Les vacances en famille ! Le plus souvent, c’est un bonheur partagé. Un moment unique que l’on se dépêche de vivre intensément. Une douce mélodie de souvenirs – de baignades, de cerises bien rouges et de fous rires – qui resteront gravés à tout jamais. Mais les vacances en famille peuvent également être synonymes d’ennui et d’obligations éprouvantes. Qui n’a pas reproché à cette sœur d’être trop maniaque ? À ce beau-frère d’être flegmatique ? Ou à cette mère d’être intrusive ?Le temps d’une semaine, Christiane et Jean-Louis louent une grande maison dans le sud de la France. Christiane se fait une joie de rassembler autour d’elle tous ceux qu’elle aime : son fidèle compagnon de route, Jean-Louis ; son aînée,…
Une jeune fille aveugle habite avec sa mère et sa tante dans une auberge. Elle aime s’asseoir dehors sur un banc, de l’autre côté de la rue. Un jour, un soldat africain s’assoit près d’elle. L’homme lui parle de son pays, de sa femme et de son fils. La jeune fille, quant à elle, évoque son père parti pour le front. Mais un jour, le soldat ne vient plus. La jeune fille part alors à sa recherche…Lire la suite Première Guerre Mondiale, sur le côté français du front. Une jeune fille aveugle prend le soleil sur le banc en face de l'auberge que tient sa mère. Elle perçoit la présence d'un inconnu. C'est un soldat, tirailleur venu d'Afrique, isolé des autres et qui s'interroge sur le sens de sa présence dans ce conflit. La jeune fille décide d'offrir un pain à ce nouvel ami. Mais le lendemain, l'homme est reparti se battre… Malgré son handicap, la jeune fille part sur les routes à la recherche du soldat. Elle est recueillie par un cavalier. L'aventure est courte, mais puissante. Deux êtres marqués par une différence vont se trouver, s'apprécier, et tenir l'un grâce à l'autre au milieu du chaos. Pour le soldat, elle est un soleil innocent qui lui rappelle l'Afrique et sa famille. Pour la jeune aveugle, il est un être dont l'invincibilité supposée garantira le retour de son père, après la guerre. La présence du cavalier et de son cheval a surtout valeur de médiation et de ressort de l'intrigue. Sans compter la valeur symbolique de l'animal, perdu lui aussi dans des affaires qui ne le concernent pas… Les points de vue alternent entre les deux héros, et ils recomposent à travers les chapitres leur belle histoire. Les illustrations dans des tons vert-de-gris et noir impressionnent, proposant des silhouettes, des morceaux de personnages : l'humain s'éloigne. Un roman solide et touchant en peu de pages et aux phrases volontiers interrogatives, qui tirent de l'anecdote pour atteindre l'universel de sentiments complexes. « Il n'y a plus de mots. Il ne peut pas décrire ce qu'il éprouve. Il ne sent plus rien. Il n'est plus rien ? Ce serait bien de n'être plus rien. Il cesserait enfin de participer à cette farce macabre. Car tout cela ne revient-il pas finalement au même ? À la fin, il n'y aura plus personne. Et alors seulement la guerre sera finie. » (p. 93) Sophie…
Trois destins liés par un fil rouge, celui d’un précieux cachemire tissé de manière…