Résultats de recherche pour “L&” 13471 à 13500 (14964)

Peau de louve

Quand l’art du récit se noue à la voix du conte, les mots se soulèvent pour évoquer le monde de ceux qui n’ont pas droit au chapitre. Les exilés, les êtres que traverse la fêlure,…

Hegel ou la Vie en rose

Éric DUYCKAERTS , Hegel ou la Vie en rose (et autres textes ), Impressions nouvelles, coll. « Espace Nord », 2015, 144 p., 9 €, ISBN : 978-2-930646-99-2 Publié…

Simon Leys, Navigateur entre les mondes

En 1992, dans son discours de réception à l’Académie royale de langue et de littérature française de Belgique, où il allait…

Le Domino gris. Poèmes en prose

Enfant, nous jouions aux dominos, tout en nous travestissant sous un masque de tissu. Adolescent, nous tentions d’en saisir les combinaisons…

Yourcenar en images

Fondatrice du Centre International de Documentation Marguerite Yourcenar, auteure d’une magistrale étude consacrée à Victor Horta ( Victor Horta, L’Homme, l’Architecte,…

Pirotte, le pays du hasard

S’engouffrer dans les méandres du fleuve Pirotte n’est pas une mince affaire. D’autant que les nombreux affluents qui s’y rencontrent sont là pour…

La vie anecdotique. Carnets d’un blogueur épisodique

De nos jours, l’écrit pullule, du moins sous les formes que génère le net. La question…

Tintin. Du cinéma à la BD

Sur les connivences entre le cinéma et les Aventures de Tintin , l’on disposait déjà de multiples indications, grâce aux entretiens d’Hergé avec Benoît Peeters…

Privé : Phénomène : Portraits d’Amélie Nothomb

Paru aux éditions Gründ sous le titre Phénomène , un beau-livre présente le travail…

Rouge mise en plis

Tout part d’Annette Masquilier. Artiste plasticienne et animatrice d’un atelier de…

Le jour coude-à-coude

Le blanc, le noir – entre, le gris. Le vertical, l’horizontal – la diagonale parfois. La présence, l’absence – en pointillés. Évoquer, expliquer –…

Walonreye. Nosse comene dit « Oyi »

Ene novele labele ki dijh comenes ont siné po l’ awè, li prumî d’ måss, a Nameur, dins les waibes del vice-prezidinte del Walonreye,…

T' a souvins-tu dou coursû d' ta grand-mére?

L’auteur de ce texte, Bruno TITEUX (1928-2019) , nous a quittés en cette fin d’année 2019. Natif de Sugny, il avait…

Joris Terlinck, bourgmestre de Furnes

Dans la plupart des romans de Simenon, le personnage principal est un solitaire. Cette solitude est à coup sur le fait de problèmes…

Editorial

En faisant du thème de l'empathie le cœur de ce neuvième numéro de Projections, nous avions conscience de ne pas faire dans l'originalité. Il s'agissait plutôt de s'emparer…

Mémoires d’un peintre liégeois, 1945-1980

De la même manière que Montesquieu interrogeait l’altérité dans ses Lettres persanes , pour mieux faire saisir qu’il…

« Refudjeye d’ Oucrinne nén oucrinnresse »

Come dji vos aveu raconté e l’ Rantoele 102, dj’ a dvou skifter evoye d’ Oucrinne al difén do moes d’ fevrî.…

La cuisine de nos écrivains : à table avec Charles Baudelaire, J.-K. Huysmans, Marcel Thiry, Thomas Owen, Jean Haust, Claire Lejeune, etc.

« Il n’y a que les imbéciles qui ne soient pas gourmands. On est gourmand comme on est artiste, comme on est poète ». Incitant le lecteur au péché de gourmandise, Yves Namur cite Guy de Maupassant dans son introduction aux actes du colloque consacré à La cuisine de nos écrivains qui s’est tenu en octobre 2021, à l’occasion du centenaire de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique. La gourmandise est en effet de mise pour évoquer un sujet d’une telle ampleur. C’est que les écrivains ne manquent pas, qui ont fait de la nourriture un sujet à part entière  ou la métaphore de leur art, et du repas, le subtil décor de leur roman ou le symbole de l’appartenance sociale de leurs personnages. Et que l’on ne s’y trompe pas, les auteurs et autrices dont il est question ici, «  nos écrivains  », sont belges ou français. Ce sont les écrivains de notre patrimoine littéraire, ceux qui ont façonné (et façonnent encore) notre imaginaire. La gourmandise, comme la littérature, n’a pas de frontière. Ainsi, Jean Claude Bologne parle de Flaubert, Zola et Proust dans un chapitre consacré à «  l’architecture pâtissière  » quand Jean-Baptiste Baronian se penche sur Baudelaire et ses découvertes culinaires belges, notamment.Les liens entre les écrivains et la nourriture, c’est aussi l’appétit d’écrire de Claire Lejeune qui a dû quitter l’école à seize ans, à la mort de sa mère, pour nourrir ses frères et a eu la révélation de l’écriture comme «  autogenèse  » en cuisinant pour son propre foyer des années plus tard.«  La relation à la cuisine n’est évidemment pas la même pour un homme ou pour une femme  », remarque Danielle Bajomée qui rappelle les réflexions d’Annie Ernaux et Mona Chollet sur le sujet. « [ T ] ête  » mais aussi «  bouche gourmande  », Claire Lejeune écrit pourtant peu sur les nourritures terrestres. Comme Marguerite Duras, elle rédige un livre de recettes, mais elle le destine à sa sphère intime. Les recettes, glanées çà et là, sont familiales surtout, et se transmettent comme la mémoire des anciens.La présence de la nourriture en littérature se mue également en «  hantise du repas  » chez Huysmans. Comme le rappelle André Guyaux , de Des Esseintes ( À Rebours ) qui refuse de s’alimenter à Folantin ( À vau-l’au ) pour qui se nourrir est une obsession, la cuisine est capitale dans l’œuvre huysmansienne.Omniprésente dans la littérature, belge ou française, contemporaine ou patrimoniale, la nourriture l’est aussi dans la langue. Daniel Droixhe évoque les écrivains et philologues membres de l’Académie qui se sont attardés sur l’alimentation dans les dialectes de Wallonie. Il cite, par exemple, Pierre Ruelle et son ouvrage intitulé Dites-moi d’où viennent ces mots borains ?, dans lequel il est question de «  l’âte levée  » et de «  grogne  », mais aussi la poésie de Willy Bal et sa savoureuse description des fruits de saison, comme les «  frambôjes  » et les «  pètches  ». Après avoir distingué proverbe, dicton et phrase situationnelle, Jean Klein décortique la récurrence des aliments dans ce type d’énoncés.Enfin, évoquant, entre autres, Giono, Mallarmé et Maurice des Ombiaux, en guise de mise en bouche, Yves Namur s’attarde ensuite sur Thomas Owen et Marcel Thiry. L’œuvre de Thomas Owen, Les sept péchés capitaux, retient son intérêt pour son interrogation sur la figure du gourmand, bon gros paisible, accueillant, engourdi par la digestion ou […] être primitif et sanguinaire, trouvant son plaisir à mordre, à jouer de la dent ? mais surtout pour son portrait élogieux du personnage d’Igor bien bel homme […] qui ne vivait que pour manger. Chez Marcel Thiry, c’est le personnage d’Octave et son repas au Béfour (référence au restaurant parisien, Le Grand Véfour), décrit dans Comme si , qui fait l’objet de l’attention de l’Académicien.Et c’est avec une incitation à la gourmandise qu’Yves Namur clôture les actes d’un colloque qui ouvriront incontestablement l’appétit aux découvertes littéraires, sociologiques et linguistiques. Laura Delaye Plus d’information Le présent livre rassemble les actes d’un colloque organisé sur le thème de la cuisine de nos écrivains. Y ont contribué avec brio plusieurs membres de l’Académie qui ont tour à tour évoqué l’œuvre de quelques-uns de leurs prédécesseurs – Willy Bal , Maurice Delbouille , Jean Haust, Claire Lejeune , Thomas Owen , Maurice Piron , Pierre Ruelle , Marcel Thiry … – ainsi que les écrits de Joris-Karl Huysmans ou Charles Baudelaire. Quelques proverbes savoureux et l’«architecture pâtissière», envisagée…

Poste restante. Un journal littéraire (1954-1993)

Il vient de paraître aux Éditions de Paris / Max Chaleil un mince volume intitulé Poste restante et décrit…