Isabelle Fable

PRÉSENTATION
- Isabelle FABLE, née le 31 juillet 1949 à Ixelles, de nationalité belge. Études classiques latin-grec.- Histoire de l’Art et Archéologie à l’ULB (inachevé). Épouse Jean-Jacques FABLE en 1970. Maman de quatre enfants, auteur de romans, poèmes, nouvelles, contes, textes pour enfants, deux pièces de théâtre, une adaptation théâtrale de Simenon, quelques essais, textes humoristiques et paroles de chansons- Partage son temps entre famille et création, refusant résolument l’adage aut liberi aut libri - Parution de poèmes, contes, nouvelles dans diverses revues (Les Coulisses, Présence, Inédit, Repères, Le Reflet de chez nous, Pégase, Le Spantole, Roman Pays, Pégase, Les Elytres du Hanneton, Arts d’Oise…) et divers florilèges. Parution de certains textes sur mon site, sur Internet et sur le Mur de Poésie à Tours : www.multimania.com/crcrosnier- Souvent primée- Peu éditée - Membre de la SABAM, de l’AEB, de l’AREW - Déléguée d’Arts et Lettres de France à Bordeaux pendant quelques années

BIBLIOGRAPHIE


NOS EXPERTS EN PARLENT
Le Carnet et les Instants

Ces trous dans ma vie. Par ces mots frappants, poignants, Isabelle Fable évoque les êtres aimés disparus. Les fait revivre par la force de l’amour, leur rend chair et âme, voix et regard. S’émeut, s’émerveille de « cette proximité paradoxale que crée la mort d’un être aimé, qui nous quitte… et qui vient faire partie de notre profondeur intime. Nous nous chargeons de lui, en quelque sorte. Nous le prenons en nous pour une autre forme de vie, subtile. »Jour après jour, elle prend la plume pour les faire apparaître en filigrane, les rendre présents, éprouver le lien indissoluble qui la lie à eux. Et ainsi tenter de repriser, retisser ces déchirures qui ont troué sa vie.Premier arrachement : son père, dont la mort soudaine, à la fleur de l’âge, la jette…


Le Carnet et les Instants

Dans chacun des dix récits qui composent son dernier recueil, l’autrice bruxelloise Isabelle Fable habille l’angoisse d’une teinte nouvelle. Publié aux éditions M.E.O., Les couleurs de la peur traverse les lieux et les époques à la recherche des plus sombres recoins de la psyché humaine, arpentant l’imaginaire dévoyé de rêves qui ont mal tourné. C’est une lecture de soirs lourds où frémit la frontière entre fiction et réalité. Une lecture de lieux déserts et mal éclairés, lorsque le silence laisse place au murmure désordonné de toutes les histoires glaçantes qui gisent au fond de la mémoire, n’attendant qu’un bruit un peu trop irrégulier pour se réanimer.Aiguisé au fil d’un suspense bien maîtrisé, le récit parvient à se déployer au-delà du cadre…