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Neuvaines 4 à 6

En septembre 2015, sur ce même blogue du Carnet , j’ai dit tout le bien que je pensais des Neuvaines 1 à 3 de Daniel De Bruycker . Vient de paraitre le deuxième volume…

Déséquilibres ordinaires

Ça aurait pu être cet homme, à la face écrevisse, bien bâti, bien ravagé. À la fois campé et chancelant, une bouteille à la main, légèrement…

Lettres de Sicile. Un architecte belge à Palerme, 1919-1921

« Si nous voulons que tout reste tel que c’est, il faut que tout change. » Cette phrase tirée du Guépard…

Le rayonnement de Mudra - Afrique. Entretien avec Germaine Acogny, «la fille noire de Béjart»

À l’inauguration de Mudra-Afrique à Dakar , Béjart déclarait à un journaliste : « Ce n’est pas moi le directeur, c’est Germaine Acogny. Elle va réaliser mes rêves, mais elle va le faire différemment. » XX Comment avez-vous réalisé ses rêves ? Germaine Acogny : Mudra-Afrique a duré cinq ans (l’école a dû fermer en 1982 faute de soutiens financiers, ndlr). Puis, j’ai rencontré Helmut Vogt et pendant dix ans nous avons essayé de réaliser nos rêves en France, mais cela a échoué. Je lui ai donc dit : « Quand tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens. »  Puis je suis revenue dans mon pays, au Sénégal, en compagnie de Helmut et nous nous sommes installés dans un village de pêcheurs près de Dakar. Nous avons choisi ce lieu merveilleux pour y fonder une école. Comme disait Béjart, « un bon maçon se voit, comme un bon danseur » ; la formation est essentielle pour exercer un métier. Le président Senghor et Maurice Béjart m’ont aidée à faire asseoir la danse africaine et à lui donner la place qui lui revient de droit. L’École des sables, que j’ai fondée en 1998 avec Helmut Vogt, est un lieu d’échange et de formation professionnelle pour des danseurs africains et du monde entier dans les meilleures conditions, pour continuer de transformer les traditions dans la modernité. Ma rencontre avec Béjart a produit Mudra-Afrique, puis s’est incarnée dans l’École des sables… deux rêves qui se sont rejoints. Quels rapports entreteniez-vous avec Béjart ? Sentez-vous une filiation ? G. A.: Nous étions très proches. J’avais une totale liberté d’action, Béjart me faisait confiance, il m’appelait la « patronne ». Ma ressemblance avec lui est troublante, j’avais les mêmes pensées que lui et notre rencontre a produit Mudra-Afrique. Béjart disait que, s’il avait eu des enfants, ils auraient pu être noirs. Il avait un quart de sang sénégalais… Il me considérait comme sa fille noire, je l’appelais souvent papa. À travers le miroir de ses yeux, j’ai retrouvé mes racines. Je suis sa fille spirituelle. Quelle influence Mudra-Afrique a-t-elle eue sur le développement de la danse au Sénégal et en Afrique ? A-t-elle favorisé l’émergence d’une danse contemporaine africaine ? G. A.: La formation pluridisciplinaire de Mudra-Afrique a eu une grande l’influence sur les danseurs de toute l’Afrique qui ont suivi la formation. Par exemple, Irène Tassembedo, au Burkina Faso, a fondé une école et a développé une carrière internationale. Laurent Longafo, de la République démocratique du Congo RDC, a introduit ma technique de danse à l’Université. Le rayonnement va au-delà du Sénégal. Après Mudra-Afrique, j’ai été pendant cinq ans directrice artistique de la section Danse d’Afrique en Créations (fondation puis association qui a œuvré dans le domaine des arts contemporains, danse, photo, cinéma, théâtre…), où je me suis investie dans le développement de la danse contemporaine. Malheureusement, nos gouvernants ne mettent pas assez de moyens pour la formation de nos danseurs et dans les arts en général. Vous êtes directrice de l’École des sables, fondée en 1998 et inaugurée en 2004. Avez-vous gardé « l’esprit Mudra » dans l’enseignement qui y est dispensé aujourd’hui ? G. A.: Bien sûr, l’aspect pluridisciplinaire est très présent, un danseur doit avoir plusieurs cordes à son arc… Nous n’avons pas les moyens de dispenser des cours sur une année mais la formation se répartit sur trois mois intensifs et les danseurs les plus doués reviennent trois à quatre fois pour compléter leur formation (c’est une formation continue suivant les thèmes abordés, par exemple :outillage chorégraphique, interprétation ou pédagogie). La formation est dispensée par des enseignants internationaux qui ne sont pas là pour imposer mais faire découvrir, échanger. Eux-mêmes apprennent beaucoup en venant ici, il s’agit d’un dialogue entre le maître et l’élève.  Vous venez de signer une nouvelle création, À un endroit du début… Vous revenez où tout a commencé. Quelles sont vos sources d’inspiration ? G. A.: Je m’inspire de mes racines et de ce qui m’entoure. Quand Mudra-Afrique existait, Béjart voulait créer Le Sacre avec des danseurs africains et il m’a dit, « ce sera toi l’élue ». J’avais 35 ans. Mais l’école a fermé, ce projet n’a pas abouti. 35 ans après, Olivier Dubois m’a proposé d’être son Élue noire XX, je n’ai pas hésité une seconde ; j’ai donc dansé Le Sacre en solo ! Dans mes prières ou mes méditations, Maurice Béjart est toujours présent.       Cité dans Mudra.103 rue Bara de D. Genevois. Pour sa reprise du Sacre du Printemps de Stravinsky, le chorégraphe français Olivier Dubois a choisi Germaine Acogny. Mon élue noire d’Olivier Dubois, du 7 au 9 avril 2016, festival Séquence Danse, au CentQuatre, à Paris…

Ce que, s’il fallait croire, je croirais avoir été

« N’oublie jamais non plus d’être seul. Jamais. C’est dans la solitude seulement…

Un pas de deux

Marianne De Wil est peintre et décoratrice. Fascinée par les mots, elle a créé des décors de théâtre et mis en scène des expositions littéraires.…

Antoine Boute – S’enfonçant, Spéculer – un grand éclat de rire dissonant

S’enfonçant, Spéculer est un roman conceptuel, plus proche de…

La magie du frangipanier

Le ciel de Clémence s’est obscurci lorsqu’elle avait treize ans. Alors qu’elle empruntait le métro pour rentrer chez elle, deux jeunes hommes l’ont sauvagement…

Lara Gardner a disparu

Jeanne Morin, une femme apparemment sans histoires, nous livre, en un récit par épisodes datés, la singulière aventure qui lui est arrivée. Alors qu’elle…

Pour présenter – Eduardo Halfón

En mars 2015, Maxime Hanchir a rencontré à plusieurs reprises l’auteur guatémaltèque Eduardo Halfón (prix Roger Caillois 2015) dans le cadre du festival de littérature…

Simenon, romancier absolu

Dans son dernier essai, Jean-Baptiste Baronian apporte la preuve définitive que tout n’a pas été écrit sur Georges Simenon et que, trente…

Editorial

UN est unique. Deux font la paire. Une unité de plus, et voilà une série. Ce troisième numéro de CLARA Architecture/Recherche consacre un dossier thématique à une question qui…

Cocteau, une valse à mille temps

En 1963 décédait Jean Cocteau , poète, romancier, dramaturge et cinéaste. Son œuvre, aux multiples résonances, n’a pas fini de nous étonner.…

Mon voisin Noug

Poète, auteur performeur réinventant la langue, notre rapport au verbe, Vincent Tholomé s’aventure avec Mon voisin Noug dans l’espace des livres pour enfants. D’emblée,…

Discours du Roi des Belges le 8 décembre 2018

Fermé depuis fin 2013 pour travaux de rénovation, le Musée royal d’Afrique centrale de Tervuren a rouvert ses portes. C’était le 8 décembre…

Cécile Miguel, une vie oubliée

À Ittre, le Musée Marthe Donas consacre une exposition, du 23 novembre 2019 au 19 janvier 2020 , à une figure de la peinture et de la poésie francophones…

Appel à candidatures pour la composition de la Commission des Écritures et du Livre et du Conseil des Langues

Vous êtes professionnel, professionnelle ou expert, experte du secteur culturel ? Vous souhaitez contribuer à la gouvernance culturelle en Fédération Wallonie-Bruxelles ? L’Administration générale de la Culture lance un appel à candidatures pour renouveler la composition de différents organes consultatifs, dont la Commission des Écritures et du Livre , mais également le Conseil des Langues , entre autres. Les candidatures peuvent être déposées jusqu’au jeudi 6 mars 2025. Les profils suivants sont recherchés pour la Commission des Écritures et du Livre : • huit experts effectifs et huit suppléants exerçant une activité de libraire, dont au moins - un en littérature de jeunesse, - un en littérature belge de langue française, - un en bande dessinée, - un en sciences humaines. • douze experts effectifs et douze suppléants exerçant une activité d'éditeur de livres, dont - deux en littérature de jeunesse, - deux en littérature générale, - deux en bande dessinée, - deux en littérature en langue régionale endogène, - un en sciences humaines, - un en édition scolaire, - un en art et patrimoine. • Parmi ces experts, au moins deux sont spécialisés en édition numérique ; • dix-huit experts effectifs et dix-huit suppléants exerçant une activité d’auteur ou d’illustrateur et ayant prioritairement publié au moins deux ouvrages parmi ces experts, au moins : - quatre sont actifs en littérature de jeunesse, - cinq en littérature générale, - quatre en bande dessinée, - quatre en littérature en langue régionale endogène, • douze experts effectifs et douze suppléants en matières culturelles exerçant une activité de journaliste, d'enseignant, d'académicien ou de bibliothécaire, dont notamment - deux en philologie et littérature en langue régionale endogène, - un en bande dessinée, - un en littérature de jeunesse, - trois bibliothécaires, - trois titulaires de l'enseignement des lettres belges de la langue française dans les universités de la Communauté française. • Notez que la participation aux réunions entraine le remboursement des frais de déplacement et l’octroi de jetons de présence et, dans certains cas, d’indemnités de lecture. Séance d'information Une séance d'information spécifique à la Commission des Écritures et du Livre se tiendra en ligne (visio conférence) le mardi 4 février de 12h à 13h. Cette séance permettra de mieux comprendre le fonctionnement de la Commission (fréquence des réunions, types de dossiers analysés, charge de travail...) et de fournir des informations sur les aspects administratifs liés à la qualité de membre. Inscrivez-vous via ce formulaire . Un lien pour participer à la réunion en ligne vous sera envoyé le matin même de la séance. Les profils suivants sont recherchés pour le Conseil des langues : • douze experts effectifs et douze suppléants en langue française, dont au moins • un issu de l'Académie royale de Langue et de Littérature françaises, dans l’une des matières suivantes : • la linguistique, • la sociologie, • l'enseignement et la formation, • l'alphabétisation et l'accueil des migrants, • la recherche et le développement, • l'ingénierie linguistique, • la protection et la promotion du travailleur, du consommateur et de l'usager des services publics • la communication et les médias, • la terminologie, • les lettres. • quatre experts effectifs et quatre suppléants en langues régionales endogènes, selon une représentation équilibrée des différentes variétés linguistiques , • un expert effectif et un suppléant en langue des signes. Déposer sa candidature Pour envoyer votre candidature, complétez le formulaire en ligne pour le 6 mars 2025 . Consulter l'actualité relative à l'appel à candidatures sur le site culture.be Consulter l'appel à candidatures pour la composition des organes consultatifs du secteur culturel (.PDF) N’hésitez pas à faire suivre l’information à toute personne susceptible de répondre aux conditions de l’appel et d’être intéressée par un mandat au sein de la Commission des Écritures et du Livre ou du Conseil des Langues. Nous avons besoin de membres compétents, motivés et désireux de contribuer à soutenir le secteur du livre et de conseiller le gouvernement de la FW-B sur sa politique linguistique.…

Machines à affranchir. Folon - Olivetti

Du 10 avril au 15 septembre 2024, le Design Museum Brussels a exposé l'œuvre publicitaire méconnue de Folon. Durant…

Machines à affranchir

Du 10 avril au 15 septembre 2024, le Design Museum Brussels expose l'œuvre publicitaire méconnue de Folon. Durant trente ans, l’entreprise italienne Olivetti,…

Princesse Bryone

Il était une fois la Bryone, une plante toxique et magique aussi appelée navet du diable. Est-ce celle-ci qui donne son nom à cette jeune princesse et à la légende qui lui est…

Appel à candidature : résidence d'auteur·trice jeunesse à la Marlagne

La Marlagne et le Service Général des Lettres et du livre organisent une résidence…

Esteut ç’ on broûlaedje totoute?

[Sovnances di m’ maladeye] Dj’ a stî pinsioné a 52 ans. Nén k’ dj’ esteu pressé do cwiter m’ plaece. Dj’ ovréve ås tchmins d’…

Le cliquetis

Imaginez une demeure de plus d’un siècle, un peu décrépie, mais au pouls vaillant. Prête à vous confier les mystères qui l’ont traversée au fil des ans ou à vous révéler…

Drieu la Rochelle face à son œuvre

Pierre Drieu la Rochelle fait partie de ces auteurs (à juste raison) dont on ne peut prononcer le nom ou aborder les écrits sans…

Les lèvres et la soif : élégies

Avec une quarantaine de recueils publiés, Yves Namur n’est plus ni un novice, ni un carabin. D’autant moins, puisque le poète se double d’un…

À voie basse (nouvelles)

La maternité s’avère-t-elle être un sujet littéraire porteur ? Si l’on en croit Marie Darrieussecq ( Le Bébé ), Éliette Abécassis ( Un heureux…

Disparition à Isla Mujeres

Il y a douze ans, Joyce est partie au Mexique avec son mari Richard et sa fille Lily de deux ans. Un moment d’inattention…

Rouge encor du baiser de la reine

Étonnant, ce premier livre d’Anne Karen, qu’on n’ose appeler roman tant son atmosphère est poétique et son étrangeté féerique par endroits.…

J’ai un projet : devenir fou

J’ai un projet : devenir fou , le dernier livre d’Éric Neirynck, fait référence à une citation de Fiodor Dostoïevski, reprise par Bukowski et…