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L’interprétation à l’œuvre. Lire Lacan avec Ponge

Comme Sigmund Freud et Jacques Lacan, de nombreux psychanalystes proclament leur modestie…

Exister, résister. Ce qui dépend de nous

Après son très remarqué Global burn-out, après L’Âge des transitions , le philosophe Pascal Chabot nous livre un essai…

Spinoza au ras de nos pâquerettes

Paraît que Spinoza est redevenu à la mode. Aussi bien dans les milieux anarchistes que dans ceux, plus à droite, des fervents de la liberté d’entreprendre.…

Yourcenar en images

Fondatrice du Centre International de Documentation Marguerite Yourcenar, auteure d’une magistrale étude consacrée à Victor Horta ( Victor Horta, L’Homme, l’Architecte,…

Hello de la planète zèbres

On les appelle surdoués, HPI ou « zèbres » : les enfants avec un haut potentiel intellectuel font le bonheur des libraires qui reçoivent chaque mois de nouveaux…

Un millénaire de simplicité volontaire en Occident

Car bon. Ne nous leurrons pas. C’est bien d’une guerre dont parle Alain Adriaens, ce biochimiste,…

Ils admiraient Hitler. Portraits de 12 disciples du dictateur

Douze : le chiffre n’a certainement pas été innocemment arrêté…

Modernité de Norge

À l’image traditionnelle d’un Norge (Georges Mogin, 1898-1990) poète humaniste, partagé entre la spiritualité et l’épicurisme, Daniel Laroche, dans sa conférence du…

Fétichismes

Le monde de Véronique Bergen, le monde qu’elle façonne de livres en livres, entre essais, romans, poésie et même livres pour la jeunesse, ne se laisse pas circonscrire sans sursauts :…

Les recettes du polar sauce Lapin

Comme Joseph Delmelle jadis ou Joël Goffin naguère, Guy Delhasse est un chasseur de fantômes d’écrivains, c’est-à-dire qu’il s’est donné…

Degrelle 1906 – 1994

Auteur de plusieurs ouvrages traitant des Templiers, de La religion d’Hitler ou encore de L’érotisme au Moyen Âge , Arnaud de la Croix nous livre aujourd’hui…

Yourcenar, carte d’identité

Avant même sa mort en 1987, Marguerite Yourcenar suscitait déjà une vive curiosité comme auteure et comme personne, elle qui souhaitait…

Jean Ray / Thomas Owen. Correspondances littéraires

Commençons par la préface qui cadre bien les enjeux du livre. Arnaud Huftier y fait remarquer…

Quand tu aimes il faut partir. Sur

Publiée par les éditions Invenit à Tourcoing, la collection « Ekphrasis » confie à des écrivains le soin de commenter en toute…

À voix haute. Poésie et lecture publique

Ses lecteurs fidèles savent que Jan Baetens ne s’empare jamais d’une question à la légère, si décalée semble-t-elle par…

Jean Ray, 14 rue d’Or

Henri Vernes s’honore d’une amitié de vingt ans avec Jean Ray. Après diverses préfaces et postfaces, il propose maintenant un…

Petit éloge de David Bowie. Le dandy absolu

Le 10 janvier 2016, quand est tombée la nouvelle du décès de David Bowie, des millions de…

La grâce des jours uniques. Éloge de la célébration

Le besoin de rituel est inscrit au cœur de l’humain, fût-ce sous la forme du café du…

Contribution à l’émergence de territoires libérés de l’emprise étatique et marchande. Réflexion sur l’autogestion de la vie quotidienne

L’effondrement des valeurs anciennes – patriarcat, autorité, discipline militaire, célébration du sacrifice – a permis que se dégage de la nuit et du brouillard suscités par leur chute une reviviscence de ces aspirations humaines que les assauts de la barbarie n’ont jamais entamées durablement : solidarité, entraide, alliance avec la nature, autonomie, gynocentrisme.  Voici un demi-siècle, le Traité du savoir-vivre à l’usage des jeunes générations (Folio éd.) de Raoul Vaneigem en même temps que La société du spectacle (Folio éd.) de Guy Debord marquaient l’irruption fracassante du situationnisme dans la pensée contemporaine. À la fois radicales (anticapitalistes et anticommunistes), prémonitoires (de Mai 68), banalisées (et impuissantes : la dénonciation de la «  société du spectacle  » est devenue un poncif de toute déclaration « culturelle », mais qu’un Jacques Rancière permet de dépasser), critiquées (même par un Claude Lefort : «  parade  », «  passion du mot d’ordre  », «  logique de l’affect  » égale à celle «  du concept  ») et pourtant intactes, ces publications peuvent-elles devenir un événement pour une pensée (in)actuelle ? Vaneigem n’en doute pas. Il n’a eu de cesse de relancer son traité ou de le compléter par des recherches sur les hérésies et des livres sur le plaisir ou sur la paresse, dont cette Contribution est le dernier en date. Pareille obstination peut surprendre. Mais cela renvoie à un malentendu, sinon à une surdité persistante. Les « situs » sont-ils des « anars » sans autre idée que la dénonciation, aussi vaine que forcenée, de la société marchande et du religieux-capitaliste, au nom de la jouissance sans entraves ? Non, car cette simplification est due à notre absence de lecture d’une pensée complexe dont le style classique (et encore moins la platitude de la chanson citée en annexe) ne contribue pas à dissiper la difficulté de son exigence.Laquelle ? Celle du dépassement. De quoi ? Du décervelage. Comment ? Par l’affinement.Dépasser ce qui nous décervèle implique de nous extirper des dualités qui nous dictent nos façons de parler : toutes les fausses oppositions entre l’esprit et la matière, l’être et l’avoir, la vie et la survie, la production et la consommation, l’intellectuel et le manuel, la femme et l’homme, la création et le travail… Mais comment ? Vaneigem ne se contente pas de la valorisation incantatoire du premier terme de ces opposés. Le dépassement exige d’ affiner notre façon de penser et de vivre. C’est ainsi que le dépassement du travail par la paresse et la création implique un «  effort  » qui «  procède de l’ affinement de mes jouissances  ». Essentiellement, existentiellement, la vie, notre terre et mon corps , ces mots qui reviennent sans cesse sous sa plume, ne supposent pas un culte, fondé «  sur le mensonge et sur l’obédience  », mais émane «  des pulsions vitales et de leur affinement », à rebours de «  l’aliénation traditionnelle (…) qui mène au marché de l’hédonisme et du bonheur à tempérament.  »L’expérience d’une telle vie affinée par l ‘autogestion a déjà été réussie, sans doute dans les sociétés d’abondance que furent les sociétés de cueillette, de chasse et de pêche (en tout cas, sans propriété agraire), peut-être durant les quelques semaines de la Commune de Paris en 1870 ou encore celles de Mai 68 (sans parler des Soviets de Saint-Pétersbourg en 1917 ou de la Commune de Shangaï en 1967-8 qui ne semblent pas trop retenir Vaneigem). Mais il attire notre attention sur deux expériences plus récentes : celle des zapatistes du Chiapas et celle des Kurdes du Rojava. Les premiers, singulièrement, tentent de se passer d’intervention policière, de permettre une réelle éducation permanente et pratique ou de lutter contre le patriarcat ancestral, exemples de leur «  autogestion de la vie quotidienne  ». Une «  intelligence sensible  », loin des intellectualismes où avoir, savoir et pouvoir se confondent, constitue l’affinement indispensable pour l’émergence d’un territoire ainsi libéré de l’État et du marché, autogéré dans l’égalité sociale et les libertés individuelles.Ce n’est pas le lieu de mettre en discussion cette pensée argumentée de Vaneigem. D’autant que, si elle ouvre salutairement à une autre façon de vivre, elle n’évite pas non plus d’intégrer les divisions de l’existence, prise entre pulsions de vie et de mort, et partant les divisions économiques de la société elle-même. Reste que si leur libre affinement ne peut que jaillir de la liberté elle-même de l’être humain et de l’ouverture de sa conscience…

Activer les possibles

La pratique du dialogue peut revêtir différents visages. Si Platon en a fait une des modalités de l’exercice philosophique, il peut privilégier l’échange…

Qu’est-ce que la pop’philosophie ?

Laurent DE SUTTER ,  Qu’est-ce que la pop’philosophie ? , PUF, 2019, 128 p., 7 € / ePub : 5.49 € , ISBN : 978-2-13-081634-8Dans…

Obsession. Dans les coulisses du récit complotiste

Après L’ère du complotisme : la maladie d’une société fracturée (Les petits matins, 2016), l’historienne,…

Vers d’autres ailleurs. Journal de voyage (1954-1996)

En couverture de ses souvenirs littéraires, il s’affichait au Portugal, entre ombre et lumière…

Jack Sparrow. Manifeste pour une linguistique pirate

Laurent DE SUTTER , Jack Sparrow. Manifeste pour une linguistique pirate , Impressions nouvelles,…

Propos de table. Dialogue entre la vie et le corps

Il y a quelque chose de naturellement réconfortant et d’absolument pas vain à lire, encore et toujours,…