Chez Mauriac à Malagar

À PROPOS DE L'AUTEUR
Claude Froidmont

Auteur de Chez Mauriac à Malagar

Claude Froidmont est né en 1961 à Rocourt, près de Liège. Romaniste de formation, il vit, aujourd’hui, en Gironde, où il enseigne les « Lettres ».

Il a publié Chez Mauriac à Malagar aux Impressions Nouvelles et Perversus ou l’hisoire d’un imprimeur liégeois au temps des lumières chez Weyrich.

NOS EXPERTS EN PARLENT...
Le Carnet et les Instants

Les trajets d’une vie sont parfois – et fort heureusement – faits de circonstances où le hasard tient sa place. Si les talents d’historien et de conteur d’Henri Guillemin, célèbre chroniqueur médiatique des années 1960, 70 et 80, n’étaient pas parvenus aux oreilles de Claude Froidmont (c’est le pseudonyme d’un Liégeois, aujourd’hui professeur de lettres à Bordeaux), nous n’aurions pas entre les mains ce livre, Chez Mauriac à Malagar. Car a priori, rien ne destinait Claude Froidmont (qui, tiens, porte le même prénom que Claude Mauriac, le fils écrivain lui aussi, de l’auteur de Thérèse Desqueyroux) à s’intéresser à ce romancier bourgeois, issu de la droite catholique française, gaulliste, conservateur…


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FIRST:narrateur - "Chez Mauriac à Malagar"
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On dira que j’ai rêvé : Bousquet, Didier & Co

Maxime BENOÎT-JEANNIN , On dira que j’ai rêvé. Bousquet, Didier & Co, Samsa/AAM, 2021, 183 p., 18 €, ISBN : 978-2-875932-76-1L’entrée en matière du livre est confortable. Fluide et classique. Le narrateur, qui est l’auteur du livre – et appelons-le Maxime pour nous faciliter la vie même s’il ne se nomme jamais –, descend vers Marseille en TGV. Sa destination ? Lyon, où un congrès de psychanalystes attend sa compagne Ida. Leur voisine de wagon feuillette de vieux Paris-Match , et voilà que s’affiche soudain une photo d’un homme intimement lié à la vie de Maxime. Petit échange entre les passagers. Ce Christian Didier, un camarade d’enfance, a eu son heure de gloire en 1993, lorsqu’il a abattu René Bousquet, le tristement célèbre patron de la police pétainiste sous l’Occupation. Le couple descend à Lyon, Ida est requise par ses occupations de congressiste, Maxime décide d’aller promener de l’autre côté du Rhône, d’entamer une grimpée de la Croix-Rousse en quête de la maison-musée où Jean Moulin et ses camarades ont été arrêtés durant la Deuxième Guerre mondiale. Le lecteur, calé dans la roue d’un récit maîtrisé, vif, teinté d’humour, porté par une langue raffinée et efficace, se demande peut-être où il va mais il y va. Comme un voilier porté par les vents. Direction l’aventure de voyage, un policier, un thriller ? Insidieusement, il se laisse engourdir par un parfum capiteux, qui croise fragrances d’onirisme et de fantastique. 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