Exister, résister. Ce qui dépend de nous

À PROPOS DE L'AUTEUR
Pascal Chabot

Auteur de Exister, résister. Ce qui dépend de nous

Pascal Chabot est philosophe belge né en 1973. Après avoir étudié la philosophie à l’Université Panthéon-Sorbonne-Paris I et à l’Université libre de Bruxelles, et après avoir obtenu un DEA à l'Université de Liège, avec un travail portant sur Husserl, il consacre, à l'Université libre de Bruxelles, sa thèse de doctorat à la pensée de Gilbert Simondon. Aspirant puis Chargé de Recherche au Fonds national de la recherche scientifique (FNRS 1997-2004), il est l’auteur de livres et d'articles sur la philosophie contemporaine, l’éthique, l’esthétique et la littérature. Il publie La philosophie de Simondon (Vrin, 2003), Après le progrès (PUF, 2008 - collection Travaux Pratiques), ainsi que Les sept stades de la philosophie (PUF, 2011 - Perspectives critiques) où il montre que la philosophie poursuit des fonctions qui traversent son histoire et nourrissent ses désirs : élucider, libérer, se connaître, transmettre, prospecter, transformer et réjouir. En 2013, il publie au PUF l'essai Global burn-out (traduit dans plusieurs langues) et, en 2015, L'âge des transitions. En 2016 paraît la fiction ChatBot le robot, d'abord interprétée sur les planches par Robin Renucci. Puis, en 2017, Exister, résister. Ce qui dépend de nous. En 2018, il publie L'homme qui voulait acheter le langage, adapté pour la scène la même année et interprété par Hélène Couvert et Patrick Brüll. Puis, en 2019, le Traité des libres qualités et, en 2021, Avoir le temps. Essai de chronosophie. Il est chargé de cours à l'Institut des hautes études des communications sociales (IHECS) (Bruxelles).
NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Après son très remarqué Global burn-out, après L’Âge des transitions, le philosophe Pascal Chabot nous livre un essai ambitieux interrogeant les articulations à inventer entre existence et résistance.À partir d’objets matériels tels que le verre, le siège, l’écran, Pascal Chabot déplie une analytique de l’existence qui montre combien le verre induit une relation entre dedans et dehors, distribue des rapports singuliers entre intérieur et extérieur. Henri Lefebvre, les situationnistes avaient pointé le rôle imparti à l’architecture dans la domination des corps et des esprits et déclaré qu’afin de changer la vie, il fallait changer la ville. Analysant les paradoxes d’une technologie qui nous dépossède de nos choix alors qu’elle prétend nous…


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Gauthier CHAPELLE , avec la participation de Michèle DECOUST , Le vivant comme modèle. Pour un biomimétisme radical , Préfaces de Nicolas Hulot et de Jean-Marie Pelt, Dessins de Luc Schuiten, Albin Michel, Espaces libres Poche, 2020, 432 p., 11 € / ePub : 10.99 € , ISBN : 9782226320186D’une prodigieuse richesse conceptuelle, bouillonnant d’innovations pratiques, Le vivant comme modèle. Pour un biomimétisme radical nous délivre des schèmes de penser, de sentir nous donnant la possibilité de nouer une nouvelle alliance avec les formes du vivant. Ingénieur agronome, biologiste, concepteur de la collapsologie avec Raphaël Stevens et Pablo Servigne , ancien élève de Janine Benyus qui a développé la théorie du biomimétisme, Gauthier Chapelle déplie toutes les vertus du biomimétisme, à savoir l’ensemble des processus d’innovation (économiques, technologiques..) que les humains peuvent mettre en place en suivant une idée-clé : ces innovations et ces stratégies à faible impact environnemental doivent être inspirées par le modèle du vivant, par les phénomènes que la nature, les organismes ont expérimentés depuis des milliards d’années. Brassant les récits des exploits de la barge dorée (qui couvre 10.000 km en dix jours de vol ininterrompu, sans se ravitailler), de la marée noire provoquée par le naufrage du pétrolier l’Amoco Cadiz, de ses expéditions dans l’Antarctique — les régions polaires étant les témoins-clés du réchauffement climatique —, exposant la grande aventure du vivant depuis l’émergence des bactéries, Gauthier Chapelle retrace la généalogie de la vie sur la Terre et démontre comment, alors que les humains ne sont qu’un maillon de la chaîne du vivant, ils ont rompu (par l’agriculture, la révolution industrielle…) leur relation avec la biosphère. Dès lors que nous sommes devenus incompatibles avec la biosphère dont nos actions détruisent, à un rythme accéléré, les règnes de la faune, de la flore, les océans, comment pouvons-nous redevenir compatibles avec elle ?Dans le contexte de la crise environnementale «  dont nous sommes à l’origine  », de la sixième extinction massive des espèces, d’une menace d’effondrement du système actuel (un système industriel basé sur les énergies fossiles), le biomimétisme s’avance comme une boîte à outils permettant de nous reconnecter avec la nature. Interdépendants, corrélés aux autres espèces de l’écosystème Terre, nous compromettons notre survie à plus ou moins long terme (et celles des populations animales, végétales) dès lors que nous avons choisi d’ignorer l’un de ces principes sur lesquels repose le vivant.Au lieu de nous concevoir comme une exception en extériorité, le biomimétisme rappelle notre appartenance à la grande toile de la vie dont nous brisons les fils et nous engage à repenser radicalement notre manière d’habiter la terre, de produire, de consommer. Parmi les grands principes du vivant, sans lesquels ce dernier meurt, Gauthier Chapelle pointe que «  la vie recycle tout ce qu’elle utilise  », «  la vie tend à optimiser plutôt qu’à maximaliser  », «  est compétitive sur un fond de coopération  », «  est interconnectée et interdépendante  ». Ces quatre derniers principes, l’humanité les bafoue, produisant des quantités de déchets non recyclables, une économie linéaire, là où les écosystèmes, acquis à une économie circulaire, transforment les déchets en matières premières, agencent des comportements harmonieux, des inventions durables, à coût énergétique faible.Le franchissement de certains seuils, la mise à mal de la capacité de résilience propre aux écosystèmes (la répétition et l’ampleur des agressions telles que pollution, mer de plastiques, destruction des habitats, déforestation, désertification, etc, compromettant le mécanisme d’adaptation) dessinent le scénario d’un point de non-retour. Longtemps, Gauthier Chapelle a cru que gouvernants et société civile allaient se mobiliser afin que «  le retour vers une relation de réciprocité avec la biosphère s’amorce à temps  ». En raison de l’inaction, de l’aggravation des désastres environnementaux, de leurs effets dominos, boules de neige, l’écroulement…

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