Résultats de recherche pour “Truus” 1831 à 1860 (2242)
Le virus de l’imagination non reproductible. Les festivals TAZ et OEROL
Le festival d’Avignon et l’Edinburgh Festival…
L’on sait François Emmanuel fin observateur des relations humaines ; qu’il s’agisse d’un couple ou d’une famille complète, il sonde les âmes et nous en rend compte avec…
« Les 30 ans du monocycliste », une performance de Benoît Jacques
Comme nous l’annoncions dans cet article, l’artiste belge Benoît Jacques s’est livré au…
Appels à candidatures pour les Prix de poésie de l'AEB
L’AEB (Association des écrivains belges) remettra cette année deux prix de poésie : PRIX HUBERT KRAINS Le prix Hubert…
Deux appels à projets dans le cadre de la prochaine campagne Lisez-vous le belge ?
Comme nous l’avions indiqué dans cet article, la campagne…
In Memoriam Danielle Trempont-Bury
En cette fin d’octobre 2020, nous avons appris le décès de Danielle Trempont, née Bury. Avec son départ, la région carolorégienne…
Frédéric Sojcher, Je veux faire du cinéma!
Pour la réédition de Main basse sur le film , augmentée d’un chapitre final qui éclaire les liens…
Le jeu «décomplexé». Le théâtre flamand vu de France
Dans les années 1980 et 1990, la puissance d'innovation du théâtre flamand…
Le virus de l’ imagination non reproductible. Les festivals TAZ et OEROL
Le festival d’Avignon et l’Edinburgh…
"Au revoir" : le tome 17 de l’Atlas linguistique de la Wallonie consacre une notice et une carte à cette formule de la conversation XX . [Voir la carte dans "Images"…
Il y a assez bien de belgicismes comme ça!
En 1971 et en 1974 , l’Office du bon langage de la Fondation Charles Plisnier se fait remarquer par la publication…
La peste, le choléra et la littérature
Charybde et Scylla sont deux monstres fabuleux qui gardent le détroit de Messine. En réalité ce sont deux écueils que les…
Neel Doff, la postérité douloureuse
[ Choix grammatical: dans cet article le féminin fait office d’indéfini. ] * Les Bruxelloises connaissent toutes un peu Neel…
Production culturelle de masse. L’art gratuit, mais à quel prix?
Galeries d’art virtuelles, concerts live, bibliothèques…
Lara Barsacq est chorégraphe, danseuse et comédienne. Comme interprète, elle a notamment travaillé avec L'Ensemble Batsheva et Les ballets C de la B. * Lara Barsacq…
Ma famille maternelle vient de Nazareth, un village entre Turenne et Noailles, au sud de Brive-la-Gaillarde, dans cette France du milieu où l’absence de côte, de…
Namur, l’enquête littéraire (… et petite flânerie littérante à Dinant)
Dada de Stanislas Georges? Les enquêtes!…
Du tins dès diggers / Du Temps des "Diggers" (décembre 1918 - mai 1919)
Il y a un peu plus de cent ans , des troupes de l’armée…
Lès djins malôdes du coronavîrusse
Ène minêye avoyêye dul Chine Kîrant lès djins, brokant s’ leûs chines, Su stramlot pa t’t-avô la tère Pou fwêre dès…
" De l’Ulenspiegel de Charles De Coster est issue la littérature belge. " Romain Rolland Jubilons ! En 2017, Ulenspiegel sera jeune de trois jubilés, et le…
Démons et merveilles. Critique de la raison pure
À l’occasion de l’exposition Démons et merveilles qui se tient au Centre Wallonie-Bruxelles , paraît …
INTRODUCTION: La vie et ses limites
Le 13 novembre 2020 , on enregistrait 1 338 100 morts du COVID. Si nous n’avions lancé notre appel dès 2019, l’actualité nous aurait…
L'infinie longueur de l'immortalité
La Pr. Laurence Ris est biologiste et cheffe du Service de neurosciences à l'Université de Mons (Belgique). Pierre Gillis est physicien,…
Le recueil l a Ligne blanche regroupe de nombreux auteurs et autrices autour de la réflexion « Que représente la ligne blanche ? ». Leurs styles se mélangent pour offrir au lecteur des textes plus originaux…
Quand Pasolini regarde la psychanalyse, la psychanalyse regarde les queers
S’EMBRASSER SUR LE RING? La thèse qui sera…
Le 19 octobre 2019… Une date tout droit sortie du « monde d’avant », celui où il était encore loisible de se réunir devant une scène de concert ou un grand écran, à la tablée d’un restaurant ou, pourquoi pas, pour entendre parler de poésie. C’est ce qui se passait à Bruxelles, ce samedi-là, à l’occasion d’une des rencontres internationales organisées par le Journal des Poètes . Afin de « célébrer cette émotion appelée poésie », les participants y évoquaient tour à tour une figure, belge ou non, et par-delà des voix s’exprimant dans des registres très différents. L’émotion, c’est en effet ce qui relie des personnalités aussi diverses que Norge, Joseph Orban, Marcel Piqueray ou Salvatore Quasimodo. Le volume s’ouvre sur une évocation presque intime signée Jean-Marc Sourdillon , éditeur à la Pléiade des œuvres de Philippe Jaccottet. Les poèmes de Jaccottet y sont envisagés dans leur résonance interrogative la plus profonde, comme des questions dont la béance même garantit l’existence. « Une façon […] non pas d’expliquer ou d’analyser le réel, comme le font les sciences ou la philosophie, mais de l’aimer ou de le redouter ».De Joseph Orban, qu’elle connut très bien, Danielle Bajomée trace un portrait ajouré de failles touchantes, « entre ombre et indigo » : « Je l’ai presque toujours perçu comme un garçon triste, sombrement lumineux, peu aimable, toxique parfois, mais à l’esprit pur », écrit-elle. Sa réflexion se détache pourtant de son ancrage biographique pour accéder à une lecture très fine des proses brutes, jusqu’à la violence, d’Orban. Elle souligne aussi le paradoxe – qui chez le poète n’est souvent que dynamique de style – d’une écriture où l’ignoble s’exprime avec une jubilation métaphorique confinant à la préciosité. C’est que, jusqu’à ses derniers jours, Joseph Orban aura ouvert, sur le réel et les mots pour le dire, des yeux d’enfants éblouis qui conservaient intact leur sens du merveilleux. Judith Chavanne est poétesse et aussi essayiste, avec une étude sur Jaccottet justement. Dans le présent ensemble, elle a pourtant préféré savourer le silence qui émane des mots laissés par le poète Allemand Reiner Kunze (né en 1933). Alors qu’il est connu et reconnu en Allemagne, Kunze est moins familier pour le public francophone, qui peut cependant le découvrir à la faveur d’une traduction d’ Invitation à une tasse de thé au jasmin (Cheyne, 2013). Cette « anthologie », établie par Kunze personnellement, constitue l’entrée idéale dans son œuvre et sert de fil conducteur à l’exploration menée par Judith Chavanne, qui nous amène à découvrir une production où le problème éthique prend toute son importance : Kunze a commis l’erreur littéraire, partant morale, de se faire, pendant un temps, le chantre du régime communiste. Jusqu’à ce qu’il porte sur le monde qui l’entoure « un regard éclairé ». Un retour à l’élémentarité des choses le dessille et marque le début de sa dissidence intérieure. Le programme, périlleux à appliquer dans la RDA des années 60, vaut encore en 2021 : « S’en tenir / à la terre // Ne pas jeter d’ombre / sur d’autres // Être dans l’ombre des autres / une clarté. »Qu’il s’agisse encore des pages consacrées à André Schmitz, Salvatore Quasimodo, Franz Moreau, Norge ou Marcel Piqueray, les interventions rassemblées ici dépassent le niveau de la simple étude formelle pour accéder à celui de l’interpellation métaphysique. À chacun, il a été demandé, comme l’aurait fait Philippe Jaccottet, Que reste-t-il ?…
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