Dites klezmer, et pas klet’-zmer
Déformation typiquement bruxelloise dont j’hésitais à traduire la truculente dérive pour des raisons de bienséance, mais finalement j’ai pensé qu’on était pile dans le sujet. Klette étant la traduction littérale en brusseleir de shmock en yiddish. Le Juif bruxellois indique ainsi une double allégeance, tout en riant (le plus souvent inconsciemment) de sa propre double culture. Cette autodérision, ou diront certains,
Cet auto-dénigrement, mériterait un développement, tant sur les Juifs que sur les Bruxellois… mais je dépasserais le propos. Quoique… Car le mot shmock, étant très dévalorisant au registre new-yorkais, voilà une bonne entrée en matière, car il s’agit notamment d’un certain désamour des Juifs pour leur propre musique et on pourrait probablement aller au-delà.
Racines… On trouve en effet souvent mention de klezmorim dans la littérature ou la chanson yiddish. Mais la dénomination de « musique klezmer…