Résultats de recherche pour “Daniel Laroche” 31 à 60 (116)

Poèmes en quête de nuits douces

Parmi les complexes structures de la langue, il existe de petits ensembles clos de mots appelés « microlexiques ». Béatrice Libert en…

Remuer ciel et terre

En 1984, voulant remettre à l’honneur l’œuvre de Norge, les responsables de la collection Espace Nord s’adressent à J.M. Klinkenberg, professeur à l’université…

Le Temps tarmac

Le nouveau recueil de F. Lison-Leroy comporte sept parties d’importance inégale. Les deux premières, ainsi que la cinquième, consistent en un seul poème versifié…

O, l’œuf

Après une première période de publication (1974-1978) suivie d’un silence de six ans, Yves Namur fait paraitre deux recueils qui annoncent une poétique moins transgressive quant à la forme linguistique.…

Toujours le vent visite les bannières

Jacques Vandenschrik  est un poète triplement discret. Il publie peu, et seulement des livres longuement, soigneusement…

Femme qu'on aime

D’un tempérament discret, le poète Luc Del Cor n’est guère connu du grand public, malgré les quatorze recueils qu’il a publiés depuis 1980 chez différents éditeurs…

Le monde de François Emmanuel

Christophe MEURÉE (dir.), Le monde de François Emmanuel , A.M.L., coll. « Archives du futur », 2022, 492 p., 28 € ,…

Le monde de François Emmanuel

Christophe MEURÉE (dir.), Le monde de François Emmanuel , A.M.L., coll. « Archives du futur »,…

C’est vous l’écrivain

Élargissant leur catalogue lexicographique bien connu, et peut-être inspirées par la vogue actuelle des « making of », les éditions…

Histoire, forme et sens en littérature. La Belgique francophone (tome 1) : L’engendrement (1815-1914)

Dans la collection « Documents pour l’Histoire des Francophonies » qu’il dirige aux éditions Peter Lang, Marc Quaghebeur publie le premier volume d’une somme qui en comptera cinq : Histoire, Forme et Sens en littérature. La Belgique francophone . Si l’auteur y rassemble – encouragé par le regretté Jean Louvet – une série d’articles publiés depuis 1990, il ne s’agit pas d’une simple réédition : sélectionnés avec soin, les textes ont été retravaillés parfois en profondeur, ré-intitulés, ordonnés à la fois selon la chronologie des périodes traitées et selon le point de vue adopté. Ces coups de projecteur mettent en relief avec une grande précision la diversité et la complexité des relations entre histoire générale et œuvres littéraires – car tel est le fil conducteur de l’entreprise. Sans s’attarder aux micro-structures textuelles – de minimis non curat praetor –, l’auteur parcourt à grandes enjambées les siècles et les règnes, le champ international de préférence aux terroirs, les mythes nationaux et les idéologies officielles, le romanesque et le théâtral davantage que la poésie, les récits extravertis plutôt que les introvertis. Ainsi traque-t-il obstinément « l’enracinement et l’articulation des faits littéraires dans et à l’Histoire », ses recherches l’ayant progressivement convaincu qu’il existe un « lien génétique entre l’Histoire et les Formes ». L’entreprise n’est pas sans risque. Expliquer le surgissement et le contenu des œuvres littéraires par les caractéristiques du contexte où elles sont nées mène généralement à une vision déterministe où sont oubliées tant la position spécifiquement subjective de l’écrivain que la structure interne du texte. M. Quaghebeur ne tombe pas dans ce travers positiviste, précisément parce qu’il ne fait pas de l’explication de texte. Ce qui l’intéresse chez De Coster ou Kalisky en passant par Verhaeren, Maeterlinck, Bauchau, Compère, c’est de repérer dans leurs écrits les échos – tantôt manifestes, tantôt plus discrets – de l’histoire passée ou contemporaine de la Belgique, et d’analyser ces échos pour en identifier la logique sous-jacente : idéalisation de personnages ou d’épisodes, mythification, déformation, parodie, dénégation, etc.  Il affirme en particulier la propension des écrivains belges à éluder les événements survenus, à se réfugier dans l’imaginaire, le légendaire, le fantastique. Et « si renvoi à l’Histoire il y a dans la fiction belge de langue française, c’est foncièrement à travers les figures de l’échec historique ou de la sortie de l’Histoire »…  Avisé, l’auteur ne se contente pas de revisiter le panthéon des chefs-d’œuvres estampillés, lequel donne de toute littérature une image faussée. D’une part, il redécouvre des livres peu connus de Nirep, G. Eekhoud, M. Van Rysselberghe, Rosny ainé, sans négliger les genres paralittéraires comme la bande dessinée ; d’autre part, il examine de nombreux ouvrages, textes et articles non littéraires qui concernent l’histoire et l’identité nationales, offrant ainsi d’utiles points de comparaison ou de référence.Intitulé L’engendrement (1815-1914) , ce Tome 1 montre l’importance de certains mythes dans la construction de l’identité nationale, particulièrement l’« âge d’or » de la période 1450-1560, ou la « culture belge » comme confluent des cultures latine et germanique, tandis que le rapport à la France fait l’objet d’une attention soutenue, notamment en ce qui concerne la question de la langue ou l’histoire des lettres à la Gustave Lanson ; la colonisation du Congo et le déclenchement de la Grande Guerre ne sont pas, eux non plus, sans relation avec la production littéraire, ce que l’auteur démontre de manière convaincante. D’une grande richesse intellectuelle et informative, ces pages sont toutefois d’une lecture ardue. La formulation est souvent abstraite, elliptique, surtout dans les passages généralisants. Plus curieusement, M. Quaghebeur ne définit pas les grands concepts sur lesquels s’appuie son édifice. Ainsi, ce qu’il dénomme l’« Histoire » se réduit le plus souvent, sous sa plume, à l’exercice du pouvoir, de la domination, avec la place prépondérante donnée aux volontés des puissants, ce pour quoi il peut qualifier de « sorties de l’Histoire » l’exil d’Œdipe ou l’abdication de Charles Quint. Quant aux « Formes » littéraires qui seraient déterminées par les vicissitudes historiques, ce vocable ne semble pas désigner le genre ou le style, comme on s’y attendrait, mais plutôt la thématique et l’imaginaire des œuvres…  Bref, l’ouvrage est visiblement destiné à un cercle étroit d’universitaires expérimentés. Daniel Laroche L'auteur met en relation la fin de la révolution de 1830, qui voit la naissance d'une Belgique moderne, et l'apparition d'une littérature francophone belge singulière, en rapport avec le contexte historique, et qui se distingue de la littérature…

Neuvaines 1 à 3

Sous le titre Neuvaines 1 à 3 , Daniel De Bruycker signe non pas un simple « recueil » de poèmes, mais le premier volume d’une trilogie à l’architecture très élaborée.…

À la limite du prince charmant

Serge Noël n’est ni un débutant, ni un inconnu. Depuis une quarantaine d’années, il a publié treize livres de poésie et quatre romans, co-écrit…

Pain perdu : Poèmes

Guy GOFFETTE , Pain perdu. Poèmes , Gallimard, 2020, 150 p., 18 € / ePub : 12.99 € , ISBN : 978-2-07-289494-7En 2016, comme il le raconte à Nicolas Crousse ( Le Soir , 17…

La clé USB

Sous-titré « roman », La clé USB commence curieusement par une vingtaine de pages à caractère encyclopédique, d’ailleurs rigoureusement documentées, autour de la…

Le trajet

Initialement paru en 1976 aux éditions Gallimard, le roman Le trajet de Marie-Louise Haumont (récompensé alors par le prix Femina) est aujourd’hui réédité dans la collection Espace…

Les revers de la nuit

Avec une quarantaine de pages au format 14 x 14 cm, ce petit livre de Pierre Dancot fait au premier abord modeste figure. L’on y aperçoit vite, pourtant, une grande complexité…

Les mots et les images

On ne s’en souvient pas toujours : parallèlement à sa production picturale, René Magritte a beaucoup écrit. Aux articles, tracts, manifestes, aphorismes, scénarios…

Quand tu aimes il faut partir. Sur

Publiée par les éditions Invenit à Tourcoing, la collection « Ekphrasis » confie à des écrivains le soin de commenter en toute…

Neiges. On ne voit que dehors

Ouvrir Neiges , de Pierre-Yves Soucy, c’est entrer dans un monde éthéré, austère, presque abstrait, apparemment dépourvu de chaleur ou de…

Au Nord de Mogador

Peut-être ses lecteurs seront-ils un peu déçus par le dernier recueil de W. Cliff, au style et aux contenus plus prosaïques que jamais. Davantage encore que dans ses livres précédents,…

L’interprétation à l’œuvre. Lire Lacan avec Ponge

Comme Sigmund Freud et Jacques Lacan, de nombreux psychanalystes proclament leur modestie…

Neuvaines 4 à 6

En septembre 2015, sur ce même blogue du Carnet , j’ai dit tout le bien que je pensais des Neuvaines 1 à 3 de Daniel De Bruycker . Vient de paraitre le deuxième volume…

Livrés aux géographes

Comme il l’a déjà fait plus d’une fois, Jacques Vandenschrick n’hésite pas à reprendre dans Livrés aux géographes une thématique qu’on…

Je vous regarde partir. Poèmes

On le sait, les femmes écrivains accordent une attention éminente à la relation entre l’enfant qu’elles furent et leurs parents,…

La Fête interdite. Roman

Le talent fabulateur du regretté A.M. Adamek scintille dans La fête interdite , récit fictif dont le style louvoie entre chroniques du règne de…

Approche de l’aube

Retour délibéré aux fondamentaux de l’existence, la poésie de Thierry-Pierre Clément octroie au monde naturel une préférence souveraine : montagne,…