taxidermistes. Si nous sommes maintenant attentifs à la double étymologie du façonnage, nous remarquons que facere (faire) le dispute à égalité avec fingere (feindre) et conduit à la fiction, mais encore à « faction », à l’idée d’un acte « factieux », ce dont relèverait cette formidable exposition de Venise, aux dires de certains critiques indignés. Envisagé du côté de « feindre », le travail « à façon » ne suppose aucun effort physique, il ne dérive pas d’un labor (où ce qui serait mis en avant relèverait du laborieux). En revanche, utiliser le travail de la nature et celui du temps, avec…

INTRODUCTION. De l’âme des objets à la phalloplastie

Dans les derniers vers du célèbre poème « Milly »,  Objets inanimés, avez-vous…

L'objet livre : une instance de légitimation

Les années 1850 marquent la naissance de la littérature en tant qu’institution. Désormais autonome dans ses pratiques, la sphère littéraire…

Poppeup !

Jacques Benoît Illustré par

Pour fêter les 30 premières années de sa maison d'édition – "des années libres et farfelues" – Benoit Jacques se mue en Ingénieur papier. Sinon comment appeler le créateur qui signe un…

Prix des Cinq continents : l’appel à candidatures est lancé

L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) organise un prix littéraire annuel, le prix des…

Prix Marcel Thiry : l’appel à candidatures est lancé!

L’appel à candidatures pour l’édition 2020 du prix Marcel Thiry, consacrée aux romans et recueils de contes et nouvelles,…

Cahiers François Jacqmin

L’importance et la singularité de la voix poétique du Liégeois François Jacqmin (1929-1992) ont été à maintes reprises soulignées sur le blog du Carnet et les instants . Les voici définitivement…

Interview de l’été – Jacques De Decker

Jacques De Decker est un homme de culture par excellence, tour à tour dramaturge , auteur de romans (parmi lesquels le Ventre de la baleine ), traducteur…

Prix du Cercle Montherlant : appel à candidatures

Le prix du Cercle Montherlant – Académie des Beaux-Arts récompense chaque année un ouvrage d’art de langue française. Le prix est…