Résultats de recherche pour “Claire Legat” 61 à 90 (121)

La vie est un voyage

Pour peu qu’on s’intéresse à la presse belge, et davantage encore à la culture, le nom de Jacques Franck est indéfectiblement lié à l’histoire du quotidien La Libre…

Le royaume des Pictes

À découvrir la couverture du Royaume des Pictes , le lecteur se dit qu’il aborde une écriture privilégiant l’esthétique mâle, où une virilité tout en pectoraux et tablettes…

L’affaire Ruspoli

Serge QUOIDBACH , L’affaire Ruspoli ¸ Murmure des soirs, 2019, 247 pages, 18 €, ISBN : 978-2-930657-56-1Un roman à propos des épisodes de la collaboration, de la résistance…

La voix d’une rebelle

Fatoumata Fathy Sidibé est une femme noire, de culture musulmane, laïque et féministe qui nous raconte ici son parcours militant pour les droits…

Frédéric Sojcher, Je veux faire du cinéma!

Pour la réédition  de Main basse sur le film , augmentée d’un chapitre final qui éclaire les liens…

Neel Doff, la postérité douloureuse

[ Choix grammatical: dans cet article le féminin fait office d’indéfini. ] * Les Bruxelloises connaissent toutes un peu Neel…

L’archive, la fougère

Lara Barsacq est chorégraphe, danseuse et comédienne. Comme interprète, elle a notamment travaillé avec L'Ensemble Batsheva et Les ballets C de la B. * Lara Barsacq…

Petit manuel de survie en zone tempérée

Bon. Allez. J’avoue. Je jalouse, extrêmement, tous ces gaillards, toutes ces gaillardes, à l’œil vif et pointu, ces intelligences…

Mi espedicion dins les scoles

E lijhant li « pake di meyeusté » [ pacte d’excellence ] di Marie-Martine Schyns, dji m’ a-st aporçû ki cisse feme la voléve di tote foice…

Le métier de vivre (in Dossier)

Empathie, fatigue, corporalité et formes identitaires dans Holy Motors (Leos Carax, 2012) et Under the Skin (Jonathan Glazer, 2014) Le…

Oarystis, la ville des désirs

Notes préliminaires au projet de construction d'Oarystis, la ville des désirs .  La conception de la ville puise son inspiration dans le monde de…

La grande supercherie chrétienne. De l’oubli que le christianisme des origines était un antinatalisme

Acteur important de l’antinatalisme, Théophile de Giraud consacre un essai court et percutant à un trait du christianisme officiel passé sous silence, à savoir son antinatalisme. Partant du tour de passe-passe par lequel l’Église en est venue à promouvoir la fécondité, il analyse le message anti-procréation de Jésus et le phénomène de retournement radical auquel ce message a été soumis. Comment la papauté, le catholicisme en sont-ils venus à encourager les naissances, à interdire l’avortement, la contraception alors que le christianisme des origines prône l’ascétisme, la virginité, le célibat ? Appuyant sa démonstration sur des passages tirés des Évangiles, du Nouveau Testament et des textes des Pères de l’Église, Théophile de Giraud dénonce «  la falsification du discours évangélique, clairement réfractaire à la procréation  » opérée par l’Église. Rapprochant cette trahison de celle de Judas, il épingle l’éloge de la non-procréation qui court de l’enseignement du Christ, des Évangiles, à Saint-Paul, Tertullien, Origène, Saint Augustin. «  Il semble bien qu’il y ait un gigantesque hiatus entre les discours des Églises officielles (catholique, orthodoxe ou protestante), toutes favorables à la natalité, et le message originel du christianisme  ». L’auteur a un prédécesseur illustre dans la personne de Kierkegaard dont il convoque les écrits, le Journal notamment.Si l’Ancien Testament ordonne au genre humain de se reproduire et de dominer la Terre («  Soyez féconds, multipliez, emplissez la Terre et soumettez-la  », Genèse), il contient des propos antinatalistes dont Théophile de Giraud mentionne les occurrences. C’est dans les Évangiles (canoniques mais aussi apocryphes), le Nouveau Testament et le corpus des Pères de l’Église qu’il repère une lame de fond anti-familialiste, hostile à la perpétuation d’une espèce marquée par le péché. Quand Jésus exhorte ses disciples à répudier les liens du sang, à quitter père et mère, il fait prévaloir la communauté des fidèles sur la famille biologique, l’attachement à l’Esprit sur les liens de chair. Vierges, Marie et le Christ, lequel meurt sans descendant, privilégiant une fécondité spirituelle ; apôtres de l’abstinence, de la chasteté : Saint Paul, Origène qui se castrera, Saint Augustin…  Loin de ce que j’appellerai un antinatalisme « solaire », affirmatif, dionysiaque, l’antinatalisme chrétien originel est marqué par la haine de la chair, du corps, la détestation de la vie assimilée à une vallée de larmes. Inclus dans un horizon sotériologique, adossé à une vision de l’Apocalypse, l’antinatalisme chrétien est amené à s’exacerber en un «  anticosmisme  », comme l’écrit Théophile de Giraud.Davantage que travestir l’enseignement novateur, anti-social, politique, révolutionnaire du Christ, l’Église l’a retourné en son contraire, noyant sa parole dans une eau bénite qui la nie. Pour des raisons stratégiques, donnant la primauté au séculier sur le régulier, au temporel sur le spirituel, elle a inversé le message ascétique du Messie, sa condamnation de la maternité, en un appel à procréer. Théoricien du « child free », militant pour une décroissance qui soit à la fois économique et démographique afin d’avoir une chance de sauver la planète, Théophile de Giraud exhume la veine antinataliste du discours chrétien originel. Une veine soigneusement occultée, aussi taboue que l’est le néomalthusianisme soutenu par des anarchistes, des féministes qui, par le choix libre, sans contrainte, d’une limitation des naissances, entendent construire un présent et un avenir inventant une harmonie entre humains…

Le tourisme de mémoire au lendemain de la Première Guerre mondiale

Piet Chielens Illustré par

[Traduit du néerlandais par Jean-Marie Jacquet.] Une sensation…

Lire 1984

" Si vous regardez dans votre esprit, qui êtes-vous, Don Quichotte ou Sancho Pança? Selon toute vraisemblance, vous êtes les deux. Il y a une part de vous qui souhaite être un héros…

Le novice éclairé

« Que pouvons-nous encore penser du théâtre et de ses pouvoirs, dès lors que l’on accepte que l’essentiel de l’activité spectatrice se déploie indépendamment de la représentation,…